Dénombrer des acteurs dans un segment de marché, c'est bien et même nécessaire. Mettre à plat leurs différents axes stratégiques, c'est mieux. Et sur le long terme, puisque cette initiative se souhaite inscrite dans le temps, cela permettra de saisir les différents engagements et autres évolutions de ces 116 fintechs françaises définies comme "durables".
Alors qu'est-ce que la "durabilité" au sein de ces fintechs ? Selon le livre blanc édité en partenariat entre France Fintech et Julhiet Sterwen, être une fintech durable c'est, en premier lieu, mettre son client au centre de sa stratégie; forcément responsable. Ce qui signifie : une transparence sur les frais, du coaching du consommateur et de l'investisseur, proposer d'étendre ses moyens analyses RSE aux TPE/PME.
En deuxième lieu, c'est mettre les enjeux écologiques au coeur de l'offre. Comprendre : "démocratiser" les bilans carbones en permettant aux TPE/PME d'évaluer leurs émissions ; transformer la charge "carbone" en actif rentable pour l'entreprise tout en accompagnant le client particulier vers un investissement responsable.
Puis , les fintechs étudiées souhaitent en particulier rendre les services financiers plus inclusifs, en élargissant entre autres l'accès aux moyens de paiement et aux crédits.
Autre levier inclusif utilisé par les fintechs : l'incitation aux dons.
Pour Alain Clot, Président de France FinTech : "Aujourd'hui, la prise en compte de l'impact n'est plus une option parmi d'autres. Elle est (...) une ardente nécessité. Comme employeur, client, fournisseur, partenaire et même candidat à une levée de fonds, chaque entrepreneur se doit de penser impact et utilité sociale."

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Cette thématique des Fintechs durables sera notamment abordée le 19 octobre prochain lors de la journée Fintech R:Evolution , dont le thème sera "Riders on the Storm".
La rédaction de Finyear est partenaire média de cette édition 2023.
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