Qui sont les plus impactés ? Le front-office : ces postes ont subi la plus forte baisse avec -38% par rapport à l'année précédente, contre une baisse de -15% pour les employés du middle-office et une baisse de seulement -2% pour ceux du back-office. Les montants des bonus du front office sont toujours plus élevés mais l'écart s'est résolument rétréci en faveur de ces salariés qui gardent le navire à flot.
Par ailleurs, Wall Street continue d’augmenter la place du risque dans son modèle de rémunération. 2012 a vu une augmentation du nombre d'employés de Wall Street sujets à des bonus soumis aux résultats et à des versements de leur bonus en différé. Ainsi, cette année, 13% des personnes interrogées déclarent qu’au moins une partie de leur prime a été soumise aux résultats, contre seulement 7% en 2011, et 23% révèlent que la partie variable de leur rémunération a été différée contre 19% l’année précédente.
Dans ce contexte de rémunération à la performance, les employés du secteur financier sont confrontés à une pression accrue. Que la performance de l’entreprise soit ou non la raison de la baisse des bonus, nombreux sont les professionnels de la finance à estimer que la performance de la société ne suffit plus à garantir un bon bonus : c’est aujourd’hui la performance personnelle mesurable qui importe.
Sans surprise, les responsables des ressources humaines vont avoir plus de difficultés à recruter en raison du manque de garantie concernant les niveaux de bonus . Les meilleurs profils seront plus difficiles à attirer, et se concentreront sur la négociation de leur salaire fixe. La baisse des bonus pourrait ainsi entraîner une conséquence non intentionnelle : l’augmentation de la part fixe des rémunérations.
Méthodologie
L’enquête a été menée du 7 janvier au 1er février 2013 auprès de 826 professionnels de la finance, éligibles aux bonus et connaissant le montant de leur bonus annuel.
eFinancialCareers.fr
Par ailleurs, Wall Street continue d’augmenter la place du risque dans son modèle de rémunération. 2012 a vu une augmentation du nombre d'employés de Wall Street sujets à des bonus soumis aux résultats et à des versements de leur bonus en différé. Ainsi, cette année, 13% des personnes interrogées déclarent qu’au moins une partie de leur prime a été soumise aux résultats, contre seulement 7% en 2011, et 23% révèlent que la partie variable de leur rémunération a été différée contre 19% l’année précédente.
Dans ce contexte de rémunération à la performance, les employés du secteur financier sont confrontés à une pression accrue. Que la performance de l’entreprise soit ou non la raison de la baisse des bonus, nombreux sont les professionnels de la finance à estimer que la performance de la société ne suffit plus à garantir un bon bonus : c’est aujourd’hui la performance personnelle mesurable qui importe.
Sans surprise, les responsables des ressources humaines vont avoir plus de difficultés à recruter en raison du manque de garantie concernant les niveaux de bonus . Les meilleurs profils seront plus difficiles à attirer, et se concentreront sur la négociation de leur salaire fixe. La baisse des bonus pourrait ainsi entraîner une conséquence non intentionnelle : l’augmentation de la part fixe des rémunérations.
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L’enquête a été menée du 7 janvier au 1er février 2013 auprès de 826 professionnels de la finance, éligibles aux bonus et connaissant le montant de leur bonus annuel.
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