Sans trésorerie, il n’y a qu’un pas à franchir pour entamer une procédure de liquidation judiciaire. Elle représente le nerf de la guerre pour les entreprises et la tâche n’est pas simple : en une décennie, elles ont vu leur gestion de trésorerie bouleversée ; principalement suite à la crise financière de 2008 et à l’avènement des technologies numériques. Ces grands changements marquent une tendance de fond que les institutions financières ont largement ressentie. Aujourd’hui, plusieurs questions se posent : de quelle manière le secteur s’est adapté à ces secousses et quelles leçons en tirer ? Car bien qu’aujourd’hui les Directeurs Financiers et les banques déploient une véritable « stratégie de gestion du cash », il est important qu’ils soient en mesure d’anticiper les évolutions futures.
Aversion au risque : la prise de conscience des entreprises
Si, avant la crise financière, les grandes entreprises recherchaient des solutions dans le but d’optimiser au maximum la rentabilité de leur trésorerie, la tolérance au risque a grandement évolué depuis. En se basant sur les composantes principales de plusieurs primes de risques, la Banque de France (Documents et Débats n°2 – fev/09) a estimé que l’aversion au risque a été multipliée par plus de 25 entre 2007 et 2009. Les placements risqués sont majoritairement écartés.
Intensification de la fraude
Alors que les effets de la crise se faisaient pleinement ressentir sur l’économie, la fraude aux entreprises est venue amplifier ce phénomène d’aversion au risque. L’essor massif des technologies dites « digitales » représente ainsi, avec le développement de nouveaux canaux de paiement et produits, un effet d’aubaine et de nouveaux axes d’attaque pour les fraudeurs. L’effet est sans appel : le vol de données s’est intensifié de plus de 78% pour la seule année 2014 (d’après le CNRS).
La réaction des entreprises
Face aux mouvements erratiques de l’économie et la professionnalisation de la fraude, les entreprises ont plus que jamais besoin de sélectionner les banques les plus solides. Afin de mieux sélectionner leurs partenaires, elles n’analysent plus seulement la performance commerciale et la solidité des banques. La politique de conformité avec la législation internationale, la solidité opérationnelle et la capacité à répondre aux situations de crise sont aussi analysées.
La stratégie des banques
Ces grands changements impactent les banques en profondeur qui mettent désormais en place des plans précis pour réagir le plus rapidement possible aux éventuelles crises. Elles investissent dans des plans de continuité d’activité, la sécurisation des transactions, les nouveaux moyens de paiement ainsi que dans l’électronique bancaire.
Avec le fort développement de ce que l’on appelle les « fintechs », ces start-ups de la finance, il est envisageable que le rôle des institutions financières en tant qu’intermédiaire dans les transactions des entreprises soit en partie remis en cause. Pour faire face à cette menace, les banques devront évoluer une nouvelle fois, plus rapidement. De nouveaux business models devront être choisis pour pallier à la désintermédiation.
Un moyen pour y parvenir serait qu’elles entrent dans cette course avec les fintechs afin de proposer des innovations disruptives ; tout en utilisant la force provenant de leur réseau et de leur expérience. La blockchain constitue à ce jour une excellente opportunité : cette technologie pourrait permettre de créer un ou plusieurs réseaux sécurisés à l’instar de SWIFT (réseau privé sécurisé permettant aux institutions d’échanger des informations) qui serait moins onéreux à mettre en place, évolutif, plus transparent et sécurisé. Chaque banque pourrait ainsi créer une offre d’électronique bancaire qui viendrait apporter une véritable valeur ajoutée aux entreprises. Si le modèle traditionnel de la banque fut secoué par la crise économique et l’avènement du Digital, il le sera encore à l’avenir mais les institutions seront mieux préparées.
Aversion au risque : la prise de conscience des entreprises
Si, avant la crise financière, les grandes entreprises recherchaient des solutions dans le but d’optimiser au maximum la rentabilité de leur trésorerie, la tolérance au risque a grandement évolué depuis. En se basant sur les composantes principales de plusieurs primes de risques, la Banque de France (Documents et Débats n°2 – fev/09) a estimé que l’aversion au risque a été multipliée par plus de 25 entre 2007 et 2009. Les placements risqués sont majoritairement écartés.
Intensification de la fraude
Alors que les effets de la crise se faisaient pleinement ressentir sur l’économie, la fraude aux entreprises est venue amplifier ce phénomène d’aversion au risque. L’essor massif des technologies dites « digitales » représente ainsi, avec le développement de nouveaux canaux de paiement et produits, un effet d’aubaine et de nouveaux axes d’attaque pour les fraudeurs. L’effet est sans appel : le vol de données s’est intensifié de plus de 78% pour la seule année 2014 (d’après le CNRS).
La réaction des entreprises
Face aux mouvements erratiques de l’économie et la professionnalisation de la fraude, les entreprises ont plus que jamais besoin de sélectionner les banques les plus solides. Afin de mieux sélectionner leurs partenaires, elles n’analysent plus seulement la performance commerciale et la solidité des banques. La politique de conformité avec la législation internationale, la solidité opérationnelle et la capacité à répondre aux situations de crise sont aussi analysées.
La stratégie des banques
Ces grands changements impactent les banques en profondeur qui mettent désormais en place des plans précis pour réagir le plus rapidement possible aux éventuelles crises. Elles investissent dans des plans de continuité d’activité, la sécurisation des transactions, les nouveaux moyens de paiement ainsi que dans l’électronique bancaire.
Avec le fort développement de ce que l’on appelle les « fintechs », ces start-ups de la finance, il est envisageable que le rôle des institutions financières en tant qu’intermédiaire dans les transactions des entreprises soit en partie remis en cause. Pour faire face à cette menace, les banques devront évoluer une nouvelle fois, plus rapidement. De nouveaux business models devront être choisis pour pallier à la désintermédiation.
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