Son étude dresse un état des lieux des grandes tendances à venir en matière de stratégie de cessions d’actifs pour les acteurs du secteur. L’enquête a été menée dans 56 pays (Etats-Unis, Europe, Asie-Pacifique, Moyen-Orient, Inde et Afrique).

Voici un résumé :

- Pour 53% des dirigeants interrogés, l’opportunité a été la raison principale de leur cession d’actifs, soit plus du double par rapport à l’année précédente (25%).

- 51% des dirigeants considèrent qu’ils n‘ont pas suffisamment exploité les programmes de règlementation obligatoires (CCAR, Solvency II, Bâle 3 etc.) mis en place au sein de leur organisation pour optimiser et améliorer le processus de cession d’un actif.

- 83% des dirigeants affirment que la mauvaise qualité des données obscurcit la pertinence et l’efficacité des analyses lors de la prise de décision de vente d’un actif.

- 51% des dirigeants pensent que les acheteurs les plus probables de leurs actifs sont les institutions financières venant de marchés émergents. Une évolution majeure par rapport à l’année précédente où les concurrents domestiques étaient considérés comme les acheteurs prédominants.

- 69% des dirigeants prévoient d'investir dans la modélisation prédictive car elle apparaît aujourd’hui comme l'un des outils les plus précis pour évaluer la performance future d’un actif et le céder au mieux.

- 68% des institutions financières ont modifié leur approche traditionnelle de cession d’actifs en renforçant le rôle joué par les équipes chargées de la règlementation et des risques. Ces dernières permettront d’anticiper les difficultés potentielles, en amont du processus de cession.

- 56% des répondants du secteur envisagent de céder des actifs dans les 2 prochaines années.

- 66% des répondants du secteur s’attendent à voir une augmentation du nombre de vendeurs proactifs en 2016 et 62% s’attendent à une augmentation du nombre de ventes forcées.

Jean-Michel Pailles et Cyril de Beco, Associés EY, précisent : « La place impartie à l’opportunisme est une donnée clé de cette étude. Les entreprises du secteur ont cependant tout intérêt à anticiper et bien préparer les opérations de cession d’actifs. 58% déclarent qu’un mauvais processus de revue de portefeuille n’a pas permis de conclure une cession ».

Pour aller plus loin, téléchargez l’étude globale ci-dessous (PDF 24 pages en anglais).

Laurent Leloup
Fondateur Finyear Group
Expert Blockchain auprès du Pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION
Président France Blocktech, association française des acteurs et de l'écosystème blockchain.

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