Près de 57 700 entreprises ont fait l’objet d’une procédure collective (publiée au Bodacc), chiffre le plus élevé depuis 1997 (61 000). 218800 salariés sont directement concernés. Après une hausse de 6% en 2007, les défaillances d’entreprises en France ont progressé de 15 % en 2008, conséquence de l’accélération de la détérioration de l’environnement économique et financier au deuxième semestre en France et à l’international. La remontée des faillites d’entreprises en France est en ligne avec la tendance constatée dans la plupart des pays industrialisés.
La progression de la sinistralité s’est propagée à l’ensemble des entreprises sans distinction de taille, avec cependant une accélération du nombre d’entreprises employant plus de 100 salariés (+52 %) et des « grandes défaillances » avec 209 sociétés réalisant un chiffre d’affaires de plus de 15 millions d’euros contre 117 recensées en 2007. Hausse également observée dans toutes les régions et tous les secteurs d’activité y compris l’industrie qui avait
jusqu’à ces derniers mois assez bien résisté. Les conséquences sur l’emploi n’en sont que plus lourdes : en 2008 ce sont près de 218 800 salariés (+26%) directement concernés par la défaillance de leur entreprise.
Evolutions sectorielles : tous les secteurs sont concernés
- L’industrie est à son tour affectée avec une remontée globale des défaillances (+4 %), qui masque des évolutions plus marquées dans l’agro alimentaire (+9 %), l’industrie automobile (+38 %) ou les biens d’équipement (+17 %). Cette situation est la conséquence de la chute de la production au 4ème trimestre 2008, avec le repli des exportations.
- Les secteurs de la construction et de l’immobilier qui comptent pour 29 % dans l’ensemble des défaillances, portent l’essentiel de la hausse de la sinistralité (respectivement +22 % et +48 %) et subissent de plein fouet le retournement du marché immobilier.
- Dans le transport le nombre de faillites ne cesse d’augmenter (+23 %) avec même une accélération au cours du 4ème trimestre 2008.
- La hausse des défaillances dans l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail (respectivement +26 % et +23 %), confirme l’essoufflement des dépenses des ménages, lié au ralentissement du pouvoir d’achat de leurs revenus. Les défaillances dans ces deux secteurs représentent près de 1/4 des défaillances.
Evolutions régionales : hausse de plus de 20 % dans 9 régions
La remontée de la sinistralité est constatée dans toutes les régions. Quinze régions enregistrent des progressions supérieures à la moyenne nationale (+15,4 %), les plus fortes reprises (supérieures à 20 % dans 9 régions) affectant la Corse, le Limousin, le Midi-Pyrénées, la Bretagne, l’Auvergne, le Centre, le Nord Pas de Calais, la Bourgogne et la Picardie. En Ile de France (21 % des défaillances nationales) la progression des procédures atteint 8%.
Evolution par procédures : progression des sauvegardes
Les liquidations (+16 %) et les redressements (+13 %) représentent respectivement 67 % et 32 % des jugements prononcés, les sauvegardes restent limitées à 1 % des jugements, mais leur nombre a nettement progressé en 2008, particulièrement en décembre (103 sauvegardes contre en moyenne 53 par mois). On dénombre, au 31/12/2008, 1634 sauvegardes jugées depuis le 1er janvier 2006 et publiées au Bodacc, dont 693 en 2008 (505 en 2007). Les tribunaux des régions Rhône-Alpes et Paca arrivent toujours en tête pour le nombre de sauvegardes prononcées (respectivement 20 % et 14 %), devant ceux de l’Ile
de France (10 % des sauvegardes). Evolution du nombre de défaillances, en date de publication BODACC Grandes défaillances (entreprises défaillantes avec un CA >15 ME)
La progression de la sinistralité s’est propagée à l’ensemble des entreprises sans distinction de taille, avec cependant une accélération du nombre d’entreprises employant plus de 100 salariés (+52 %) et des « grandes défaillances » avec 209 sociétés réalisant un chiffre d’affaires de plus de 15 millions d’euros contre 117 recensées en 2007. Hausse également observée dans toutes les régions et tous les secteurs d’activité y compris l’industrie qui avait
jusqu’à ces derniers mois assez bien résisté. Les conséquences sur l’emploi n’en sont que plus lourdes : en 2008 ce sont près de 218 800 salariés (+26%) directement concernés par la défaillance de leur entreprise.
Evolutions sectorielles : tous les secteurs sont concernés
- L’industrie est à son tour affectée avec une remontée globale des défaillances (+4 %), qui masque des évolutions plus marquées dans l’agro alimentaire (+9 %), l’industrie automobile (+38 %) ou les biens d’équipement (+17 %). Cette situation est la conséquence de la chute de la production au 4ème trimestre 2008, avec le repli des exportations.
- Les secteurs de la construction et de l’immobilier qui comptent pour 29 % dans l’ensemble des défaillances, portent l’essentiel de la hausse de la sinistralité (respectivement +22 % et +48 %) et subissent de plein fouet le retournement du marché immobilier.
- Dans le transport le nombre de faillites ne cesse d’augmenter (+23 %) avec même une accélération au cours du 4ème trimestre 2008.
- La hausse des défaillances dans l’hôtellerie-restauration et le commerce de détail (respectivement +26 % et +23 %), confirme l’essoufflement des dépenses des ménages, lié au ralentissement du pouvoir d’achat de leurs revenus. Les défaillances dans ces deux secteurs représentent près de 1/4 des défaillances.
Evolutions régionales : hausse de plus de 20 % dans 9 régions
La remontée de la sinistralité est constatée dans toutes les régions. Quinze régions enregistrent des progressions supérieures à la moyenne nationale (+15,4 %), les plus fortes reprises (supérieures à 20 % dans 9 régions) affectant la Corse, le Limousin, le Midi-Pyrénées, la Bretagne, l’Auvergne, le Centre, le Nord Pas de Calais, la Bourgogne et la Picardie. En Ile de France (21 % des défaillances nationales) la progression des procédures atteint 8%.
Evolution par procédures : progression des sauvegardes
Les liquidations (+16 %) et les redressements (+13 %) représentent respectivement 67 % et 32 % des jugements prononcés, les sauvegardes restent limitées à 1 % des jugements, mais leur nombre a nettement progressé en 2008, particulièrement en décembre (103 sauvegardes contre en moyenne 53 par mois). On dénombre, au 31/12/2008, 1634 sauvegardes jugées depuis le 1er janvier 2006 et publiées au Bodacc, dont 693 en 2008 (505 en 2007). Les tribunaux des régions Rhône-Alpes et Paca arrivent toujours en tête pour le nombre de sauvegardes prononcées (respectivement 20 % et 14 %), devant ceux de l’Ile
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Euler Hermes est le leader mondial de l’assurance-crédit et l’un des leaders de la caution et du recouvrement de créances commerciales. Avec 6 000 salariés présents dans plus de 50 pays, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste clients et a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 2,1 milliards d’euros en 2007. Euler Hermes a développé un réseau international de surveillance permettant d’analyser la stabilité financière de 40 millions d’entreprises. Le Groupe garantit pour 800 milliards d’euros de transactions commerciales dans le monde.
Filiale d’AGF, membre du groupe Allianz, Euler Hermes est coté à Euronext Paris. Le Groupe et ses principales filiales d’assurance-crédit sont notés AA- par Standard & Poor’s.
www.eulerhermes.fr
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