L'économie brésilienne montre des signes de reprise au second semestre 2012 et cette tendance devrait s’accentuer en 2013. Cette reprise est en grande partie due au redressement de ses ventes sur les marchés extérieurs, en particulier la Chine, une augmentation du prix des matières premières et une reprise relative quoiqu’encore incertaine de l'économie mondiale. En outre, l'anticipation de l’augmentation des dépenses publiques en perspective de la Coupe du Monde de la FIFA en 2014 et des Jeux Olympiques de 2016 devrait se traduire par une hausse de 4 à 5 % du PIB.
De nombreux indicateurs économiques laissent présager une amélioration des conditions économiques, y compris une nouvelle baisse de l'inflation, qui était déjà tombée à 5,4 % en octobre et un taux de chômage qui, en tombant à 5,4 % en septembre, avoisinait un plancher record. Sur fond de revenus moyens à la hausse, cette situation est favorable à la consommation intérieure. Au cours de la dernière année, le Real Brésilien (BRL) s'est stabilisé au terme d’une période allant de 2009 à mi-2011 et durant laquelle celui-ci a gagné près de 50 % face au dollar américain, rendant les importations vers le Brésil plus attractives.
La conjonction de ces facteurs augmente également le potentiel d’attraction du Brésil en tant que marché d'exportation, et ce d'autant que les marchés de destination habituels stagnent ou se contractent. Cependant, comme avec tout marché étranger, le succès des exportations vers le Brésil peut n’être que passager à défaut d’une bonne préparation et de mesures de précaution. Au T3 de 2012, 7,9 % des paiements effectués par les consommateurs et 5,9 % des paiements effectués par les entreprises au Brésil étaient payés avec plus de 90 jours de retard. Soulignons qu’en 126ème position sur les 183 pays de l'indice 2012 de la facilité à faire des affaires de la Banque mondiale, le Brésil se place en mauvaise position.
Atradius a mis en place un ensemble de précieuses informations pour aider les entreprises souhaitant développer des échanges commerciaux avec des entreprises brésiliennes. Celles-ci tiennent en deux publications - « Le succès de vos relations commerciales avec le Brésil » et le « Rapport pays - Brésil » - auxquelles s’ajoute un webinaire en direct intitulé « Les clés de la réussite commerciale avec le Brésil » (qui sera disponible en streaming sur Internet le 28 novembre), dans lequel des experts en relations commerciales avec le Brésil discuteront de nombreuses questions-clés à prendre en considération par les exportateurs vers le Brésil.
« Réussir ses affaires avec le Brésil » met en relief 10 principes clés à prendre en considération au moment de conclure un contrat d'exportation avec une société au Brésil, voire même encore avant. Parmi les thèmes abordés figurent, entre autres :
- la compréhension de la culture sociale et commerciale du Brésil afin d'assurer une préparation optimale de la négociation et répondre aux attentes des clients
- prendre conscience des règlements locaux – ils coûtent parfois cher – susceptibles d’influer sur les ventes
- respecter la législation, même lorsque le contrat est basé sur les lois d'un autre pays
- s'assurer que le représentant de l'acheteur signant le contrat de vente soit autorisé à le faire
- protéger le chiffre d'affaires contre le risque de non-paiement
Le Rapport sur le Brésil décrit la conjoncture économique et les conditions commerciales du pays en fournissant des informations essentielles susceptibles d’améliorer le credit management. Dans l'ensemble, la politique macroéconomique du Brésil s’est avérée solide, mais de nombreuses faiblesses structurelles comme son régime fiscal complexe et lourd, le manque de souplesse fiscale, la rigidité du droit du travail et la réglementation excessive entravent le développement économique à long terme. La médiocrité des infrastructures du pays a déjà entravé sa croissance.
À court terme, la demande intérieure devrait être stimulée par des taux d'intérêt plus bas et la relance budgétaire supplémentaire offerte ces derniers mois. En 2013, la croissance devrait renouer avec les 4,2 %, vu la reprise de la consommation des ménages, des investissements des entreprises et de la demande extérieure - notamment celle de l’Asie. Toutefois, on s’attend à ce que cette reprise s’accompagne d’une reprise inflationniste (en 2013, l’inflation devrait atteindre 5,7 %), un effet secondaire négatif qui pourrait forcer la politique monétaire à redevenir plus restrictive. A moyen terme, les investissements dans les infrastructures destinées à la Coupe du Monde, aux Jeux Olympiques et dans des champs pétroliers offshore contribueront à l'activité économique réelle, et espérons-le à des extra recettes en devises. Atradius prévoit un taux de croissance économique de 4 % à 5 % pour 2014 et 2015.
