Dans sa présentation de la banque qu’il préside, M. Dupont a indiqué que son groupe spécialisé, entre autres, dans le financement des PME entend mettre en Algérie, à travers ses agences bancaires de Natixis-Banque Populaire, ’’un système de banque de proximité avec les entreprises algériennes’’ à l’instar de ses agences en France. Créée en 2006, Natixis est la filiale commune du groupe Banque Populaire et du groupe Caisse d’Epargne.
Intervenant à son tour, le président de la Coface (organisme français chargé des crédits a l’exportation) a indiqué qu’outre l’aide qu’elle a apportée aux entreprises algériennes importatrices à obtenir un crédit de leur fournisseur étranger, elle a aussi mis son expertise à la disposition de l’assureur crédit public algérien Cagex pour aider les entreprises exportatrices algériennes.
Selon ses explications, grâce aux outils Coface, l’exportateur algérien assuré à la Cagex dispose exactement des mêmes outils d’analyse et de garantie du risque sur ses clients à l’étranger que s’il était un exportateur français ou allemand client de la Coface. Evoquant l’installation d’une représentation de Coface en Algérie en octobre 2006 à travers la société de services ’’Coface Algérie Services’’ (CALS), M. David a indiqué que l’offre d’assurance crédit domestique qu’elle développe avec la Cagex renforce l’attractivité de l’Algérie pour les entreprises qui veulent y investir. Il a, également, considéré que l’Algérie a ’’un gros potentiel de développement’’ en rappelant que selon une notation de court terme en sept échelles de risques, de A à D, l’Algérie est classée en A4.
Questionné par l’APS sur l’utilité du critère de ces bonne notations du risque-Algérie dans la prise de décision d’un investisseur alors que les investissements français sont encore en deçà du potentiel de développement en Algérie, M. David a répondu que cette catégorie de notation est en réalité une notation à court terme du risque d’un pays et qui constitue, donc, une référence pour les exportateurs français.
De par la nature de leurs activités, les investisseurs potentiels, a-t-il ajouté, se réfèrent plutôt aux notations à moyen et long termes. Le président de la Coface a indiqué, toutefois, que dans le cadre des échanges internationaux, il a constaté que les entreprises étrangères sont en train de passer de l’exportation à l’investissement en Algérie. Selon les chiffres qu’il a avancés, l’année 2006 a connu une très forte hausse des investissements français en Algérie qui sont passés de 140 millions d’euros en 2005 à 294 millions d’euros en 2006, soit une augmentation de 111% sur un an.
Evoquant les nouvelles activités financières que la Coface entend introduire en Algérie, M. David a avancé que son organisme a l’ambition d’aider au financement des entreprises algériennes par l’affacturage et le crédit bancaire.
M. David a indiqué, par ailleurs, que pour la première fois à l’échelle maghrébine, la Coface va organiser en 2008 à Alger une rencontre internationale sur le risque-pays.
EL MOUDJAHID
Intervenant à son tour, le président de la Coface (organisme français chargé des crédits a l’exportation) a indiqué qu’outre l’aide qu’elle a apportée aux entreprises algériennes importatrices à obtenir un crédit de leur fournisseur étranger, elle a aussi mis son expertise à la disposition de l’assureur crédit public algérien Cagex pour aider les entreprises exportatrices algériennes.
Selon ses explications, grâce aux outils Coface, l’exportateur algérien assuré à la Cagex dispose exactement des mêmes outils d’analyse et de garantie du risque sur ses clients à l’étranger que s’il était un exportateur français ou allemand client de la Coface. Evoquant l’installation d’une représentation de Coface en Algérie en octobre 2006 à travers la société de services ’’Coface Algérie Services’’ (CALS), M. David a indiqué que l’offre d’assurance crédit domestique qu’elle développe avec la Cagex renforce l’attractivité de l’Algérie pour les entreprises qui veulent y investir. Il a, également, considéré que l’Algérie a ’’un gros potentiel de développement’’ en rappelant que selon une notation de court terme en sept échelles de risques, de A à D, l’Algérie est classée en A4.
Questionné par l’APS sur l’utilité du critère de ces bonne notations du risque-Algérie dans la prise de décision d’un investisseur alors que les investissements français sont encore en deçà du potentiel de développement en Algérie, M. David a répondu que cette catégorie de notation est en réalité une notation à court terme du risque d’un pays et qui constitue, donc, une référence pour les exportateurs français.
De par la nature de leurs activités, les investisseurs potentiels, a-t-il ajouté, se réfèrent plutôt aux notations à moyen et long termes. Le président de la Coface a indiqué, toutefois, que dans le cadre des échanges internationaux, il a constaté que les entreprises étrangères sont en train de passer de l’exportation à l’investissement en Algérie. Selon les chiffres qu’il a avancés, l’année 2006 a connu une très forte hausse des investissements français en Algérie qui sont passés de 140 millions d’euros en 2005 à 294 millions d’euros en 2006, soit une augmentation de 111% sur un an.
Evoquant les nouvelles activités financières que la Coface entend introduire en Algérie, M. David a avancé que son organisme a l’ambition d’aider au financement des entreprises algériennes par l’affacturage et le crédit bancaire.
M. David a indiqué, par ailleurs, que pour la première fois à l’échelle maghrébine, la Coface va organiser en 2008 à Alger une rencontre internationale sur le risque-pays.
EL MOUDJAHID
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