En effet, si la jeune pousse a déjà séduit 3 banques (2 aux États-Unis et 1 en Allemagne), il ne s'agit que d'établissements modestes. En comparaison, CommBank – qui représente un premier pas vers la concrétisation des ambitions de Ripple dans la région Asie-Pacifique – constitue un poids lourd : elle est une des « big 4 » australiennes, avec 45 000 collaborateurs et 8,65 milliards de dollars de profits. Voilà qui devrait donner à réfléchir à toutes les grandes institutions financières de la planète.
Naturellement, la banque ne se lance pas dans une aventure inconsidérée. Dans un premier temps, elle se contentera d'expérimenter la technologie de paiements internationaux de Ripple. Il ne s'agit cependant pas d'un simple test en vase clos, dans un coin de bureau : la solution sera effectivement mise en œuvre pour gérer les transferts de l'une des filiales internationales de CommBank, dans des conditions réelles (y compris du point de vue réglementaire). Un laboratoire in vivo, en quelque sorte.
Loin des préjugés qui dominent encore chez nombre de ses consœurs, l'australienne s'intéresse tout autant à la cryptodevise Bitcoin qu'à ses fondements technologiques – dont, en particulier, les applications de la « blockchain ». Ainsi, sur la première, ses responsables n'hésitent pas à envisager l'ajout de monnaies virtuelles à ses outils de change (mobiles, notamment), tandis que la collaboration avec Ripple s'inscrit plutôt dans les secondes. Dans tous les cas, elle considère, intelligemment, que seule la pratique permet de se forger une opinion éclairée, indispensable avant toute décision.
Cette initiative de CommBank – après celle du Nasdaq et quelques autres – confirme une tendance de fond qu'il devient difficile d'ignorer : les cryptodevises ont désormais leurs entrées dans les banques historiques. Le mouvement ne concerne, à ce stade, que des entreprises pionnières, capables de prendre des risques (mesurés, tout de même), familières des approches expérimentales et actives en matière d'innovation, mais il est appelé à prendre de l'ampleur, tellement les enjeux sont importants.
Il n'est pas si anodin que la mise en œuvre de CommBank cible les paiements internes : ce choix peut être perçu comme un cruel témoignage de la situation des systèmes en place et des opportunités d'optimisation considérables que peuvent offrir les technologies de rupture telles que le Bitcoin. Et, si ces dernières tiennent leur promesse, alors les premières banques qui les adopteront jouiront d'un extraordinaire avantage sur leurs concurrentes. Une perspective qui justifie certainement d'organiser quelques tests…
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Naturellement, la banque ne se lance pas dans une aventure inconsidérée. Dans un premier temps, elle se contentera d'expérimenter la technologie de paiements internationaux de Ripple. Il ne s'agit cependant pas d'un simple test en vase clos, dans un coin de bureau : la solution sera effectivement mise en œuvre pour gérer les transferts de l'une des filiales internationales de CommBank, dans des conditions réelles (y compris du point de vue réglementaire). Un laboratoire in vivo, en quelque sorte.
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