Shares arrive enfin en France ? Shares ? C'est cette application d'investissement en actions et en crypto qui se présente sous la forme d'un réseau social donnant la possibilité de suivre les portefeuilles de ses "amis".
En Grande-Bretagne, où la fintech s'est lancée depuis ses débuts en 2021, le neo-courtier qui y rassemble déjà 100 000 comptes-titres est, entre autres, connu pour ses célèbres marraines : les soeurs Williams
De ce côté de la Manche, il aura donc fallu attendre un peu plus longtemps pour assister au lancement de la Fintech française.
Et pour cause, les fondateurs menés par Benjamin Chemla (aussi parmi les co-fondateurs de Stuart), ont choisi de faire les choses en direct (sans intermédiaire donc) et dans les règles.
"Nous souhaitions démontrer la solidité et le sérieux du projet. Et pour cela, nous nous sommes organisés pour obtenir l'agrément PSI (Prestataire de Services d'Investissement) et l'enregistrement PSAN (Prestataires de Services sur Actifs Numériques) auprès de l'AMF et de l'ACPR. Choses que nous avons obtenues dès juin 2023. A cette date, nous avons enregistré près de 10 000 pré-inscriptions sur lesquelles nous n'en n'avons on-boardées qu'un millier" relate Stanislas Chertok, nouveau directeur général en charge de la France et du Bénélux.
Et ce qu'offre Shares en France, c'est un accès depuis le mobile à une application permettant de gérer ses investissements et son épargne.
D'après les éléments officiels, l'application permettrait dès 1 euro d'investir dans des actions fractionnées d'actifs (150 sociétés européennes, 1 500 sociétés américaines), 75 crypto-monnaies, ou des ETF (100 indices).
Par ailleurs, un accès à l'épargne salariale serait aussi possible pour les entreprises qui souhaiteraient faire bénéficier de ce système à ses salariés.
"Les entreprises peuvent désormais offrir à leurs salariés une gamme de fonds beaucoup plus diversifiée. Les plans incluent notamment des fonds indiciels, dits passifs, permettant aux salariés de s’intéresser aux ETF dans des dispositifs fiscaux avantageux et avec des frais de gestions à prix coûtant. Shares propose également des fonds actifs, dont ceux de son partenaire, la banque ODDO BHF, généralement réservés aux clients de banque privée."indique le communiqué.
L'offre française comprend aussi l'accès à un Plan d'Epargne en Actions (PEA).
Côté réseau social, cela fonctionne comme dans les autres pays (UK , Bénélux). Les utilisateurs ont accès au tableau de bord d'investisseurs premium leur permettant de suivre leurs stratégies d'investissement, leurs performances et leurs contre-performances... Et se "likant" entre eux, ils autorisent aussi l'accès à leurs "portefeuilles" et peuvent ainsi suivre et commenter les positions de leurs "amis".
"Nous souhaitons de manière globale avoir une dimension beaucoup plus pédagogique dans l'investissement en France." reprend le Directeur Général. En plus de la valeur d'exemplarité du réseau social, les équipes internes souhaitent mettre à disposition des utilisateurs du contenu éducatif (podcasts, webinars, table-rondes...).
Côté communication, les équipes nous préparaient aussi une campagne avec le retour de leurs égéries, les célèbres soeurs Williams. Entrer dans la cour des grands via la réglementation et les vertus pédagogiques ne prive pas forcément, pour autant d'un peu d'aspect ludique.
Anne-Laure Allain
À propos de Shares
Créée en 2021, Shares est un néo courtier proposant une application mobile, qui permet à ses utilisateurs d’investir dans des produits financiers comme des actions, des ETF et des crypto-monnaies et d’échanger et de suivre les activités et investissements d’autres utilisateurs.
Depuis sa création, Shares a réalisé trois levées de fonds pour un total de 90 millions de dollars auprès de Valar Ventures, le fond du fondateur de PayPal, Peter Thiel aux côtés de Singular, Global Founders Capital et Red Sea Ventures afin d’accélérer son développement au UK et en Europe. Plus tard dans l’année, les deux soeurs Williams ont rejoint l’aventure comme égéries de la marque.
L’entreprise emploie aujourd’hui 150 salariés répartis entre la France, le Royaume-Uni et la Pologne.
Déjà actif au Royaume-Uni, Shares est devenu en juin 2023 le premier néo-broker français à recevoir l’agrément PSI et l’enregistrement PSAN délivrés respectivement par l’Autorité des Marchés Financiers et par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation.
