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06/11 (Paris) : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les DAF de LBO … sans jamais oser le demander !

Quelles sont les attentes des fonds d’investissements vis-à-vis des DAF ? Quelles sont les priorités des DAF de LBO ? Où se trouve la valeur ajoutée créée selon les uns et les autres ? Quels sont les points de convergence et de divergence ?


06/11 (Paris) : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les DAF de LBO … sans jamais oser le demander !
Afin de répondre à toutes ces questions nous avons interrogé plus de 300 décideurs financiers (150 actionnaires professionnels et 150 Directeurs Financiers d’entreprises sélectionnés parmi nos clients ou prospects), en « zoomant » plus particulièrement sur les attentes des Fonds vis-à-vis des DAF (la comparaison des résultats des deux populations est très intéressante). A propos de quels sujets et dans quelles situations les DAF contribuent-ils à créer le plus de valeur ajoutée pour les actionnaires? Nous restituons ici en avant première une partie des résultats de cette étude.

Date
Jeudi 6 novembre 2008 de 8h30 à 10H30
Lieu : Hôtel Warwick Paris (détails en fin de ce communiqué)

PROGRAMME :

Rentrée 2008 : Les tendances du marché …
C’est bien connu, dans un LBO, le DAF est souvent, après le dirigeant, la seule personne de l’entreprise qui parle aux actionnaires ...

La tendance vue du côté des investisseurs :
Au moment où le crédit se raréfie et se renchérit, la tendance pour les investisseurs est de concentrer leur attention et leurs efforts sur la gestion opérationnelle de leurs participations, d’exiger plus en terme de contrôle des dépenses, de « bagarre » au quotidien pour prendre de nouvelles commandes ou pour saisir de nouvelles opportunités de développement. Il y a désormais dans beaucoup de LBO une véritable prime à la gestion – la tendance du marché plaide donc pour un renforcement du rôle du DAF dans les entreprises sous LBO.

La tendance vue du côté des DAF :
Il faut bien le reconnaître, au cours des dernières années, les affaires ont été bonnes pour certaines équipes de management. Il est plus aisé et plus rapide de faire fortune dans un LBO comme membre de l’équipe dirigeante que comme cadre dirigeant dans un grand groupe, pour peu que l’on se soit approprié les mécanismes du LBO et surtout que l’on accepte ses contraintes (faire équipe avec le dirigeant jusqu’à la sortie, faire équipe avec le fond, être transparent, s’investir personnellement de façon soutenue, résister à la pression et au stress, tenir les engagements contenus dans le BP, etc…). Il existe parmi les DAF un vrai phantasme du LBO. Après un début de carrière dans un grand groupe, beaucoup de DAF veulent intégrer un LBO à la fois pour vivre l’expérience plutôt « punchy » d’un LBO (adeptes du train-train quotidien s’abstenir !) mais aussi pour s’enrichir (ce qui signifie tout de même d’être prêt à investir entre 12 à 24 mois de salaire dans l’opération – tout le monde n’est pas prêt à le faire).

Quelques enseignements tirés de cette étude
Nous présentons ici deux des principaux enseignements tirés de cette étude :

1/ Les DAF sous estiment les attentes des Fonds en matière de reporting opérationnel et financier et surestiment les attentes des Fonds d’investissements en matière de gestion et de contrôle des risques.
- Pour 36 % des Fonds, le rôle du DAF dans un LBO est d’abord de sortir les comptes et les budgets, de mettre en place le reporting opérationnel et financier et d’optimiser la gestion au quotidien (seulement pour 27 % des DAF).
- Pour 8 % des Fonds, le rôle du DAF dans un LBO est d’être avant tout un Technicien / un Expert et non un Généraliste (3%). Alors que pour les DAF, c’est l’inverse : 8 % se voient dans un rôle de Généraliste et seulement 5 % dans un rôle d’Expert ou de Technicien.
- Pour 25% des DAF de LBO, leur rôle est d’abord de mettre en place des contrôles internes appropriés, d’anticiper et d’alerter (17 % seulement pour les Fonds).