Atradius
De nombreux indicateurs économiques laissent présager une amélioration des conditions économiques, y compris une nouvelle baisse de l'inflation, qui était déjà tombée à 5,4 % en octobre et un taux de chômage qui, en tombant à 5,4 % en septembre, avoisinait un plancher record. Sur fond de revenus moyens à la hausse, cette situation est favorable à la consommation intérieure. Au cours de la dernière année, le Real Brésilien (BRL) s'est stabilisé au terme d’une période allant de 2009 à mi-2011 et durant laquelle celui-ci a gagné près de 50 % face au dollar américain, rendant les importations vers le Brésil plus attractives.
La conjonction de ces facteurs augmente également le potentiel d’attraction du Brésil en tant que marché d'exportation, et ce d'autant que les marchés de destination habituels stagnent ou se contractent. Cependant, comme avec tout marché étranger, le succès des exportations vers le Brésil peut n’être que passager à défaut d’une bonne préparation et de mesures de précaution. Au T3 de 2012, 7,9 % des paiements effectués par les consommateurs et 5,9 % des paiements effectués par les entreprises au Brésil étaient payés avec plus de 90 jours de retard. Soulignons qu’en 126ème position sur les 183 pays de l'indice 2012 de la facilité à faire des affaires de la Banque mondiale, le Brésil se place en mauvaise position.
Atradius a mis en place un ensemble de précieuses informations pour aider les entreprises souhaitant développer des échanges commerciaux avec des entreprises brésiliennes. Celles-ci tiennent en deux publications - « Le succès de vos relations commerciales avec le Brésil » et le « Rapport pays - Brésil » - auxquelles s’ajoute un webinaire en direct intitulé « Les clés de la réussite commerciale avec le Brésil » (qui sera disponible en streaming sur Internet le 28 novembre), dans lequel des experts en relations commerciales avec le Brésil discuteront de nombreuses questions-clés à prendre en considération par les exportateurs vers le Brésil.
« Réussir ses affaires avec le Brésil » met en relief 10 principes clés à prendre en considération au moment de conclure un contrat d'exportation avec une société au Brésil, voire même encore avant. Parmi les thèmes abordés figurent, entre autres :
- la compréhension de la culture sociale et commerciale du Brésil afin d'assurer une préparation optimale de la négociation et répondre aux attentes des clients
- prendre conscience des règlements locaux – ils coûtent parfois cher – susceptibles d’influer sur les ventes
- respecter la législation, même lorsque le contrat est basé sur les lois d'un autre pays
- s'assurer que le représentant de l'acheteur signant le contrat de vente soit autorisé à le faire
- protéger le chiffre d'affaires contre le risque de non-paiement
Le Rapport sur le Brésil décrit la conjoncture économique et les conditions commerciales du pays en fournissant des informations essentielles susceptibles d’améliorer le credit management. Dans l'ensemble, la politique macroéconomique du Brésil s’est avérée solide, mais de nombreuses faiblesses structurelles comme son régime fiscal complexe et lourd, le manque de souplesse fiscale, la rigidité du droit du travail et la réglementation excessive entravent le développement économique à long terme. La médiocrité des infrastructures du pays a déjà entravé sa croissance.
À court terme, la demande intérieure devrait être stimulée par des taux d'intérêt plus bas et la relance budgétaire supplémentaire offerte ces derniers mois. En 2013, la croissance devrait renouer avec les 4,2 %, vu la reprise de la consommation des ménages, des investissements des entreprises et de la demande extérieure - notamment celle de l’Asie. Toutefois, on s’attend à ce que cette reprise s’accompagne d’une reprise inflationniste (en 2013, l’inflation devrait atteindre 5,7 %), un effet secondaire négatif qui pourrait forcer la politique monétaire à redevenir plus restrictive. A moyen terme, les investissements dans les infrastructures destinées à la Coupe du Monde, aux Jeux Olympiques et dans des champs pétroliers offshore contribueront à l'activité économique réelle, et espérons-le à des extra recettes en devises. Atradius prévoit un taux de croissance économique de 4 % à 5 % pour 2014 et 2015.
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