Corporate Finance, Fintech, DeFi, Blockchain, Web 3 News
Financial Year Financial Year
Corporate Finance News, Hybrid Finance News

The Bridge Between TradFi & DeFi, Traditional Finance and Decentralized Finance





Jeudi 21 Juin 2007
CFO- News

Dans un contexte d’atterrissage en douceur de l’économie mondiale, l’Indice global des défaillances Euler Hermes SFAC repart à la hausse en 2007

L’indice Global des défaillances d’entreprises* créé par la société d’assurance-crédit Euler Hermes SFAC devrait augmenter de 7 % en 2007, après une baisse de 17 % en 2006. Cette baisse exceptionnelle en 2006 a été fortement influencée par les changements récents des législations sur les défaillances en particulier aux Etats-Unis où les défaillances ont baissé de 50 %. Selon Euler Hermes SFAC, le ralentissement économique amorcé en 2007 va entraîner un risque accru pour les entreprises et une sinistralité en augmentation.


1. Baisse des défaillances d'entreprises dans le monde en 2006 due à l'augmentation de la croissance mondiale et à l'impact des changements de législation sur les défaillances

- Les fluctuations des défaillances mondiales suivent les fluctuations de l'économie mondiale
La corrélation entre les défaillances d'entreprises et la croissance du PIB est étroite dans certains pays tels que la France et le Royaume Uni. Les défaillances baissent lorsque la croissance augmente. « Mais cette corrélation est plus floue dans d'autres pays comme le Japon ou l'Italie », observe Philippe Brossard, directeur de la recherche Euler Hermes SFAC.

- Les changements juridiques peuvent altérer significativement les fluctuations statistiques
Suite au changement de loi fin 2005, les Etats-Unis ont connu un recul spectaculaire de leurs défaillances en 2006 : elles ont en effet baissé de 50 %.
En Italie, un changement de la législation en juillet 2006 et un rebond économique aurait induit un mouvement de baisse dès 2006. La baisse se serait accélérer début 2007, la nouvelle législation visant à dispenser les très petites entreprises de procédures judiciaires.
En Chine, une nouvelle réglementation entre en vigueur le 1er juin 2007. Elle étend explicitement les procédures de défaillance à toutes les entreprises et le nombre de défaillances est estimé en hausse en 2007-2008 selon l'assureur-crédit.

2. Scénario 2007-2008, un atterrissage en douceur de l'économie mondiale

- Chute de l'immobilier aux Etats-Unis
L'investissement logement a été en recul six trimestres de suite... Mais il représente seulement 5 % du PIB total, et sa contribution négative est minime : -0,3 % au 1er trimestre 2007.
Le risque immobilier aux Etats-Unis réside dans la chute des prix et son possible impact sur la consommation. L'accélération des prix de l'immobilier avait permis une baisse du taux d'épargne : depuis avril 2005, le taux d'épargne américain est en effet négatif.
 
« La baisse des prix immobiliers fait courir le risque d'une brusque remontée du taux d'épargne aux Etats-Unis. Mais le risque immobilier est peut-être plus élevé dans certains pays européens selon notre indice Euler Hermes SFAC de tension relative sur le marché immobilier », commente Philippe Brossard.

- Décélération de la zone euro et de l'UE

La zone euro devrait ralentir significativement sous l'effet de trois facteurs : tout d'abord la hausse de 3 % de la TVA allemande en janvier dernier, qui ralentit la demande interne allemande et les exportations vers l'Allemagne; ensuite, l'impact de la hausse des taux, notamment sur l'Espagne ; enfin, l'impact négatif différé de la hausse de l'euro courant 2006.
« Le scénario le plus probable est pour nous celui de l'atterrissage en douceur avec une croissance mondiale qui va baisser de 4 % en 2006 à 3,3 % en 2007. Ralentissement initié par le ralentissement de la consommation et de la construction aux Etats-Unis, mais aussi dans la zone euro. Celle-ci est touchée par les mesures d'austérités budgétaires - Allemagne, Italie - et l'impact négatif retardé de la hausse des taux sur la construction - France, Espagne. Ce ralentissement de la demande occidentale devrait se voir amplifier par un ralentissement du commerce mondial à +6,9 % en 2007, après +9,5 % en 2006, affectant les économies les plus exportatrices comme l'Asie, le Japon et l'Allemagne », commente Philippe Brossard.

- L'économie mondiale n'aura pas de réelle capacité d'accélération en 2008

En effet, les pays émergents, Chine en tête, seront sous la pression croissante de réduire leurs excédents commerciaux, éventuellement par une appréciation des taux de change. La baisse des taux américains, que les marchés financiers attendent, risque d'être longtemps différée, et son impact ne se ferait sentir que fin 2008. La zone euro aura encore à digérer la hausse des taux passés et l'appréciation de l'euro depuis un an.
« Le coût de financement des pays émergents et des entreprises sur les marchés, qui sont à des niveaux historiquement bas, risquent de remonter courant 2007, le ralentissement économique entraînant une certaine hausse de la sinistralité financière », observe Michel Mollard, Président du directoire Euler Hermes SFAC.

3. Orientation à la hausse de l'Indice globale des défaillances en 2007-2008
L'évolution globale de l'Indice global des défaillances Euler Hermes SFAC est perturbée par les effets de base de la réforme des faillites aux Etats-Unis, mais la tendance sous-jacente est orientée à la hausse en 2007-2008.

- Etats-Unis, ralentissement économique et montée en puissance de la nouvelle législation
Après un recul spectaculaire mais exceptionnel des défaillances en 2006, Euler Hermes SFAC prévoit une remontée de celles-ci en 2007 en raison du ralentissement de l'économie, de la modération des profits et de la dissipation de l'effet du changement de législation. L'assureur-crédit anticipe un retour à environ 30 000 défaillances par an.

