Nous vous proposons ci-dessous une infographie suivie d'un résumé de l'étude American Express – Ipsos sur les délais de paiement
- 74% des dirigeants de PME et ETI interrogés considèrent le niveau de trésorerie comme l’indicateur « prioritaire » pour piloter leur entreprise (+4 pts), ainsi que les délais dans lesquels ils sont payés par leurs clients (68%).
- Au cours des 12 derniers mois, ils sont 57% à avoir subi des retards de paiement de la part de leurs clients, et 38% ont dû faire face à des impayés.
- Les retards de paiement ou les impayés de la part des clients sont la principale cause des difficultés de trésorerie des entreprises (37%) et 86% des dirigeants estiment que ces délais ont un impact important sur la santé de leur entreprise.
- Le délai de paiement moyen est de 37 jours, un chiffre identique à 2014.
- Malgré le renforcement des mesures gouvernementales depuis 2014, les chefs d’entreprise interrogés sont toujours une majorité à considérer qu’elles n’ont pas d’impact pour les entreprises (46%).
À l’occasion du Congrès des DAF 2016, American Express publie une étude sur la trésorerie et l’impact des délais de paiement sur les PME et ETI. Dans une perspective barométrique, American Express en partenariat avec Ipsos a interrogé des dirigeants de PME et d’ETI dans les mêmes termes qu’en 2014, permettant de mettre en évidence les évolutions prégnantes entre 2014 et 2016.
Dans un contexte économique général toujours incertain, la trésorerie est considérée comme encore plus déterminante dans le pilotage de l’entreprise
Globalement, la situation d’un certain nombre d’entreprises est jugée meilleure qu’en 2014 : 37% des chefs d’entreprises interrogés déclarent que leur entreprise est en croissance, un chiffre en hausse de 11 points par rapport à 2014.
Ce regain de confiance est particulièrement porté par les entreprises de 10 à 19 salariés (38%, +12 points) et par celles du secteur de l’industrie (42%, +15 points) et du commerce (40%, +17 points).
Cependant, 18% des dirigeants jugent que leur entreprise connaît des difficultés. Parmi eux, 5% pensent que ces difficultés pourraient « menacer la survie de leur entreprise ».
Par rapport à 2014, les dirigeants d’entreprises restent nombreux à pointer des difficultés de trésorerie mais ils sont tout de même 27% à déclarer avoir connu ces difficultés dans l’année écoulée.
Des difficultés sensiblement en recul par rapport à 2014, dans les secteurs du commerce (34% ont éprouvé des difficultés, -17 points) et des services (18%, -16 points).
Dans ce contexte, le niveau de trésorerie est considéré comme un enjeu encore plus central pour les PME et ETI. Il est l’indicateur que les dirigeants jugent le plus déterminant pour piloter l’activité de leur entreprise : 74% le considèrent comme « prioritaire » (+4 points) et les délais dans lesquels ils sont payés par leurs clients progresse de 7 points par rapport à 2014, pour atteindre 68%.
La gestion de la trésorerie est d’autant plus déterminante que l’entreprise est de petite taille : 75% des dirigeants de PME jugent le niveau de trésorerie comme prioritaire, contre 52% dans les ETI.
Cette différence est également notable sur la question des délais de paiement de leurs clients, jugés prioritaires par 68% des dirigeants de PME et seulement par 57% dans les ETI.
Les retards de paiement et les impayés, principales causes des difficultés de trésorerie, restent très répandus
Malgré un recul des problèmes de paiement depuis 2014, les dirigeants de PME et ETI y font
toujours largement face : au cours des 12 derniers mois, ils sont 57% à avoir subi des retards de paiement de la part de leurs clients, et 38% ont dû faire face à des impayés.
Le secteur de la construction est particulièrement touché, avec 71% des dirigeants ayant subi des retards de paiement et 45% des impayés.
A l’inverse, un dirigeant sur cinq (21%) a récemment eu des difficultés pour payer un fournisseur dans les délais impartis.
Les retards de paiement ou les impayés de la part des clients sont d’ailleurs cités comme la principale cause des difficultés de trésorerie des entreprises (37%) par les chefs d’entreprise. Une cause qui devance de loin une diminution des marges (20%) ou une chute inattendue des ventes (18%).
L’impact des délais de paiement déjà jugé très fort sur l’activité des entreprises en 2014, est encore plus important aujourd’hui : en 2016, 86% des dirigeants estiment que ces délais ont un impact « important sur la santé de leur entreprise » soit une progression de 7 points par rapport à 2014.
Parmi eux, ils sont même 48% à juger cet impact « très important », c’est 15 points de plus qu’en 2014.
Délais de paiement en quelques chiffres :
- 37 jours : chiffre moyen du délai de paiement des fournisseurs.
- 35 jours : durée moyenne du délai de paiement de la part des clients.
- Un délai de paiement moyen de la part des clients nettement plus élevé dans les secteurs de l’industrie et de la construction, où il monte respectivement à 44 et 49 jours.
- 38 jours : c’est le délai que les chefs d’entreprise peuvent tolérer de la part de leurs clients sans se mettre en difficulté.
Pour résoudre les problèmes de paiement, plus que les pénalités financières, les patrons de PME et ETI privilégient le dialogue avec leurs clients
Aujourd’hui, les situations dans lesquelles des pénalités financières sont versées à l’entreprise lésée restent rares : ainsi, 9% des entreprises interrogées ont déjà dû verser de telles pénalités pour avoir payé en retard un fournisseur. Un chiffre plus important parmi les ETI avec 26% d’entreprises concernées (contre 8% dans les PME).
Inversement, 13% des entreprises PME et ETI interrogées ont déjà perçu des pénalités financières de la part d’un client n’ayant pas respecté des délais de paiement.
Les chiffres demeurent assez faibles car les dirigeants d’entreprises privilégient le dialogue et la relance, notamment pour ne pas mettre à mal leur relation commerciale : plus d’un patron sur 3 déclarent que la perception de pénalités de retard a dégradé leur relation avec leur client (37%). Pour 21% d’entre eux, elle a même cessé.
Ainsi, s’il est « difficile » pour la majorité des chefs d’entreprises (73%) de demander le paiement de pénalités, ils considèrent qu’il est facile pour eux de les relancer pour obtenir le paiement de l’impayé (71%). Cela reste leur recours privilégié : 41% des patrons relancent alors qu’ils ne sont que 24% à chercher à négocier des facilités de caisses avec leur banquier ou 15% à solliciter un découvert.
Malgré le renforcement des mesures gouvernementales depuis 2014, les chefs d’entreprise interrogés sont toujours une majorité à considérer qu’elles n’ont pas d’impact pour les entreprises (46%). Le recours à des solutions externes pour optimiser les délais de paiement clients progresse de 13% à 22%. Les acteurs auxquels les dirigeants ont eu le plus couramment recours sont des sociétés/cabinets de recouvrement (37%) et des huissiers de justice (25% vs. 10% en 2014).
Quand on les interroge sur le recours à des solutions externes pour optimiser les délais de paiement avec les fournisseurs, cela ne concerne qu’une part extrêmement faible d’entreprises (2% des entreprises dont 8% parmi les ETI).
Méthodologie
Une étude réalisée par Ipsos, par téléphone du 8 au 23 juin 2016 auprès d’un échantillon de 303 dirigeants de PME/ETI, un échantillon représentatif en termes de secteur d’activité, de taille d’entreprise et de région d’implantation. L’échantillon a été raisonné en termes de taille d’entreprise afin de permettre l’analyse des résultats des PME de plus de 100 salariés et des ETI.
- Au cours des 12 derniers mois, ils sont 57% à avoir subi des retards de paiement de la part de leurs clients, et 38% ont dû faire face à des impayés.
- Les retards de paiement ou les impayés de la part des clients sont la principale cause des difficultés de trésorerie des entreprises (37%) et 86% des dirigeants estiment que ces délais ont un impact important sur la santé de leur entreprise.
- Le délai de paiement moyen est de 37 jours, un chiffre identique à 2014.
- Malgré le renforcement des mesures gouvernementales depuis 2014, les chefs d’entreprise interrogés sont toujours une majorité à considérer qu’elles n’ont pas d’impact pour les entreprises (46%).
À l’occasion du Congrès des DAF 2016, American Express publie une étude sur la trésorerie et l’impact des délais de paiement sur les PME et ETI. Dans une perspective barométrique, American Express en partenariat avec Ipsos a interrogé des dirigeants de PME et d’ETI dans les mêmes termes qu’en 2014, permettant de mettre en évidence les évolutions prégnantes entre 2014 et 2016.
Dans un contexte économique général toujours incertain, la trésorerie est considérée comme encore plus déterminante dans le pilotage de l’entreprise
Globalement, la situation d’un certain nombre d’entreprises est jugée meilleure qu’en 2014 : 37% des chefs d’entreprises interrogés déclarent que leur entreprise est en croissance, un chiffre en hausse de 11 points par rapport à 2014.
Ce regain de confiance est particulièrement porté par les entreprises de 10 à 19 salariés (38%, +12 points) et par celles du secteur de l’industrie (42%, +15 points) et du commerce (40%, +17 points).
Cependant, 18% des dirigeants jugent que leur entreprise connaît des difficultés. Parmi eux, 5% pensent que ces difficultés pourraient « menacer la survie de leur entreprise ».
Par rapport à 2014, les dirigeants d’entreprises restent nombreux à pointer des difficultés de trésorerie mais ils sont tout de même 27% à déclarer avoir connu ces difficultés dans l’année écoulée.
