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Mardi 20 Janvier 2009

BARACK OBAMA ET LES ARMES A FEU

S’il y a au moins un secteur qui se porte bien, et même très bien, aux USA, et ce en pleine crise bancaire et financière, alors que des pans entiers de l’économie se fissurent et se brisent, c’est bien celui des armes à feu. A entendre les armuriers eux-mêmes et les analystes, on a rarement assisté dans l’histoire américaine récente, à l’histoire américaine tout court, à un tel accroissement soudain des ventes.


Constant Calvo
Constant Calvo
Lors de notre séjour aux USA, on avait pu remarquer qu’il y avait, étrangement, beaucoup de monde chez les armuriers locaux. On avait beau se dire qu’on était en période de soldes, et que les américains s’apprêtaient comme partout ailleurs dans le monde occidental à fêter Noël et la nouvelle année qui s’annonçait, on avait tout de même du mal à comprendre.

On s’étonnait et s’interrogeait : Que se passe-t-il ? Quelle est la peur qui saisit nombre de citoyens américains ? Quel est l’ennemi tant redouté au point qu’ils se précipitent urgemment chez leurs l’armuriers ? Où se trouve-t-il ? Quel est ce pays « voyou » qui abrite ce nouveau terroriste, l’Iran, l’Irak, le Pakistan ? Est-ce qu’on s’attend à une attaque imminente ?

Ou bien les américains seraient-ils saisis d’une irrépressible attaque de paranoïa ?

Renseignement pris, l’ennemi tant redouté ne se cachait nulle part ; il n’était pas non plus à l’extérieur de l’Amérique, mais bien à l’intérieur ; il allait bientôt, nous confiait-on, prendre d’ailleurs possession de la maison blanche. Son nom : Barak Obama.

On imagine notre étonnement ; nous avons demandé des explications.

On a ainsi appris que les ventes des armes à feu avaient décollé tout de suite après que Barack Obama eut remporté en novembre 2008 l’élection présidentielle.

Entre le 3 et le 9 novembre 2008, pour être précis, pour ne donner qu’un seul chiffre, et aussi effrayant que cela puisse nous paraître, le FBI avait enregistré près de 400.000 demandes de vérifications d’identité d’acheteurs potentiels, soit une augmentation de près de 50% par rapport à la même période de l’année précédente.

Bien que Barack Obama n’ait jamais, durant le cours de sa campagne électorale, exprimé la moindre intention de s’en prendre au puisant lobby que représente l’association NRA (National Riffle Association), ni laissé entendre qu’il pourrait être amené à le faire, beaucoup de citoyens américains craignent visiblement le contraire.

Posons froidement la question : les américains auraient-ils peur de leur nouveau président ?
Notre enquête nous a mené vers une piste intéressante, qu’on vous livre : La NRA croit savoir que l’ancien sénateur de l’Illinois devenu président des Etats-Unis d’Amérique se fera le promoteur d’un nouvel impôt sur l’achat des armes à feu. Elle s’en est émue.

Vrai ou faux ? S’agit-il d’un procès d’intention ? A moins qu’il ne s’agisse d’une opération marketing visant à faire exploser les ventes. Dans ce cas, disons-le tout net, c’est un coup de maître. On a beaucoup aimé la créativité dont ont fait preuve certains armuriers en cette paisible période de fêtes pour attirer le chaland; et on a notamment beaucoup admiré ces affiches sur lesquelles on pouvait lire « Soldes Ben Laden/ Obama » !

Benjamin Franklin, l'un des auteurs, avec George Washington et Thomas Jefferson, de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis et, également, l’un de ses signataires, aurait un jour déclaré à peu près ceci, que la constitution américaine sera sans doute, après cent ans de bons et loyaux services, devenue obsolète.

Chacun sait que les américains tiennent au fameux deuxième amendement de leur constitution comme à la prunelle de leurs yeux.

Mais se pourrait-il que Barack Obama le remette en question ? Osera-t-il ?

Et se pourrait-il que Benjamin Franklin, le génial, diplomate, homme d’état, éditeur, inventeur, philanthrope et révolutionnaire, ait eu raison ? L’avenir nous le dira.

Quoiqu’il en soit, nul doute que le 44ème président des Etats-Unis d’Amérique va avoir sur ce dossier brûlant, comme sur tant d’autres, du pain sur la planche.

Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com

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