Constant Calvo
On apprend, curieusement, que pendant la même période, certaines entreprises telles Apple ou Amazon ont vu leurs activités progresser de manière notable. Mais eBay, nous dit-on, a vu sa fréquentation reculer de … 4%.
Du côté des BTP fortement touchés par la crise, le ralentissement est en revanche spectaculaire, on a pu le constater pendant notre séjour aux USA, durant cette même période. On se souvient notamment de cette mère de famille que nous avons rencontrée, et dont le fils conducteur de travaux venait d’apprendre qu’il était licencié, son entreprise venant de mettre la clef sous la porte.
Une semaine après son licenciement, il recevait un appel téléphonique d’un des sous traitants de son ancienne entreprise, et souhaitant l’embaucher. Encore une semaine plus tard, et patatras ! Il apprenait que sa nouvelle entreprise venait de voir son plus important client annuler sa commande. Il était de nouveau licencié sur le champ.
Dur, dur … Le marché de l’emploi aux USA est impitoyable.
Confrontés à l’une des crises majeures de son histoire, la question que les américains continuent de se poser, et qui fait débat dans les médias, est celle-ci : s’agit-il d’un ralentissement ou d’une récession ?
En corollaire, une autre question autrement plus subtile se pose : quelle différence y a t-il entre un net ralentissement et une récession ? En France, on distinguera, n’est-ce pas, la croissance zéro et la récession. Question de culture.
Les américains qui, d’une part, ont un esprit plus pragmatique que le nôtre, et, d’autre part, osent appeler un chat un chat, se demandent, s’il s’avère que récession il y a, si elle ne serait pas en définitive bénéfique.
On a entendu de nombreux décideurs, effet, nous affirmer que la récession va en quelque sorte permettre au système capitaliste de se purifier.
Si la crise financière est considérée de l’autre côté de l’atlantique comme un séisme, tant elle bouleverse les fondements de l’économie américaine, mais aussi et surtout le quotidien et les habitudes d’achat des gens, qu’ils soient riches au pauvres, elle est nous a-t-on dit et répété, à la mesure d’un autre séisme qui l’affecte et la secoue tout autant, à savoir l’élection de Barack OBAMA.
A la télévision américaine, on a pu observer à quel point les américains étaient inquiets, parfois jusqu’au ridicule.
On se souvient par exemple de cet analyste financier expliquant que les riches étaient tout autant inquiets que les pauvres, et qu’ils en étaient réduits – les pauvres ! -, comme tout à chacun, à faire des restrictions de dépenses.
Devant la perplexité, voire l’amusement goguenard du journaliste qui l’interrogeait, il a continué imperturbable, et le plus sérieusement du monde, sa démonstration, puis s’est mis à raconter cette anecdote : « J’ai une cliente, une femme millionnaire qui, pour la première fois de sa vie, s’est mis à utiliser des bons d’achat ! ».
Diable ! Il n’y a plus de doute, c’est la crise. Voilà bien surtout la confirmation que la crise est autant économique que psychologique.
La puissance d'un tremblement de terre, nous disent les spécialistes, se calcule à partir des différents types d'ondes sismiques en tenant compte de certains paramètres, parmi lesquels la distance à l'épicentre, et la profondeur de l'hypocentre.
Attention, les dégâts !
Alors, quel analyste financier, ou autre, viendra nous expliquer ce qu’il arrive lorsque deux séismes se télescopent ?
http://blog.adhere-rh.com
Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
Du côté des BTP fortement touchés par la crise, le ralentissement est en revanche spectaculaire, on a pu le constater pendant notre séjour aux USA, durant cette même période. On se souvient notamment de cette mère de famille que nous avons rencontrée, et dont le fils conducteur de travaux venait d’apprendre qu’il était licencié, son entreprise venant de mettre la clef sous la porte.
Une semaine après son licenciement, il recevait un appel téléphonique d’un des sous traitants de son ancienne entreprise, et souhaitant l’embaucher. Encore une semaine plus tard, et patatras ! Il apprenait que sa nouvelle entreprise venait de voir son plus important client annuler sa commande. Il était de nouveau licencié sur le champ.
Dur, dur … Le marché de l’emploi aux USA est impitoyable.
Confrontés à l’une des crises majeures de son histoire, la question que les américains continuent de se poser, et qui fait débat dans les médias, est celle-ci : s’agit-il d’un ralentissement ou d’une récession ?
En corollaire, une autre question autrement plus subtile se pose : quelle différence y a t-il entre un net ralentissement et une récession ? En France, on distinguera, n’est-ce pas, la croissance zéro et la récession. Question de culture.
Les américains qui, d’une part, ont un esprit plus pragmatique que le nôtre, et, d’autre part, osent appeler un chat un chat, se demandent, s’il s’avère que récession il y a, si elle ne serait pas en définitive bénéfique.
On a entendu de nombreux décideurs, effet, nous affirmer que la récession va en quelque sorte permettre au système capitaliste de se purifier.
Si la crise financière est considérée de l’autre côté de l’atlantique comme un séisme, tant elle bouleverse les fondements de l’économie américaine, mais aussi et surtout le quotidien et les habitudes d’achat des gens, qu’ils soient riches au pauvres, elle est nous a-t-on dit et répété, à la mesure d’un autre séisme qui l’affecte et la secoue tout autant, à savoir l’élection de Barack OBAMA.
A la télévision américaine, on a pu observer à quel point les américains étaient inquiets, parfois jusqu’au ridicule.
On se souvient par exemple de cet analyste financier expliquant que les riches étaient tout autant inquiets que les pauvres, et qu’ils en étaient réduits – les pauvres ! -, comme tout à chacun, à faire des restrictions de dépenses.
Devant la perplexité, voire l’amusement goguenard du journaliste qui l’interrogeait, il a continué imperturbable, et le plus sérieusement du monde, sa démonstration, puis s’est mis à raconter cette anecdote : « J’ai une cliente, une femme millionnaire qui, pour la première fois de sa vie, s’est mis à utiliser des bons d’achat ! ».
Diable ! Il n’y a plus de doute, c’est la crise. Voilà bien surtout la confirmation que la crise est autant économique que psychologique.
La puissance d'un tremblement de terre, nous disent les spécialistes, se calcule à partir des différents types d'ondes sismiques en tenant compte de certains paramètres, parmi lesquels la distance à l'épicentre, et la profondeur de l'hypocentre.
Attention, les dégâts !
Alors, quel analyste financier, ou autre, viendra nous expliquer ce qu’il arrive lorsque deux séismes se télescopent ?
http://blog.adhere-rh.com
Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH