Laurent Leloup
Les incertitudes liées à la conjoncture freinent le développement économique des ETI
Selon la 2nde enquête de PwC dédiée aux ETI, leurs dirigeants sont inquiets face à la conjoncture économique française et européenne. Seuls 26% gardent le moral contre 48% l’année dernière à la même époque.
Cependant, ils sont 68% à rester optimistes quant à la croissance de leur propre entreprise (84% l’année dernière).
Les incertitudes sont devenues, plus que jamais, un frein à leur développement économique. Ainsi, le manque de visibilité sur leur activité devient le principal frein à leur activité, au même titre que le niveau des charges sociales. Le coût des matières premières, qui était le second frein au développement des ETI l’année dernière, perd 9 points cette année.
Dans l’environnement actuel, quels sont les principaux freins au développement de votre entreprise ?
Selon la 2nde enquête de PwC dédiée aux ETI, leurs dirigeants sont inquiets face à la conjoncture économique française et européenne. Seuls 26% gardent le moral contre 48% l’année dernière à la même époque.
Cependant, ils sont 68% à rester optimistes quant à la croissance de leur propre entreprise (84% l’année dernière).
Les incertitudes sont devenues, plus que jamais, un frein à leur développement économique. Ainsi, le manque de visibilité sur leur activité devient le principal frein à leur activité, au même titre que le niveau des charges sociales. Le coût des matières premières, qui était le second frein au développement des ETI l’année dernière, perd 9 points cette année.
Dans l’environnement actuel, quels sont les principaux freins au développement de votre entreprise ?
Une rentabilité qui se dégrade pour 43% des ETI
PwC a analysé les indicateurs de croissance des ETI, révélant ainsi un niveau de trésorerie et une rentabilité en baisse ces trois derniers mois, et par rapport à l’année dernière.
Selon Bernard Gainnier, associé PwC responsable du développement, « Si 42% des dirigeants d’ETI déclarent avoir connu une progression de leur chiffre d’affaires lors des trois derniers mois, ils sont aussi 43% à souligner une rentabilité en baisse (contre 26% l’année dernière) et 34% un niveau de trésorerie en baisse (contre 19% en 2011). Ce constat est inquiétant, surtout au regard des perspectives de croissance actuelles, qui restent faibles dans la zone euro. »
Ces indicateurs sont d’autant plus préoccupants que la progression des carnets de commande et des investissements est environ deux fois moins élevée que l’année dernière. Et 30% des ETI annoncent des recrutements en baisse ces trois derniers mois.
Pour leur financement, 36% des dirigeants annoncent des besoins en hausse, et 53% des besoins stables. Pour y faire face, 83% des répondants jugent utiles l’encouragement apporté aux investissements privés, et 67% l’aide apportée par les grandes entreprises à leurs fournisseurs.
Les dirigeants d’ETI jugent les propositions du gouvernement
Interrogés sur les propositions faites par le parti socialiste lors de la campagne présidentielle, les dirigeants expriment une nette préférence pour une baisse des cotisations chômage pour les entreprises qui favorisent les emplois pérennes (CDI vs intérim et CDD) et pour la création de la banque publique d’investissement, comme facteurs de croissance.
La suppression de la TVA sociale et le contrat de génération ne semblent pas, en revanche, des mesures prioritaires pour encourager leur croissance.
Selon vous, les mesures suivantes seront-elles facteur de croissance (ou emploi, export…) ?
PwC a analysé les indicateurs de croissance des ETI, révélant ainsi un niveau de trésorerie et une rentabilité en baisse ces trois derniers mois, et par rapport à l’année dernière.
Selon Bernard Gainnier, associé PwC responsable du développement, « Si 42% des dirigeants d’ETI déclarent avoir connu une progression de leur chiffre d’affaires lors des trois derniers mois, ils sont aussi 43% à souligner une rentabilité en baisse (contre 26% l’année dernière) et 34% un niveau de trésorerie en baisse (contre 19% en 2011). Ce constat est inquiétant, surtout au regard des perspectives de croissance actuelles, qui restent faibles dans la zone euro. »
Ces indicateurs sont d’autant plus préoccupants que la progression des carnets de commande et des investissements est environ deux fois moins élevée que l’année dernière. Et 30% des ETI annoncent des recrutements en baisse ces trois derniers mois.
Pour leur financement, 36% des dirigeants annoncent des besoins en hausse, et 53% des besoins stables. Pour y faire face, 83% des répondants jugent utiles l’encouragement apporté aux investissements privés, et 67% l’aide apportée par les grandes entreprises à leurs fournisseurs.
Les dirigeants d’ETI jugent les propositions du gouvernement
Interrogés sur les propositions faites par le parti socialiste lors de la campagne présidentielle, les dirigeants expriment une nette préférence pour une baisse des cotisations chômage pour les entreprises qui favorisent les emplois pérennes (CDI vs intérim et CDD) et pour la création de la banque publique d’investissement, comme facteurs de croissance.
La suppression de la TVA sociale et le contrat de génération ne semblent pas, en revanche, des mesures prioritaires pour encourager leur croissance.
Selon vous, les mesures suivantes seront-elles facteur de croissance (ou emploi, export…) ?
En matière fiscale, harmonisation européenne et stabilité revendiquées
Interrogées sur leurs priorités en termes de fiscalité, les ETI déclarent qu’elles ne recherchent pas tant un taux d’imposition réduit (29% le citent comme prioritaire) qu’une harmonisation au niveau européen en matière d’imposition de sociétés (prioritaire pour 59% des ETI), et une stabilité des mesures fiscales (49%), afin de renforcer la prévisibilité de la fiscalité à laquelle elles sont soumises.
« Pour les dirigeants d’entreprise il est essentiel de pouvoir anticiper. Aujourd’hui, de nombreuses questions se posent en matière de fiscalité, les choix à venir du gouvernement sont très attendus, car ils impacteront les décisions des ETI en matière d’investissement et d’emploi » explique Bernard Gainnier.
Méthodologie
Enquête réalisée par l’Ifop pour PwC du 1er au 18 juin auprès de 201 dirigeants d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Une Entreprise de Taille Intermédiaire est une entreprise qui a moins de 5000 salariés, et soit un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliards d’euros, soit un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros.
Synthèse téléchargeable ci-dessous (PDF 10 pages)
Laurent Leloup
Interrogées sur leurs priorités en termes de fiscalité, les ETI déclarent qu’elles ne recherchent pas tant un taux d’imposition réduit (29% le citent comme prioritaire) qu’une harmonisation au niveau européen en matière d’imposition de sociétés (prioritaire pour 59% des ETI), et une stabilité des mesures fiscales (49%), afin de renforcer la prévisibilité de la fiscalité à laquelle elles sont soumises.
« Pour les dirigeants d’entreprise il est essentiel de pouvoir anticiper. Aujourd’hui, de nombreuses questions se posent en matière de fiscalité, les choix à venir du gouvernement sont très attendus, car ils impacteront les décisions des ETI en matière d’investissement et d’emploi » explique Bernard Gainnier.
Méthodologie
Enquête réalisée par l’Ifop pour PwC du 1er au 18 juin auprès de 201 dirigeants d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Une Entreprise de Taille Intermédiaire est une entreprise qui a moins de 5000 salariés, et soit un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliards d’euros, soit un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros.
Synthèse téléchargeable ci-dessous (PDF 10 pages)
Laurent Leloup