Les barrières tombent... Selon l'étude Consensys, la population mondiale serait de moins en moins frileuse à investir dans les crypto)monnaies. Les résultats de l'enquête montrent que la grande majorité - environ 93 % - des personnes interrogées connaissent les crypto-monnaies, contre 92 % en 2023.
Plus de la moitié de la population du Nigeria (84 %), d'Afrique du Sud (66 %), du Vietnam (60 %), des Philippines (54 %) et de l'Inde (50 %) déclarent posséder un portefeuille cryptographique en 2024. La possession de portefeuilles dans les Amériques est la plus élevée aux États-Unis, avec 43 %, tandis que la Turquie est en tête des pays européens interrogés, avec 44 %.
En France, la possession de portefeuille cryptographique tombe à 24 % de la population interrogée. 15 % pour un seul portefeuille, 6% auraient 2 portefeuilles, et 3 % possèderaient bien plus. Le même graphique nous apprend que 57 % des Français (et des Allemands d'ailleurs) ne possèdent pas du tout de portefeuille crypto et que 20 % de cette population de 18 à 65 ans déclarent ne pas du tout savoir ce que c'est.
La ou les raisons ?
73 % des Français interrogés expriment une préoccupation majeure concernant la confidentialité de leurs données.
Cependant, moins d’un tiers (28 %) font confiance à la manière dont les services sur Internet (réseaux sociaux, jeux, plateformes messageries, …) gèrent leurs données et informations sensibles. Par ailleurs, respectivement 66 et 73 % des Français souhaitent un contrôle accru sur leur identité en ligne et une part des bénéfices générés par leurs données. Néanmoins, seulement 22 % estiment être correctement rémunérés pour la valeur qu’elles apportent à l’internet.
Les inquiétudes relatives au potentiel de l’IA à produire des contenus malveillants, notamment des fake news et des contenus frauduleux, sont également largement répandues, avec 71 % des Français partageant cette crainte, contre 75 % des répondants à l'échelle mondiale. Concernant la capacité de la blockchain à réduire ces risques, les avis divergent selon les pays. En France, 35 % des répondants estiment que la blockchain pourrait jouer un rôle dans l’atténuation des dangers liés à l’IA, contre 54 % des sondés à l’échelle mondiale. Ces données illustrent un manque de compréhension du potentiel de la blockchain pour atténuer ces risques.
Enfin, le manque de confiance dans le système financier traditionnel demeure important : seulement 50 % des Français considèrent qu’il fonctionne bien. De plus, 20 % jugent nécessaire une refonte complète du système. Cependant, les détenteurs de cryptoactifs et ceux familiers avec la décentralisation affichent des opinions plus favorables à l’égard de l’infrastructure financière actuelle.
A l’échelle mondiale, 80 % des personnes interrogées estiment que les entreprises du Web2 détiennent trop de pouvoir, bien que des exceptions notables existent, notamment au Nigéria (11 %) et au Japon (8 %). En France, 76 % partagent cette opinion. Cependant, la familiarité avec le concept de décentralisation demeure faible dans de nombreux pays. En France, seulement un tiers (33 %) des répondants déclarent être familiers avec ce concept. À l’inverse, aux États-Unis, plus de la moitié des répondants (58 %) sont au moins familiers avec le concept de décentralisation, et d’autres pays comme les Philippines (53 %), l’Inde (66 %), l’Indonésie (51 %), le Nigéria (80 %) et l’Afrique du Sud (74 %) affichent des niveaux de compréhension plus élevés.
Lorsqu’il s’agit de relier la décentralisation aux crypto-monnaies, à la blockchain et au web3, seuls le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Indonésie présentent une familiarité notable avec ces concepts. Néanmoins, plus d’un tiers des répondants, tant en France qu’à l’échelle mondiale, estiment que les plateformes de médias sociaux et les banques internationales pourraient tirer parti de la décentralisation. Cette observation met en lumière une disparité entre le désir d’intégrer la blockchain dans les systèmes traditionnels modernes, malgré une compréhension perçue limitée, suggérant que le fossé éducatif reste une problématique importante.
Plus de la moitié de la population du Nigeria (84 %), d'Afrique du Sud (66 %), du Vietnam (60 %), des Philippines (54 %) et de l'Inde (50 %) déclarent posséder un portefeuille cryptographique en 2024. La possession de portefeuilles dans les Amériques est la plus élevée aux États-Unis, avec 43 %, tandis que la Turquie est en tête des pays européens interrogés, avec 44 %.
En France, la possession de portefeuille cryptographique tombe à 24 % de la population interrogée. 15 % pour un seul portefeuille, 6% auraient 2 portefeuilles, et 3 % possèderaient bien plus. Le même graphique nous apprend que 57 % des Français (et des Allemands d'ailleurs) ne possèdent pas du tout de portefeuille crypto et que 20 % de cette population de 18 à 65 ans déclarent ne pas du tout savoir ce que c'est.
La ou les raisons ?
73 % des Français interrogés expriment une préoccupation majeure concernant la confidentialité de leurs données.
Cependant, moins d’un tiers (28 %) font confiance à la manière dont les services sur Internet (réseaux sociaux, jeux, plateformes messageries, …) gèrent leurs données et informations sensibles. Par ailleurs, respectivement 66 et 73 % des Français souhaitent un contrôle accru sur leur identité en ligne et une part des bénéfices générés par leurs données. Néanmoins, seulement 22 % estiment être correctement rémunérés pour la valeur qu’elles apportent à l’internet.