- Japon, reprise des défaillances depuis deux ans
Après quatre années de baisse, la tendance s'est inversée au Japon avec une hausse de 2,8 % des défaillances sur les 4 premiers mois 2007.
« Le faible potentiel d'accélération de l'économie et la faiblesse de la demande intérieure pénalisent en premier lieu les PME », observe Maxime Lemerle, responsable du département études économiques chez Euler Hermes SFAC.

- Chine, changement de législation et défaillances en augmentation
La Chine a conduit une politique très administrée de liquidation d'entreprises publiques déficitaires jusqu'à présent. A partir de juin (2007) elle mettra en vigueur une nouvelle législation étendant les procédures judiciaires à toutes les entreprises. En anticipation de la loi, plus de 1000 défaillances (publiques) ont été enregistrées au premier trimestre 2007. La tendance à la hausse devrait se maintenir dans les prochains trimestres.

- France, défaillances en hausse en 2007
Les défaillances d'entreprises françaises sont orientées à la hausse depuis le début de l'année : + 5,7% sur les 4 premiers mois par rapport à la même période de l'an dernier. L'augmentation de la sinistralité concerne particulièrement les grandes entreprises de +15 de millions d'euros de chiffre d'affaires (+25 %). Sur les 12 derniers mois à fin avril 2007, Euler Hermes SFAC a noté une hausse de 8 % des effectifs touchés par les défaillances, soit 187000 emplois concernés sur les 12 derniers mois. Sur l'ensemble de l'année 2007, les défaillances sont attendues en hausse de 2 %.
« Sous le double effet du ralentissement conjoncturel et des changements juridiques, notre Indice global des défaillances d'entreprises devrait augmenter de 7 % en 2007 », conclut Michel Mollard.


* L'Indice Global des Défaillances, créé par la Direction de la Recherche d'Euler Hermes SFAC, permet de comparer les défaillances d'entreprises entre pays en dépassant les problèmes liés aux différentes définitions nationales et en prenant en compte le poids économique des pays.

Dans un contexte d’atterrissage en douceur de l’économie mondiale, l’Indice global des défaillances Euler Hermes SFAC repart à la hausse en 2007

Dans un contexte d’atterrissage en douceur de l’économie mondiale, l’Indice global des défaillances Euler Hermes SFAC repart à la hausse en 2007

Dans un contexte d’atterrissage en douceur de l’économie mondiale, l’Indice global des défaillances Euler Hermes SFAC repart à la hausse en 2007

N°1 de l'assurance-crédit en France, Euler Hermes SFAC, filiale du groupe Euler Hermes, contribue au développement rentable des entreprises en garantissant leur poste clients. Sa mission est de prévenir le risque clients, recouvrer les créances impayées et indemniser les pertes subies.

Euler Hermes est le leader mondial de l'assurance-crédit et l'un des leaders de la caution. Avec 5 500 salariés présents dans 49 pays, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste client. Le groupe a enregistré en 2006 un chiffre d'affaires de 2,01 milliards d'euros.

Filiale d'AGF, membre d'Allianz, Euler Hermes est coté à Euronext Paris. Le groupe et ses principales filiales d'assurance-crédit sont notés AA- par Standard & Poor's.

Réserve : Certains des énoncés contenus dans le présent document peuvent être de nature prospective et fondés sur les hypothèses et les points de vue actuels de la Direction de laSociété. Ces énoncés impliquent des risques et des incertitudes, connus et inconnus, qui peuvent causer des écarts importants entre les résultats, les performances ou les événementsqui y sont invoqués, explicitement ou implicitement, et les résultats, les performances ou les événements réels. Une déclaration peut être de nature prospective par nature ou le caractère prospectif peut résulter du contexte de la déclaration. En plus, les déclarations de caractère prospectif se caractérisent par l'emploi de termes comme " peut ", " va ", " devrait ", " s'attend à ", " projette ", " envisage ", " anticipe ", " évalue ", " estime ", " prévoit ", " potentiel ", ou " continue ", ou par l'emploi de termes similaires. Les résultats,performances ou événements prospectifs peuvent s'écarter sensiblement des résultats réels en raison, notamment (i) de la conjoncture économique générale, et en particulier de laconjoncture économique prévalant dans les principaux domaines d'activités du groupe Allianz et sur les principaux marchés où intervient la Société, (ii) des performances de marchésfinanciers, y compris des marchés émergents, (iii) de la fréquence et de la gravité des sinistres assurés, (iv) des taux de mortalité et de morbidité, (v) du taux de conservation desaffaires, (vi) de l'évolution des taux d'intérêt, (vii) des taux de change, notamment du taux de change EUR/USD, (viii) de la concurrence, (ix) des changements des législations et desréglementations, y compris pour ce qui a trait à la convergence monétaire ou à l'Union MonétaireEuropéenne, (x) des changements intervenants dans les politiques des Banques Centrales et/ou des Gouvernements étrangers (xi) des effets des acquisitions (par exemple de la Dresdner Bank AG) et de leur intégration et (xii) des facteurs généraux ayant uneincidence sur la concurrence, que ce soit sur le plan local, régional, national et/ou mondial. Beaucoup de ces facteurs seraient d'autant plus susceptibles de survenir, et éventuellementde manière accrue, suite à des actes terroristes.
Les questions abordées dans le présent document peuvent en outre impliquer des risques et des incertitudes dont les sociétés du groupe Allianz sont régulièrement amenées à faire étatdans les documents qu'elles soumettent à la Securities and Exchange Commission. Les sociétés du groupe Allianz ne sont pas obligées de mettre à jour les informations prospectives

Offres d'emploi


Offres de stages


Nominations


Dernières actualités


Populaires