C’est le retour du reporting ! Sous entendu « un bon » reporting mensuel réconcilié avec la comptabilité et une « bonne » prévision de trésorerie sont les meilleures garanties de la maîtrise des risques.

« Posons déjà le reporting mensuel, ce qui signifie souvent de renforcer les fondamentaux : comptabilité, contrôle de gestion et credit management et nous verrons bien ensuite de quoi nous avons besoin pour la maîtrise des risques » nous a déclaré un des participants à l’étude.
« Nous saurons toujours lire un bon reporting et poser les bonnes questions » nous dit un autre.
« Réduisons le BFR de 30 % et nous aurons déjà fait 50 % du chemin en matière de Risk management» nous a déclaré un troisième participant.

A propos du décalage qui existe entre les DAF de LBO et les Fonds au sujet du devoir d’alerte du DAF dans un LBO, le patron d’un Fonds LBO majoritaire nous fait le commentaire suivant : « Certains DAF de nos participations passent leurs journées à nous alerter. C’est parfois lassant. C’est vrai que nous n’apprécions pas d’être surpris et que le rôle du DAF c’est aussi de nous alerter ; mais pas à tout bout de champ. »

- Pour 6% des Fonds, le rôle premier du DAF dans un LBO est de dialoguer avec le Fonds (4% seulement pour les DAF).

« Dialoguer, c’est aller beaucoup plus loin que de seulement alerter. Nous apprécions que les DAF de nos participations nous parlent de ce qui ne va pas mais nous apprécions aussi parler avec eux de tout ce qui va bien » ajoute un autre.

2/ Les DAF sous-estiment leur rôle et donc leur contribution à la valeur ajoutée créée dans les processus de fusions acquisitions (build up notamment) par rapport à l’appréciation qu’en font les Fonds (et ils s’y connaissent !).

- Pour 56 % seulement des DAF, la valeur ajoutée créée par eux et leurs équipes dans les processus de fusions acquisitions excède 5 % de la valeur créée par la transaction (contre 80 % pour les Fonds).
- Pour 10 % des DAF, leur rôle et celui de leurs équipes ne créé aucune valeur ajoutée. Ils pensent jouer seulement un rôle de facilitateurs de la transaction (0% des Fonds pensent ainsi).

Timidité et prudence naturelles des DAF (parfois défauts de communication entre les DAF et les Fonds), ceux-ci hésitent à jouer le rôle que les Fonds attendent d’eux.

Les DAF sont donc encouragés à s’enhardir dans les phases de Fusions-Acquisitions, « à être plus entreprenants, plus conquérants » nous a déclaré un investisseur connu de la place. « Ils doivent donc sortir de leur bureau et de leurs tableaux de chiffres » a ajouté un autre.

Le but des ateliers petits déjeuners que nous organisons au cours des deux prochains mois et auxquels nous vous convions est triple :
- Vous présenter d’autres enseignements tirés de cette étude,
- Vous remettre l’intégralité de cette étude à tous les participants afin de vous permettre de mieux cerner les enjeux du recrutement, de l’intégration et du management d’un DAF dans un LBO,
- recueillir vos témoignages, vos expériences et échanger des bonnes pratiques entre professionnels de la Finance.

Formulaire d'inscription

Les inscriptions sont clôturées mais si vous désirez un compte-rendu, il vous suffit de remplir le formulaire (lien ci-dessus) et de répondre à la première question.

Vous souhaitez en savoir plus ; contactez :
David BRAULT
Directeur Associé
01 42 93 88 83
06 07 78 70 87
david.brault@objective-cash.com

Hôtel Warwick Paris
5, rue de Berri
75008 Paris
Tel: +33 1 45 63 14 11
Fax: +33 1 45 63 75 81

(A proximité du métro Georges V)

www.warwickparis.com

Lundi 3 Novembre 2008




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