Un fort sentiment d’inquiétude à l’égard des risques cyber
L’étude révèle que deux Français sur trois considèrent qu’en France, le risque de catastrophe nucléaire ou d’accident industriel en raison d’une cyberattaque, est important. Dans un contexte géopolitique particulièrement incertain, les Français se montrent inquiets face aux risques globaux de cyberattaques, une arme devenue de plus en plus courante dans les conflits modernes. 82 % des Français se disent inquiets face aux risques d’une cyberattaque dans le monde et 79 % en France.
Les Français s’inquiètent des conséquences possibles de potentielles cyberattaques, telles une éventuelle paralysie des services, que ce soient les services administratifs (72 %) ou les services d’urgence (71 %), ainsi qu’une potentielle coupure d’électricité sur l’ensemble du territoire (69 %). Dans une moindre mesure ils craignent aussi la possibilité d’une catastrophe (66 %), qu’il s’agisse d’une catastrophe nucléaire ou industrielle, ou d’une rupture des chaines d’approvisionnement alimentaire (59 %).
Un Français sur trois a déjà été victime d’un piratage réussi sur internet
Loin d’être une menace abstraite, les risques liés à la cybersécurité concernent un grand nombre de Français. Ils sont très nombreux à avoir expérimenté des situations à risque. En effet, près d’un Français sur deux (48 %) a déjà fait l’objet d’une tentative de piratage. Près d’un sur trois (31 %) a été victime d’une agression qui a réussi. Parmi les risques possibles, la perspective d’un piratage de leurs données bancaires sur Internet qui aboutirait à un vol parait particulièrement anxiogène (75 % se disent inquiets par cette possibilité, dont 47 % très inquiets). Si les tentatives d’usurpation d’identité restent minoritaires (14 % des Français indiquent en avoir été victime), 73 % des Français interrogés se déclarent inquiets de leur montée en puissance.
Une confiance disparate selon les acteurs à qui les Français confient leurs données
Si une majorité de Français (56 %) a le sentiment d’être mal informée sur l’utilisation qui est faite de ses données sur Internet, l’étude révèle une confiance disparate envers les acteurs à qui les Français les confient. Les acteurs institutionnels apparaissent davantage comme des sources de confiance, notamment les professionnels de santé (87 %), les banques (86 %), les impôts (85 %) ou encore l’assurance maladie (85 %).
A l’inverse, les sites de ventes en ligne et les opérateurs téléphoniques ne suscitent qu’une faible confiance (respectivement 52 % et 51 %), alors que les moteurs de recherche (42 %) et surtout les réseaux sociaux (21 %) ne se voient accorder qu’une confiance très limitée.
Les Français admettent également faire assez peu attention lorsqu’ils vont sur internet : 78% d’entre eux déclarent ainsi ne pas lire les conditions générales d’utilisations des sites Internet qu’ils fréquentent. De même, 73 % déclarent accepter de transmettre leurs données personnelles car ils y sont obligés pour pouvoir compléter un achat ou une inscription.
Les pouvoirs publics comme rempart face aux cyberattaques
S’ils sont inquiets, les Français voient certains dispositifs comme un moyen de se rassurer face aux risques de cybersécurité. C’est le cas en premier lieu de l’identité renforcée (par exemple la double authentification), dont la mise en place systématique rassurerait une majorité de Français (64 %). Autre dispositif pouvant rassurer les Français, la création d’un indice de confiance objectif, sur le modèle du Nutriscore, qui est cité par 39 % des répondants.
Les Français se montrent favorables également à la mise en place de mesures qui responsabiliseraient les acteurs qui gèrent leurs données au quotidien. 58 % d’entre eux souhaiteraient la mise en place de mesures gouvernementales pour obliger services et industrie à renforcer leur protection tandis que 44 % voient d’un œil rassurant l’obligation pour toutes les entreprises d’héberger les données personnelles des Français sur des serveurs situés en France.
« L’étude révèle une vraie inquiétude des Français vis-à-vis des risques cyber, qui est fortement renforcée par la situation géopolitique actuelle. Cette inquiétude est partagée par les entreprises que nous accompagnons depuis de nombreuses années afin qu’elles se prémunissent face aux risques de cyberattaques. L’enjeu est capital tant pour leur performance que pour la confiance que leur accordent leurs clients. » indique Cyril Malargé, Directeur Général, Sopra Steria.
« L’enquête montre clairement que le risque cyber est une réalité totalement intégrée par les Français et non plus une abstraction. Dans un monde perçu comme de plus en plus menaçant et alors que la demande de protection est au plus fort, cette menace ne peut plus être ignorée ni par les décideurs politiques, ni par les chefs d’entreprise. » conclut Brice Teinturier, Directeur Général délégué, Ipsos.
Méthodologie de l’étude
L’enquête a été réalisée du 23 au 24 mars 2022 auprès de 983 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été interrogé par internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (Méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).
A propos de Sopra Steria
Sopra Steria, l’un des leaders européens de la Tech reconnu pour ses activités de conseil, de services numériques et d’édition de logiciels, aide ses clients à mener leur transformation digitale et à obtenir des bénéfices concrets et durables. Il apporte une réponse globale aux enjeux de compétitivité des grandes entreprises et organisations, combinant une connaissance approfondie des secteurs d’activité et des technologies innovantes à une approche résolument collaborative. Sopra Steria place l’humain au centre de son action et s’engage auprès de ses clients à tirer le meilleur parti du digital pour construire un avenir positif. Fort de 47 000 collaborateurs dans près de 30 pays, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros en 2021.
The world is how we shape it.
Sopra Steria (SOP) est coté sur Euronext Paris (Compartiment A) - Code ISIN : FR0000050809
Pour plus d'informations, retrouvez-nous sur www.soprasteria.com/fr
L’étude révèle que deux Français sur trois considèrent qu’en France, le risque de catastrophe nucléaire ou d’accident industriel en raison d’une cyberattaque, est important. Dans un contexte géopolitique particulièrement incertain, les Français se montrent inquiets face aux risques globaux de cyberattaques, une arme devenue de plus en plus courante dans les conflits modernes. 82 % des Français se disent inquiets face aux risques d’une cyberattaque dans le monde et 79 % en France.
Les Français s’inquiètent des conséquences possibles de potentielles cyberattaques, telles une éventuelle paralysie des services, que ce soient les services administratifs (72 %) ou les services d’urgence (71 %), ainsi qu’une potentielle coupure d’électricité sur l’ensemble du territoire (69 %). Dans une moindre mesure ils craignent aussi la possibilité d’une catastrophe (66 %), qu’il s’agisse d’une catastrophe nucléaire ou industrielle, ou d’une rupture des chaines d’approvisionnement alimentaire (59 %).
Un Français sur trois a déjà été victime d’un piratage réussi sur internet
Loin d’être une menace abstraite, les risques liés à la cybersécurité concernent un grand nombre de Français. Ils sont très nombreux à avoir expérimenté des situations à risque. En effet, près d’un Français sur deux (48 %) a déjà fait l’objet d’une tentative de piratage. Près d’un sur trois (31 %) a été victime d’une agression qui a réussi. Parmi les risques possibles, la perspective d’un piratage de leurs données bancaires sur Internet qui aboutirait à un vol parait particulièrement anxiogène (75 % se disent inquiets par cette possibilité, dont 47 % très inquiets). Si les tentatives d’usurpation d’identité restent minoritaires (14 % des Français indiquent en avoir été victime), 73 % des Français interrogés se déclarent inquiets de leur montée en puissance.
Une confiance disparate selon les acteurs à qui les Français confient leurs données
Si une majorité de Français (56 %) a le sentiment d’être mal informée sur l’utilisation qui est faite de ses données sur Internet, l’étude révèle une confiance disparate envers les acteurs à qui les Français les confient. Les acteurs institutionnels apparaissent davantage comme des sources de confiance, notamment les professionnels de santé (87 %), les banques (86 %), les impôts (85 %) ou encore l’assurance maladie (85 %).
A l’inverse, les sites de ventes en ligne et les opérateurs téléphoniques ne suscitent qu’une faible confiance (respectivement 52 % et 51 %), alors que les moteurs de recherche (42 %) et surtout les réseaux sociaux (21 %) ne se voient accorder qu’une confiance très limitée.
Les Français admettent également faire assez peu attention lorsqu’ils vont sur internet : 78% d’entre eux déclarent ainsi ne pas lire les conditions générales d’utilisations des sites Internet qu’ils fréquentent. De même, 73 % déclarent accepter de transmettre leurs données personnelles car ils y sont obligés pour pouvoir compléter un achat ou une inscription.
Les pouvoirs publics comme rempart face aux cyberattaques
S’ils sont inquiets, les Français voient certains dispositifs comme un moyen de se rassurer face aux risques de cybersécurité. C’est le cas en premier lieu de l’identité renforcée (par exemple la double authentification), dont la mise en place systématique rassurerait une majorité de Français (64 %). Autre dispositif pouvant rassurer les Français, la création d’un indice de confiance objectif, sur le modèle du Nutriscore, qui est cité par 39 % des répondants.
Les Français se montrent favorables également à la mise en place de mesures qui responsabiliseraient les acteurs qui gèrent leurs données au quotidien. 58 % d’entre eux souhaiteraient la mise en place de mesures gouvernementales pour obliger services et industrie à renforcer leur protection tandis que 44 % voient d’un œil rassurant l’obligation pour toutes les entreprises d’héberger les données personnelles des Français sur des serveurs situés en France.
« L’étude révèle une vraie inquiétude des Français vis-à-vis des risques cyber, qui est fortement renforcée par la situation géopolitique actuelle. Cette inquiétude est partagée par les entreprises que nous accompagnons depuis de nombreuses années afin qu’elles se prémunissent face aux risques de cyberattaques. L’enjeu est capital tant pour leur performance que pour la confiance que leur accordent leurs clients. » indique Cyril Malargé, Directeur Général, Sopra Steria.
« L’enquête montre clairement que le risque cyber est une réalité totalement intégrée par les Français et non plus une abstraction. Dans un monde perçu comme de plus en plus menaçant et alors que la demande de protection est au plus fort, cette menace ne peut plus être ignorée ni par les décideurs politiques, ni par les chefs d’entreprise. » conclut Brice Teinturier, Directeur Général délégué, Ipsos.
Méthodologie de l’étude
L’enquête a été réalisée du 23 au 24 mars 2022 auprès de 983 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été interrogé par internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (Méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région).
A propos de Sopra Steria
Sopra Steria, l’un des leaders européens de la Tech reconnu pour ses activités de conseil, de services numériques et d’édition de logiciels, aide ses clients à mener leur transformation digitale et à obtenir des bénéfices concrets et durables. Il apporte une réponse globale aux enjeux de compétitivité des grandes entreprises et organisations, combinant une connaissance approfondie des secteurs d’activité et des technologies innovantes à une approche résolument collaborative. Sopra Steria place l’humain au centre de son action et s’engage auprès de ses clients à tirer le meilleur parti du digital pour construire un avenir positif. Fort de 47 000 collaborateurs dans près de 30 pays, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros en 2021.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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