Des difficultés sensiblement en recul par rapport à 2014, dans les secteurs du commerce (34% ont éprouvé des difficultés, -17 points) et des services (18%, -16 points).
Dans ce contexte, le niveau de trésorerie est considéré comme un enjeu encore plus central pour les PME et ETI. Il est l’indicateur que les dirigeants jugent le plus déterminant pour piloter l’activité de leur entreprise : 74% le considèrent comme « prioritaire » (+4 points) et les délais dans lesquels ils sont payés par leurs clients progresse de 7 points par rapport à 2014, pour atteindre 68%.
La gestion de la trésorerie est d’autant plus déterminante que l’entreprise est de petite taille : 75% des dirigeants de PME jugent le niveau de trésorerie comme prioritaire, contre 52% dans les ETI.
Cette différence est également notable sur la question des délais de paiement de leurs clients, jugés prioritaires par 68% des dirigeants de PME et seulement par 57% dans les ETI.
Les retards de paiement et les impayés, principales causes des difficultés de trésorerie, restent très répandus
Malgré un recul des problèmes de paiement depuis 2014, les dirigeants de PME et ETI y font
toujours largement face : au cours des 12 derniers mois, ils sont 57% à avoir subi des retards de paiement de la part de leurs clients, et 38% ont dû faire face à des impayés.
Le secteur de la construction est particulièrement touché, avec 71% des dirigeants ayant subi des retards de paiement et 45% des impayés.
A l’inverse, un dirigeant sur cinq (21%) a récemment eu des difficultés pour payer un fournisseur dans les délais impartis.
Les retards de paiement ou les impayés de la part des clients sont d’ailleurs cités comme la principale cause des difficultés de trésorerie des entreprises (37%) par les chefs d’entreprise. Une cause qui devance de loin une diminution des marges (20%) ou une chute inattendue des ventes (18%).
L’impact des délais de paiement déjà jugé très fort sur l’activité des entreprises en 2014, est encore plus important aujourd’hui : en 2016, 86% des dirigeants estiment que ces délais ont un impact « important sur la santé de leur entreprise » soit une progression de 7 points par rapport à 2014.
Parmi eux, ils sont même 48% à juger cet impact « très important », c’est 15 points de plus qu’en 2014.
Délais de paiement en quelques chiffres :
- 37 jours : chiffre moyen du délai de paiement des fournisseurs.
- 35 jours : durée moyenne du délai de paiement de la part des clients.
- Un délai de paiement moyen de la part des clients nettement plus élevé dans les secteurs de l’industrie et de la construction, où il monte respectivement à 44 et 49 jours.
- 38 jours : c’est le délai que les chefs d’entreprise peuvent tolérer de la part de leurs clients sans se mettre en difficulté.
Pour résoudre les problèmes de paiement, plus que les pénalités financières, les patrons de PME et ETI privilégient le dialogue avec leurs clients
Aujourd’hui, les situations dans lesquelles des pénalités financières sont versées à l’entreprise lésée restent rares : ainsi, 9% des entreprises interrogées ont déjà dû verser de telles pénalités pour avoir payé en retard un fournisseur. Un chiffre plus important parmi les ETI avec 26% d’entreprises concernées (contre 8% dans les PME).
Inversement, 13% des entreprises PME et ETI interrogées ont déjà perçu des pénalités financières de la part d’un client n’ayant pas respecté des délais de paiement.
Les chiffres demeurent assez faibles car les dirigeants d’entreprises privilégient le dialogue et la relance, notamment pour ne pas mettre à mal leur relation commerciale : plus d’un patron sur 3 déclarent que la perception de pénalités de retard a dégradé leur relation avec leur client (37%). Pour 21% d’entre eux, elle a même cessé.
Ainsi, s’il est « difficile » pour la majorité des chefs d’entreprises (73%) de demander le paiement de pénalités, ils considèrent qu’il est facile pour eux de les relancer pour obtenir le paiement de l’impayé (71%). Cela reste leur recours privilégié : 41% des patrons relancent alors qu’ils ne sont que 24% à chercher à négocier des facilités de caisses avec leur banquier ou 15% à solliciter un découvert.
Malgré le renforcement des mesures gouvernementales depuis 2014, les chefs d’entreprise interrogés sont toujours une majorité à considérer qu’elles n’ont pas d’impact pour les entreprises (46%). Le recours à des solutions externes pour optimiser les délais de paiement clients progresse de 13% à 22%. Les acteurs auxquels les dirigeants ont eu le plus couramment recours sont des sociétés/cabinets de recouvrement (37%) et des huissiers de justice (25% vs. 10% en 2014).
Quand on les interroge sur le recours à des solutions externes pour optimiser les délais de paiement avec les fournisseurs, cela ne concerne qu’une part extrêmement faible d’entreprises (2% des entreprises dont 8% parmi les ETI).
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