Certains signes ne trompent pas : la crise économique touche à sa fin et l’on peut y voir l'occasion idéale pour changer de poste, surtout si de lourdes charges de travail et un niveau de stress élevé subsistent. Et si l’objectif recherché était en fait non pas d'obtenir un nouveau poste, mais plutôt de changer radicalement de carrière ? Pour pouvoir se consacrer à sa passion, saisir de nouvelles opportunités dans un secteur à fort potentiel de croissance, ou encore trouver une voie mieux adaptée à ses compétences… La question mérite réflexion. Le cabinet de recrutement Robert Half apporte quelques recommandations essentielles pour mener à bien cette analyse.
En effet, si changer de carrière s’impose comme une évidence, il est essentiel de préparer ce « nouveau départ » et de s'y engager en toute connaissance de cause, après mûre réflexion... Noëmie Cicurel, Directrice chez Robert Half International France, prodigue ici 6 conseils pour envisager au mieux cette réorientation.
1/ Prendre du recul.
Avant de foncer tête baissée vers la prochaine opportunité, une évaluation de la situation actuelle est indispensable : une réorientation est-elle réellement la bonne solution ? « Etes-vous insatisfait de votre travail, ou du type de travail que vous effectuez ? Travailler pour une entreprise offrant une meilleure reconnaissance à ses employés, ou des opportunités d'évolution plus claires, par exemple, serait-il suffisant pour vous remotiver ? ». Il est impératif d’être assuré(e) de sa motivation avant de faire le grand saut…
2/ Ne pas se précipiter
Si vous avez l'impression qu’actuellement votre carrière manque de promesses, vous pouvez rapidement vous persuader que toute autre option est préférable. Mais détrompez-vous, ce n'est pas toujours le cas. Accepter un poste dans un secteur d'activité ou une région en difficulté, par exemple, peut vous faire régresser sur le plan professionnel... S’imposent ici la lecture régulière de la presse professionnelle, des recherches en ligne et des discussions avec les membres de son réseau pour mieux connaître le domaine visé et ses perspectives d'avenir. « Renseignez-vous également sur les obstacles éventuels avant de prendre votre décision. Au terme de cette démarche, peut-être découvrirez-vous que la concurrence est vive ou que pour réussir ce projet, vous devrez vous former au préalable. Autant d’informations qu’il vaut mieux savoir le plus en amont possible. », ajoute Noëmie Cicurel.
3/ (Oser) Demander conseil
Il existe un procédé particulièrement adapté pour cela, indique Noëmie Cicurel : « Essayez de rencontrer une personne exerçant le métier que vous visez ou travaillant dans le domaine qui vous intéresse, afin d'obtenir un point de vue concret sur les réalités du métier. Si vous n'avez pas de contact, votre réseau peut vous aider à les obtenir. Une fois la bonne personne identifiée, contactez-la et fixez un rendez-vous informel en lui indiquant que vous ne recherchez pas un emploi mais que vous aimeriez grâce à elle, faire un point sur l'actualité du domaine qui vous intéresse, et éventuellement en savoir plus sur son métier. ». Cet entretien pourrait être aussi l’occasion de parler avec cet interlocuteur de ses débuts professionnels et des défis potentiels à affronter dans le cadre d’une réorientation, sans oublier de lui demander également quels seraient ses conseils pour mettre un pied aujourd’hui dans cette activité…
4/ Apprendre à mieux se connaître
Une fois le champ des possibles connu, une évaluation de ses compétences actuelles et de son expérience, ainsi qu’une analyse de ses qualifications sont indispensables. Ainsi, si les capacités de communication, d'organisation et de management, par exemple, sont utiles dans tous les domaines, d'autres aptitudes, comme la maîtrise d'un logiciel précis, ne le seront pas forcément, un ‘tri’ s’imposera. « Plus vos compétences sont transférables, plus votre réorientation sera rapide. Réfléchissez également aux compétences ou aux qualifications qu’il vous faudra peut-être développer. Cela implique-t-il de suivre une formation ? Avez-vous besoin d'obtenir une certification ou un diplôme pour l'utilisation d’un logiciel spécifique, ou la maîtrise de telle procédure ? Pour évaluer le niveau de difficulté de votre réorientation, tenez compte également des délais et coûts associés. », tient à remarquer Noëmie Cicurel.
5/ Prendre son temps
Ce projet d’une nouvelle carrière mérite peut-être une « période d'essai » lui aussi…Comment faire ? « En fonction du secteur concerné, vous pouvez éventuellement commencer par un stage ou une mission en intérim ou un CDD pour voir si ce nouveau contexte professionnel vous convient. », suggère Noëmie Cicurel.
6/ Etre réaliste
Quelles que soient les conditions économiques, une réorientation ne peut généralement se faire du jour au lendemain. La période de transition peut être longue, surtout si l’on a besoin d'acquérir de nouvelles compétences. En outre, cette transition nécessitera peut-être de gagner en expérience et d’accepter de redémarrer à un statut moins élevé…
Quelle que soit la décision finale qui sera prise, Noëmie Cicurel conclut sur l’importance de la réflexion et ses bénéfices: « Si une réorientation ne se traduit pas forcément tout de suite par un nouvel emploi, elle permet de réfléchir à ses objectifs, et éventuellement, de découvrir une nouvelle voie et donc d’obtenir une meilleure satisfaction professionnelle. »
Robert Half
En effet, si changer de carrière s’impose comme une évidence, il est essentiel de préparer ce « nouveau départ » et de s'y engager en toute connaissance de cause, après mûre réflexion... Noëmie Cicurel, Directrice chez Robert Half International France, prodigue ici 6 conseils pour envisager au mieux cette réorientation.
1/ Prendre du recul.
Avant de foncer tête baissée vers la prochaine opportunité, une évaluation de la situation actuelle est indispensable : une réorientation est-elle réellement la bonne solution ? « Etes-vous insatisfait de votre travail, ou du type de travail que vous effectuez ? Travailler pour une entreprise offrant une meilleure reconnaissance à ses employés, ou des opportunités d'évolution plus claires, par exemple, serait-il suffisant pour vous remotiver ? ». Il est impératif d’être assuré(e) de sa motivation avant de faire le grand saut…
2/ Ne pas se précipiter
Si vous avez l'impression qu’actuellement votre carrière manque de promesses, vous pouvez rapidement vous persuader que toute autre option est préférable. Mais détrompez-vous, ce n'est pas toujours le cas. Accepter un poste dans un secteur d'activité ou une région en difficulté, par exemple, peut vous faire régresser sur le plan professionnel... S’imposent ici la lecture régulière de la presse professionnelle, des recherches en ligne et des discussions avec les membres de son réseau pour mieux connaître le domaine visé et ses perspectives d'avenir. « Renseignez-vous également sur les obstacles éventuels avant de prendre votre décision. Au terme de cette démarche, peut-être découvrirez-vous que la concurrence est vive ou que pour réussir ce projet, vous devrez vous former au préalable. Autant d’informations qu’il vaut mieux savoir le plus en amont possible. », ajoute Noëmie Cicurel.
3/ (Oser) Demander conseil
Il existe un procédé particulièrement adapté pour cela, indique Noëmie Cicurel : « Essayez de rencontrer une personne exerçant le métier que vous visez ou travaillant dans le domaine qui vous intéresse, afin d'obtenir un point de vue concret sur les réalités du métier. Si vous n'avez pas de contact, votre réseau peut vous aider à les obtenir. Une fois la bonne personne identifiée, contactez-la et fixez un rendez-vous informel en lui indiquant que vous ne recherchez pas un emploi mais que vous aimeriez grâce à elle, faire un point sur l'actualité du domaine qui vous intéresse, et éventuellement en savoir plus sur son métier. ». Cet entretien pourrait être aussi l’occasion de parler avec cet interlocuteur de ses débuts professionnels et des défis potentiels à affronter dans le cadre d’une réorientation, sans oublier de lui demander également quels seraient ses conseils pour mettre un pied aujourd’hui dans cette activité…
4/ Apprendre à mieux se connaître
Une fois le champ des possibles connu, une évaluation de ses compétences actuelles et de son expérience, ainsi qu’une analyse de ses qualifications sont indispensables. Ainsi, si les capacités de communication, d'organisation et de management, par exemple, sont utiles dans tous les domaines, d'autres aptitudes, comme la maîtrise d'un logiciel précis, ne le seront pas forcément, un ‘tri’ s’imposera. « Plus vos compétences sont transférables, plus votre réorientation sera rapide. Réfléchissez également aux compétences ou aux qualifications qu’il vous faudra peut-être développer. Cela implique-t-il de suivre une formation ? Avez-vous besoin d'obtenir une certification ou un diplôme pour l'utilisation d’un logiciel spécifique, ou la maîtrise de telle procédure ? Pour évaluer le niveau de difficulté de votre réorientation, tenez compte également des délais et coûts associés. », tient à remarquer Noëmie Cicurel.
5/ Prendre son temps
Ce projet d’une nouvelle carrière mérite peut-être une « période d'essai » lui aussi…Comment faire ? « En fonction du secteur concerné, vous pouvez éventuellement commencer par un stage ou une mission en intérim ou un CDD pour voir si ce nouveau contexte professionnel vous convient. », suggère Noëmie Cicurel.
6/ Etre réaliste
Quelles que soient les conditions économiques, une réorientation ne peut généralement se faire du jour au lendemain. La période de transition peut être longue, surtout si l’on a besoin d'acquérir de nouvelles compétences. En outre, cette transition nécessitera peut-être de gagner en expérience et d’accepter de redémarrer à un statut moins élevé…
Quelle que soit la décision finale qui sera prise, Noëmie Cicurel conclut sur l’importance de la réflexion et ses bénéfices: « Si une réorientation ne se traduit pas forcément tout de suite par un nouvel emploi, elle permet de réfléchir à ses objectifs, et éventuellement, de découvrir une nouvelle voie et donc d’obtenir une meilleure satisfaction professionnelle. »
Robert Half