Les inquiétudes relatives au potentiel de l’IA à produire des contenus malveillants, notamment des fake news et des contenus frauduleux, sont également largement répandues, avec 71 % des Français partageant cette crainte, contre 75 % des répondants à l'échelle mondiale. Concernant la capacité de la blockchain à réduire ces risques, les avis divergent selon les pays. En France, 35 % des répondants estiment que la blockchain pourrait jouer un rôle dans l’atténuation des dangers liés à l’IA, contre 54 % des sondés à l’échelle mondiale. Ces données illustrent un manque de compréhension du potentiel de la blockchain pour atténuer ces risques.
Enfin, le manque de confiance dans le système financier traditionnel demeure important : seulement 50 % des Français considèrent qu’il fonctionne bien. De plus, 20 % jugent nécessaire une refonte complète du système. Cependant, les détenteurs de cryptoactifs et ceux familiers avec la décentralisation affichent des opinions plus favorables à l’égard de l’infrastructure financière actuelle.
A l’échelle mondiale, 80 % des personnes interrogées estiment que les entreprises du Web2 détiennent trop de pouvoir, bien que des exceptions notables existent, notamment au Nigéria (11 %) et au Japon (8 %). En France, 76 % partagent cette opinion. Cependant, la familiarité avec le concept de décentralisation demeure faible dans de nombreux pays. En France, seulement un tiers (33 %) des répondants déclarent être familiers avec ce concept. À l’inverse, aux États-Unis, plus de la moitié des répondants (58 %) sont au moins familiers avec le concept de décentralisation, et d’autres pays comme les Philippines (53 %), l’Inde (66 %), l’Indonésie (51 %), le Nigéria (80 %) et l’Afrique du Sud (74 %) affichent des niveaux de compréhension plus élevés.
Lorsqu’il s’agit de relier la décentralisation aux crypto-monnaies, à la blockchain et au web3, seuls le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Indonésie présentent une familiarité notable avec ces concepts. Néanmoins, plus d’un tiers des répondants, tant en France qu’à l’échelle mondiale, estiment que les plateformes de médias sociaux et les banques internationales pourraient tirer parti de la décentralisation. Cette observation met en lumière une disparité entre le désir d’intégrer la blockchain dans les systèmes traditionnels modernes, malgré une compréhension perçue limitée, suggérant que le fossé éducatif reste une problématique importante.
Elo Gimenez, Director-Public Relations de Consensys
Le rôle critique de la blockchain et de la décentralisation dans le renforcement de la confiance et de la transparence pour la gestion de nos données ne peut être sous-estimé. Cette enquête met non seulement en évidence l’importance croissante de la confidentialité des données, mais elle met également en lumière les préoccupations omniprésentes concernant la désinformation, un problème pressant au milieu des élections mondiales et de l’adoption généralisée de l’IA. Chaque année, nous continuons à voir une dynamique positive pour la croissance et l’adoption de la crypto, du web3 et de la blockchain, avec une année 2024 mémorable pour les crypto-actifs, et ce, pour diverses raisons.
Les récentes élections présidentielles américaines pourraient, par exemple, conduire à une plus grande clarté réglementaire. Alors que le monde embrasse le potentiel de la décentralisation et de la cryptographie, notre industrie est prête à soutenir et à autonomiser la prochaine vague d’utilisateurs grâce à l’éducation et à l’innovation, tout en résolvant certains des défis les plus complexes de notre monde. »
Les récentes élections présidentielles américaines pourraient, par exemple, conduire à une plus grande clarté réglementaire. Alors que le monde embrasse le potentiel de la décentralisation et de la cryptographie, notre industrie est prête à soutenir et à autonomiser la prochaine vague d’utilisateurs grâce à l’éducation et à l’innovation, tout en résolvant certains des défis les plus complexes de notre monde. »
À propos de Consensys
Consensys est le leader de la blockchain et des logiciels web3. Depuis 2014, Consensys est à la pointe de l'innovation, pionnière des développements technologiques au sein de l'écosystème web3. Grâce à notre suite de produits, y compris la plateforme MetaMask, Infura, Linea, Diligence, et Phosphor, notre boîte à outils NFT ; nous sommes devenus le collaborateur de confiance pour les utilisateurs, les créateurs et les développeurs sur leur chemin vers la construction et l'appartenance au monde numérique. Qu'il s'agisse de construire une application, une collection de NFT, un portefeuille ou un avenir meilleur, nous croyons que l'instinct de construction est universel. Consensys inspire et défend l'instinct de construction de chacun, en rendant web3 universellement facile à utiliser et à développer.
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À propos de YouGov
YouGov est un institut d’études international offrant des solutions globales et innovantes. Présent dans 55 pays, YouGov dispose d’un des plus grands panels propriétaires au monde (+26 millions de panélistes). Depuis plus de 20 ans, nous construisons une base de données connectées, continuellement enrichie. Ces living data permettent aux marques et aux agences d’approfondir chacune de leurs analyses en temps réel et continu : identification et compréhension holistique des audiences cibles via plus d’un million de points de données, activation, pilotage et suivi des performances de marque et des campagnes, recontact de panélistes, etc
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