Baisse coordonnée dans l’urgence
A 7 h, heure de New York (13 h, heure de Paris), la Fed et cinq autres banques centrales ont annoncé une réduction coordonnée de leurs taux directeurs de 50 pdb effective immédiatement. Participent à ce mouvement commun la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque du Canada (BoC), la Banque d’Angleterre (BoE), la Banque centrale européenne (BCE), la Banque centrale de Suède (Riksbank) et la Banque Nationale Suisse (SNB).
La Banque du Japon, dont le taux directeur s’établit à 0,50 %, ne participe pas au mouvement d’assouplissement monétaire global, mais elle fait savoir qu’elle apporte son soutien à cette décision.
Parallèlement, la Banque centrale de Chine a procédé à une baisse de 0,27 % de son principal taux directeur (taux à un an), qui passe à 6,93 %.
Dans un communiqué de presse commun, les banques centrales justifient leur geste par une intensification des tensions observées sur les marchés financiers, qui augmentent en retour les risques baissiers sur la croissance dans les économies concernées. La réduction du risque inflationniste est également mentionnée, en lien avec la baisse des prix des matières premières, mais aussi celle des différentes mesures des anticipations d’inflation. (cf. communiqué ci-dessous).
Un tel geste est exceptionnel par nature. On avait déjà assisté à des baisse de taux simultanées de plusieurs banques centrales après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 (50 pdb également). Ces actions n’étaient toutefois pas aussi bien coordonnées entre toutes les banques centrales puisque certaines avaient attendu près d’un mois avant de procéder à des baisses de taux, comme au Canada, ou en Australie par exemple. Par ailleurs, d’autres baisses de taux en ordre dispersé avaient suivi entre 2001 et 2003.
Un signal fort envoyé aux marchés
En elles-mêmes, les baisses de taux ne peuvent résoudre le problème de fond de paralysie des marchés monétaires. Mais, couplées aux mesures récentes qui permettent aux banques centrales de mobiliser plus de papier, elles visent à accroître la liquidité et à réduire le rationnement du crédit. Elles aident ainsi à rétablir la confiance entre les banques et plus encore, entre les banques et les institutionnels. Le retour de la confiance ne se décrète pas et aujourd’hui, personne n’est susceptible de dire quel élément catalyseur pourrait s’avérer décisif. En tous cas, les banques centrales restent mobilisées, ensemble.
Communiqué des banques centrales
« Tout au long de la crise financière actuelle, les banques centrales ont maintenu d'étroites consultations et collaboré à des mesures concertées sans précédent comme l'approvisionnement en liquidités afin de réduire les tensions sur les marchés financiers.
Les pressions inflationnistes ont commencé à se modérer dans un certain nombre de pays, par suite notamment du repli marqué des cours de l'énergie et d'autres produits de base. Les attentes d'inflation diminuent et demeurent arrimées à la stabilité des prix.
L'intensification récente de la crise financière a accru les risques à la baisse pesant sur la croissance et, partant, diminué davantage les risques à la hausse portant sur la stabilité des prix.
Un certain assouplissement des conditions monétaires à l'échelle du globe s'impose donc. En conséquence, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale des États-Unis, la Sveriges Riksbank et la Banque nationale suisse ont annoncé aujourd'hui une réduction de leurs taux directeurs. La Banque du Japon a dit appuyer fermement ces mesures de politique monétaire. »
(Source : BoC)
Crédit Agricole S.A. — Direction des Études Économiques
www.credit-agricole.com
Cette publication reflète l’opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d’être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l’information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l’une de ses filiales ou d’une Caisse Régionale. Le Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l’exactitude, ni l’exhaustivité de ces opinions comme des sources d’informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d’informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l’utilisation des informations contenues dans cette publication.
A 7 h, heure de New York (13 h, heure de Paris), la Fed et cinq autres banques centrales ont annoncé une réduction coordonnée de leurs taux directeurs de 50 pdb effective immédiatement. Participent à ce mouvement commun la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque du Canada (BoC), la Banque d’Angleterre (BoE), la Banque centrale européenne (BCE), la Banque centrale de Suède (Riksbank) et la Banque Nationale Suisse (SNB).
La Banque du Japon, dont le taux directeur s’établit à 0,50 %, ne participe pas au mouvement d’assouplissement monétaire global, mais elle fait savoir qu’elle apporte son soutien à cette décision.
Parallèlement, la Banque centrale de Chine a procédé à une baisse de 0,27 % de son principal taux directeur (taux à un an), qui passe à 6,93 %.
Dans un communiqué de presse commun, les banques centrales justifient leur geste par une intensification des tensions observées sur les marchés financiers, qui augmentent en retour les risques baissiers sur la croissance dans les économies concernées. La réduction du risque inflationniste est également mentionnée, en lien avec la baisse des prix des matières premières, mais aussi celle des différentes mesures des anticipations d’inflation. (cf. communiqué ci-dessous).
Un tel geste est exceptionnel par nature. On avait déjà assisté à des baisse de taux simultanées de plusieurs banques centrales après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 (50 pdb également). Ces actions n’étaient toutefois pas aussi bien coordonnées entre toutes les banques centrales puisque certaines avaient attendu près d’un mois avant de procéder à des baisses de taux, comme au Canada, ou en Australie par exemple. Par ailleurs, d’autres baisses de taux en ordre dispersé avaient suivi entre 2001 et 2003.
Un signal fort envoyé aux marchés
En elles-mêmes, les baisses de taux ne peuvent résoudre le problème de fond de paralysie des marchés monétaires. Mais, couplées aux mesures récentes qui permettent aux banques centrales de mobiliser plus de papier, elles visent à accroître la liquidité et à réduire le rationnement du crédit. Elles aident ainsi à rétablir la confiance entre les banques et plus encore, entre les banques et les institutionnels. Le retour de la confiance ne se décrète pas et aujourd’hui, personne n’est susceptible de dire quel élément catalyseur pourrait s’avérer décisif. En tous cas, les banques centrales restent mobilisées, ensemble.
Communiqué des banques centrales
« Tout au long de la crise financière actuelle, les banques centrales ont maintenu d'étroites consultations et collaboré à des mesures concertées sans précédent comme l'approvisionnement en liquidités afin de réduire les tensions sur les marchés financiers.
Les pressions inflationnistes ont commencé à se modérer dans un certain nombre de pays, par suite notamment du repli marqué des cours de l'énergie et d'autres produits de base. Les attentes d'inflation diminuent et demeurent arrimées à la stabilité des prix.
L'intensification récente de la crise financière a accru les risques à la baisse pesant sur la croissance et, partant, diminué davantage les risques à la hausse portant sur la stabilité des prix.
Un certain assouplissement des conditions monétaires à l'échelle du globe s'impose donc. En conséquence, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale des États-Unis, la Sveriges Riksbank et la Banque nationale suisse ont annoncé aujourd'hui une réduction de leurs taux directeurs. La Banque du Japon a dit appuyer fermement ces mesures de politique monétaire. »
(Source : BoC)
Crédit Agricole S.A. — Direction des Études Économiques
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Cette publication reflète l’opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d’être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l’information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l’une de ses filiales ou d’une Caisse Régionale. Le Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l’exactitude, ni l’exhaustivité de ces opinions comme des sources d’informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d’informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l’utilisation des informations contenues dans cette publication.
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