Les critères qui s’avéraient bloquants comme le manque d’expérience ou une disponibilité à trois mois, ne sont plus des sujets. Les jeunes diplômés d’école d’ingénieur en particulier, se retrouvent devant un choix très large. Sans même franchir l’étape de mise en ligne de CV leur profil Linkedin génère souvent des dizaines de propositions en l’espace de quelques semaines. La contention est similaire pour les stages de fin de cursus. Alors, comment choisir le job dans lequel on va s’épanouir devant une telle profusion de promesses de la part d’entreprises qui toutes positionnent l’humain au centre de leur préoccupation ?
L’approche empirique des grands groupes
Les grandes entreprises offrent traditionnellement un certain nombre d’avantages.
Le premier et non des moindre, est la sécurité de l’emploi sur le long terme et la possibilité de « faire carrière » sans prendre le risque de changer de structure. L’idée répandue est que plus l’entreprise est grande, plus elle est solide même si l’actualité nous démontre le contraire chaque jour.
Les process de travail sont généralement rodés car éprouvés par le temps (mais souvent rigides) ce qui permet une intégration sans effort : il suffit de se laisser porter. Pour ce qui est des objectifs, ils sont précis et explicites, chacun sait ce qu’il doit faire. Là encore, l’effort d’intégration et le risque d’échec sont minimisés.
Quant aux avantages offerts aux salariés, on y trouve des comités d’entreprises avantageux, des cantines pour manger sain et pas cher ainsi qu’une politique d’augmentation salariale explicite et systématique. Les grandes entreprises apportent un certain prestige pour mais sont de plus en plus en décalage avec les nouvelles aspirations.
Quand on aime varier les plaisirs
Du côté des start-ups, les atouts sont foncièrement différents. La quantité de travail à fournir n’est pas à la même échelle et s’avère beaucoup plus variée. Les salariés étant moins nombreux, chacun est amené à dépasser ses fonctions initiales et à prendre des d’initiatives. En effet, l’agilité et l’autonomie des collaborateurs sont deux nécessités vitales pour une start up qui n’a pas les moyens d’entretenir un middle management de contrôle. Nous parlons beaucoup plus de potentiel et de confiance, ce qui permet d’aller sur des territoires jamais explorés, de gagner en responsabilités et d’évoluer rapidement. Un développeur informatique peut par exemple proposer des méthodes de travail, mettre en place des outils ou encore aider au recrutement. Les échanges sont passionnants puisque nous travaillons avec des personnes qui ont la même envie que nous. Côté process de travail, ils s’avèrent simples et courts puisque les collaborateurs se connaissent tous et peuvent échanger facilement avec la Direction (nous tendons ici vers la notion d’entreprise libérée et de management plat). Il est bien plus simple d’obtenir une réponse et d’avoir un regard sur la stratégie de l’entreprise, ce qui donne d’ailleurs du sens au travail et permet d’offrir une très forte qualité de service aux clients. Pour ce qui est de l’environnement de travail, nous sommes plutôt sur la configuration d’une maison avec un coin de convivialité. La startup mise avant tout sur l’agilité, la compétence et l’engagement. La fierté que l’on peut ressentir quand on travaille pour un grand groupe est remplacée par la valorisation de l’impact personnel sur la trajectoire de l’entreprise. Le commercial d’un grand groupe a la responsabilité de son quota. Celui d’une PME a la responsabilité de faire vivre plusieurs familles.
Et la rémunération dans tout ça ?
Si les avantages paraissent plus nombreux dans les grandes entreprises, les salaires à l’entrée présentent peu d’écart, ce qui amène aux « prix du marché ». Pour ce qui est des évolutions de salaires, les grandes entreprises fonctionnent par « politiques d’augmentation » avec une très faible individualisation. Les start-ups vont pour leur part valoriser l’impact personnel et le partage des profits et parfois même du capital. Ces dernières peuvent finalement se montrer beaucoup plus généreuses et reconnaissantes.
Au regard de ces éléments, il semble donc que les start-ups continuent à gagner en attractivité en offrant toujours plus d’agilité et de territoire d’expression à leurs collaborateurs. Les atouts de ces entreprises plaident en leur faveur et permettent aux collaborateurs de vivre une expérience unique, de participer à la création de véritables projets d’entreprises, d’évoluer dans des structures agiles et de mesurer concrètement le fruit de leur travail.
Par M. de Martrin responsable du développement des compétences chez USERCUBE.
L’approche empirique des grands groupes
Les grandes entreprises offrent traditionnellement un certain nombre d’avantages.
Le premier et non des moindre, est la sécurité de l’emploi sur le long terme et la possibilité de « faire carrière » sans prendre le risque de changer de structure. L’idée répandue est que plus l’entreprise est grande, plus elle est solide même si l’actualité nous démontre le contraire chaque jour.
Les process de travail sont généralement rodés car éprouvés par le temps (mais souvent rigides) ce qui permet une intégration sans effort : il suffit de se laisser porter. Pour ce qui est des objectifs, ils sont précis et explicites, chacun sait ce qu’il doit faire. Là encore, l’effort d’intégration et le risque d’échec sont minimisés.
Quant aux avantages offerts aux salariés, on y trouve des comités d’entreprises avantageux, des cantines pour manger sain et pas cher ainsi qu’une politique d’augmentation salariale explicite et systématique. Les grandes entreprises apportent un certain prestige pour mais sont de plus en plus en décalage avec les nouvelles aspirations.
Quand on aime varier les plaisirs
Du côté des start-ups, les atouts sont foncièrement différents. La quantité de travail à fournir n’est pas à la même échelle et s’avère beaucoup plus variée. Les salariés étant moins nombreux, chacun est amené à dépasser ses fonctions initiales et à prendre des d’initiatives. En effet, l’agilité et l’autonomie des collaborateurs sont deux nécessités vitales pour une start up qui n’a pas les moyens d’entretenir un middle management de contrôle. Nous parlons beaucoup plus de potentiel et de confiance, ce qui permet d’aller sur des territoires jamais explorés, de gagner en responsabilités et d’évoluer rapidement. Un développeur informatique peut par exemple proposer des méthodes de travail, mettre en place des outils ou encore aider au recrutement. Les échanges sont passionnants puisque nous travaillons avec des personnes qui ont la même envie que nous. Côté process de travail, ils s’avèrent simples et courts puisque les collaborateurs se connaissent tous et peuvent échanger facilement avec la Direction (nous tendons ici vers la notion d’entreprise libérée et de management plat). Il est bien plus simple d’obtenir une réponse et d’avoir un regard sur la stratégie de l’entreprise, ce qui donne d’ailleurs du sens au travail et permet d’offrir une très forte qualité de service aux clients. Pour ce qui est de l’environnement de travail, nous sommes plutôt sur la configuration d’une maison avec un coin de convivialité. La startup mise avant tout sur l’agilité, la compétence et l’engagement. La fierté que l’on peut ressentir quand on travaille pour un grand groupe est remplacée par la valorisation de l’impact personnel sur la trajectoire de l’entreprise. Le commercial d’un grand groupe a la responsabilité de son quota. Celui d’une PME a la responsabilité de faire vivre plusieurs familles.
Et la rémunération dans tout ça ?
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