Vous vous souvenez de ce débat ou de ce mini "buzz" (si le mot existe encore) qui consistait à expliquer pourquoi les salaires de ce mois de mars 2024 risquaient d'être versés sur les comptes bancaires des salariés début avril, et ce, en raison de la fermeture de certaines structures, dont Target 2 gérée par la BCE (système de paiement qui gère les virements entre les structures bancaires européennes).
Et pourquoi cette fermeture ? Parce que le vendredi précédant le lundi de Pâques est férié dans certains pays de l'Union.
De nombreuses voix dans l'écosystème blockchain avaient souligné qu'en utilisant la technologie, cette situation n'aurait pas eu lieu.
Il semblerait qu'une nouvelle fois, la Banque de France soit plus en pointe sur le sujet qu'on ne se l'imagine...
Ce jeudi 4 avril, elle a dévoilé avec 6 autres banques centrales - la Banque du Japon, la Banque de Corée, la Banque du Mexique, la Banque nationale suisse, la Banque d'Angleterre et la Réserve fédérale de New York - elle allait participer en représentation de l'Eurosystème, à un projet explorant la blockchain. Nom de code : Agora.
Agora, est donc une expérimentation de la blockchain et de la mise à disposition de monnaie de banque centrale et de monnaie de banque commerciale sous forme de token. Sous la houlette de la BRI (ou BIS en anglais), ces 7 banques centrales, avec l'appui d'acteurs bancaires privés sélectionnés et coordonnés par l'Institut de la Finance Internationale, devraient procéder à des séries de tests, notamment sur les paiements transfrontaliers incluant des devises autres que le Dollar, la Livre ou l'Euro pour voir articuler les avantages de la blockchain (immédiateté, frais extrêmement réduits, programmation et possibilité de contrôle à chaque "noeud") avec la nécessité de conserver un système à deux étages dans un système monétaire international.
La Banque de France l'affirme : "les smart contracts peuvent permettre de nouveaux types de transactions non envisageables aujourd'hui, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux entreprises et aux usagers finaux. "
Cependant : qui vérifie ou garantie qu'il n'y a pas de bug informatique ou autre possibilité de malversation au sein des smart-contracts ?
Autre difficulté à surmonter ou équation à résoudre au sein de ce projet public/privé : gérer les différences règlementaires, de normes techniques...
Et pourquoi cette fermeture ? Parce que le vendredi précédant le lundi de Pâques est férié dans certains pays de l'Union.
De nombreuses voix dans l'écosystème blockchain avaient souligné qu'en utilisant la technologie, cette situation n'aurait pas eu lieu.
Il semblerait qu'une nouvelle fois, la Banque de France soit plus en pointe sur le sujet qu'on ne se l'imagine...
Ce jeudi 4 avril, elle a dévoilé avec 6 autres banques centrales - la Banque du Japon, la Banque de Corée, la Banque du Mexique, la Banque nationale suisse, la Banque d'Angleterre et la Réserve fédérale de New York - elle allait participer en représentation de l'Eurosystème, à un projet explorant la blockchain. Nom de code : Agora.
Agora, est donc une expérimentation de la blockchain et de la mise à disposition de monnaie de banque centrale et de monnaie de banque commerciale sous forme de token. Sous la houlette de la BRI (ou BIS en anglais), ces 7 banques centrales, avec l'appui d'acteurs bancaires privés sélectionnés et coordonnés par l'Institut de la Finance Internationale, devraient procéder à des séries de tests, notamment sur les paiements transfrontaliers incluant des devises autres que le Dollar, la Livre ou l'Euro pour voir articuler les avantages de la blockchain (immédiateté, frais extrêmement réduits, programmation et possibilité de contrôle à chaque "noeud") avec la nécessité de conserver un système à deux étages dans un système monétaire international.
La Banque de France l'affirme : "les smart contracts peuvent permettre de nouveaux types de transactions non envisageables aujourd'hui, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux entreprises et aux usagers finaux. "
Cependant : qui vérifie ou garantie qu'il n'y a pas de bug informatique ou autre possibilité de malversation au sein des smart-contracts ?
Autre difficulté à surmonter ou équation à résoudre au sein de ce projet public/privé : gérer les différences règlementaires, de normes techniques...
“Les initiatives de unified ledger prennent forme dans le monde entier, et le projet Agorá sera le fer de lance de l’exploration du système monétaire de demain pour les paiements transfrontières, tout en projetant notre solide système monétaire actuel à deux étages (monnaie de banque centrale et de banque commerciale) dans le monde de la finance tokenisée. Il s'agit d'une initiative sans précédent : sept zones monétaires, dont l'Eurosystème, représenté par la Banque de France, qui travaillent ensemble pour explorer une infrastructure et des normes communes pour rendre possibles les paiements de demain", a déclaré François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France.
"Aujourd'hui, de nombreux systèmes de paiement, registres comptables et bases de données requièrent d'autres systèmes complexes pour intégrer l’ensemble. Dans le projet Agorá, nous souhaitons explorer une nouvelle infrastructure de paiement commune qui pourrait rassembler tous ces éléments et permettre au système de fonctionner plus efficacement sur une infrastructure financière numérique", a déclaré Cecilia Skingsley, responsable du centre d'innovation de la BRI. "Nous ne nous contenterons pas de seulement tester la technologie, nous le ferons en tenant compte des conditions opérationnelles, réglementaires et juridiques spécifiques aux zones monétaires participantes, y compris les sociétés financières opérant dans ces devises", a-t-elle ajouté.
"Aujourd'hui, de nombreux systèmes de paiement, registres comptables et bases de données requièrent d'autres systèmes complexes pour intégrer l’ensemble. Dans le projet Agorá, nous souhaitons explorer une nouvelle infrastructure de paiement commune qui pourrait rassembler tous ces éléments et permettre au système de fonctionner plus efficacement sur une infrastructure financière numérique", a déclaré Cecilia Skingsley, responsable du centre d'innovation de la BRI. "Nous ne nous contenterons pas de seulement tester la technologie, nous le ferons en tenant compte des conditions opérationnelles, réglementaires et juridiques spécifiques aux zones monétaires participantes, y compris les sociétés financières opérant dans ces devises", a-t-elle ajouté.
Prochaine étape :
La BRI va lancer un appel à candidatures auprès des institutions financières privées intéressées par une participation au projet Agorá. L'IIF jouera le rôle d'intermédiaire et de coordinateur pour le secteur privé.
Il est envisagé que plusieurs établissements financiers régulés représentant les sept zones monétaires participent au projet.
À propos de la Banque de France.
Institution indépendante, la Banque de France a trois grandes missions : la stratégie monétaire, la stabilité financière, les services à l’économie et à la société. Elle contribue à définir la politique monétaire de la zone euro et la met en oeuvre en France ; elle contrôle banques et assurances et veille à la maîtrise des risques ; elle propose de nombreux services aux entreprises et aux particuliers.
Banque de France
La BRI va lancer un appel à candidatures auprès des institutions financières privées intéressées par une participation au projet Agorá. L'IIF jouera le rôle d'intermédiaire et de coordinateur pour le secteur privé.
Il est envisagé que plusieurs établissements financiers régulés représentant les sept zones monétaires participent au projet.
À propos de la Banque de France.
Institution indépendante, la Banque de France a trois grandes missions : la stratégie monétaire, la stabilité financière, les services à l’économie et à la société. Elle contribue à définir la politique monétaire de la zone euro et la met en oeuvre en France ; elle contrôle banques et assurances et veille à la maîtrise des risques ; elle propose de nombreux services aux entreprises et aux particuliers.
Banque de France
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