SHARES
LIRE AUSSI L'ARRIVEE DE SHARES EN BELGIQUE
En Grande-Bretagne, où la fintech s'est lancée depuis ses débuts en 2021, le neo-courtier qui y rassemble déjà 100 000 comptes-titres est, entre autres, connu pour ses célèbres marraines : les soeurs Williams
De ce côté de la Manche, il aura donc fallu attendre un peu plus longtemps pour assister au lancement de la Fintech française.
Et pour cause, les fondateurs menés par Benjamin Chemla (aussi parmi les co-fondateurs de Stuart), ont choisi de faire les choses en direct (sans intermédiaire donc) et dans les règles.
"Nous souhaitions démontrer la solidité et le sérieux du projet. Et pour cela, nous nous sommes organisés pour obtenir l'agrément PSI (Prestataire de Services d'Investissement) et l'enregistrement PSAN (Prestataires de Services sur Actifs Numériques) auprès de l'AMF et de l'ACPR. Choses que nous avons obtenues dès juin 2023. A cette date, nous avons enregistré près de 10 000 pré-inscriptions sur lesquelles nous n'en n'avons on-boardées qu'un millier" relate Stanislas Chertok, nouveau directeur général en charge de la France et du Bénélux.
Et ce qu'offre Shares en France, c'est un accès depuis le mobile à une application permettant de gérer ses investissements et son épargne.
D'après les éléments officiels, l'application permettrait dès 1 euro d'investir dans des actions fractionnées d'actifs (150 sociétés européennes, 1 500 sociétés américaines), 75 crypto-monnaies, ou des ETF (100 indices).
Par ailleurs, un accès à l'épargne salariale serait aussi possible pour les entreprises qui souhaiteraient faire bénéficier de ce système à ses salariés.
"Les entreprises peuvent désormais offrir à leurs salariés une gamme de fonds beaucoup plus diversifiée. Les plans incluent notamment des fonds indiciels, dits passifs, permettant aux salariés de s’intéresser aux ETF dans des dispositifs fiscaux avantageux et avec des frais de gestions à prix coûtant. Shares propose également des fonds actifs, dont ceux de son partenaire, la banque ODDO BHF, généralement réservés aux clients de banque privée."indique le communiqué.
L'offre française comprend aussi l'accès à un Plan d'Epargne en Actions (PEA).
Côté réseau social, cela fonctionne comme dans les autres pays (UK , Bénélux). Les utilisateurs ont accès au tableau de bord d'investisseurs premium leur permettant de suivre leurs stratégies d'investissement, leurs performances et leurs contre-performances... Et se "likant" entre eux, ils autorisent aussi l'accès à leurs "portefeuilles" et peuvent ainsi suivre et commenter les positions de leurs "amis".
"Nous souhaitons de manière globale avoir une dimension beaucoup plus pédagogique dans l'investissement en France." reprend le Directeur Général. En plus de la valeur d'exemplarité du réseau social, les équipes internes souhaitent mettre à disposition des utilisateurs du contenu éducatif (podcasts, webinars, table-rondes...).
Côté communication, les équipes nous préparaient aussi une campagne avec le retour de leurs égéries, les célèbres soeurs Williams. Entrer dans la cour des grands via la réglementation et les vertus pédagogiques ne prive pas forcément, pour autant d'un peu d'aspect ludique.
Anne-Laure Allain
À propos de Shares
Créée en 2021, Shares est un néo courtier proposant une application mobile, qui permet à ses utilisateurs d’investir dans des produits financiers comme des actions, des ETF et des crypto-monnaies et d’échanger et de suivre les activités et investissements d’autres utilisateurs.
Depuis sa création, Shares a réalisé trois levées de fonds pour un total de 90 millions de dollars auprès de Valar Ventures, le fond du fondateur de PayPal, Peter Thiel aux côtés de Singular, Global Founders Capital et Red Sea Ventures afin d’accélérer son développement au UK et en Europe. Plus tard dans l’année, les deux soeurs Williams ont rejoint l’aventure comme égéries de la marque.
L’entreprise emploie aujourd’hui 150 salariés répartis entre la France, le Royaume-Uni et la Pologne.
Déjà actif au Royaume-Uni, Shares est devenu en juin 2023 le premier néo-broker français à recevoir l’agrément PSI et l’enregistrement PSAN délivrés respectivement par l’Autorité des Marchés Financiers et par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Régulation.
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