La crise dite du Covid-19 a-t-elle été à l’origine d’un sursaut côté épargnants ? Selon les estimations de l’Autorité des Marchés Financiers, entre 2020 et 2022, 800 000 nouveaux investisseurs auraient commencé à investir en actions. Toujours selon ces données, ces primo-actionnaires seraient plus jeunes et auraient plus de connaissance en numérique que la génération précédente. Afin de vérifier, cette perception, l’AMF a donc commandité un rapport en appui avec l’OCDE, dont le premier volet vient juste d’être édité.
Donc selon les résultats de l’étude quantitative et qualitative, en 2023, les investisseurs particuliers représenteraient 24 % de la population française (âgée de plus de 18 ans) quant aux nouveaux investisseurs, ceux qui le sont devenus à partir de 2020, ils représenteraient 12 % de cette population.
Sans surprise, ces primo-investisseurs seraient majoritairement des hommes (64 %). Cependant, les femmes seraient légèrement plus représentées parmi les nouveaux investisseurs (36 %) que parmi les investisseurs traditionnels (32 %). 27 % des nouveaux investisseurs vivent en région parisienne, ce qui représente une proportion plus élevée que la population actuelle vivant à Paris (19 % de la population métropolitaine française totale).
Autre enseignement, ces nouveaux investisseurs sont plus jeunes : 36 ans en moyenne (contre 51 ans pour les investisseurs traditionnels). Leur répartition dans les catégories professionnelles semble aussi plus équitable. Ainsi, l’étude relève que les employés (19 % contre 11 %), les ouvriers (18% contre 9 %) mais aussi les étudiants, les personnes au foyer ou les chômeurs (13% contre 4 %) y sont beaucoup plus représentés. En revanche, ils sont beaucoup moins représentés parmi les retraités (6 % contre 28 %).
Cette catégorie dispose aussi d’un niveau d’éducation supérieur à la moyenne de la population française. 48 % d’entre eux ont fait des études supérieures (45 % de la population française). Niveau revenu, il est aussi supérieur à la population. 75 % des nouveaux investisseurs ont déclaré vivre dans un foyer dont le revenu mensuel net est supérieur à 2 500 euros et 33 % d’entre eux vivent dans un foyer dont le revenu mensuel est supérieur à 5 000 euros (en 2018, la moitié des ménages français disposait d’un revenu disponible mensuel de 2 552 euros (INSEE, 2021[63])).
Un constat à nuancer puisque 8 % des nouveaux investisseurs vivent dans un foyer dont le revenu mensuel est inférieur à 1 500 euros et 18 % ont un revenu mensuel individuel inférieur à 1 500 euros. Un tiers des personnes gagnant moins de 1 500 euros par mois sont âgées de 18 à 24 ans et près d’un tiers (31 %) sont inactives.
Donc selon les résultats de l’étude quantitative et qualitative, en 2023, les investisseurs particuliers représenteraient 24 % de la population française (âgée de plus de 18 ans) quant aux nouveaux investisseurs, ceux qui le sont devenus à partir de 2020, ils représenteraient 12 % de cette population.
Sans surprise, ces primo-investisseurs seraient majoritairement des hommes (64 %). Cependant, les femmes seraient légèrement plus représentées parmi les nouveaux investisseurs (36 %) que parmi les investisseurs traditionnels (32 %). 27 % des nouveaux investisseurs vivent en région parisienne, ce qui représente une proportion plus élevée que la population actuelle vivant à Paris (19 % de la population métropolitaine française totale).
Autre enseignement, ces nouveaux investisseurs sont plus jeunes : 36 ans en moyenne (contre 51 ans pour les investisseurs traditionnels). Leur répartition dans les catégories professionnelles semble aussi plus équitable. Ainsi, l’étude relève que les employés (19 % contre 11 %), les ouvriers (18% contre 9 %) mais aussi les étudiants, les personnes au foyer ou les chômeurs (13% contre 4 %) y sont beaucoup plus représentés. En revanche, ils sont beaucoup moins représentés parmi les retraités (6 % contre 28 %).
Cette catégorie dispose aussi d’un niveau d’éducation supérieur à la moyenne de la population française. 48 % d’entre eux ont fait des études supérieures (45 % de la population française). Niveau revenu, il est aussi supérieur à la population. 75 % des nouveaux investisseurs ont déclaré vivre dans un foyer dont le revenu mensuel net est supérieur à 2 500 euros et 33 % d’entre eux vivent dans un foyer dont le revenu mensuel est supérieur à 5 000 euros (en 2018, la moitié des ménages français disposait d’un revenu disponible mensuel de 2 552 euros (INSEE, 2021[63])).
Un constat à nuancer puisque 8 % des nouveaux investisseurs vivent dans un foyer dont le revenu mensuel est inférieur à 1 500 euros et 18 % ont un revenu mensuel individuel inférieur à 1 500 euros. Un tiers des personnes gagnant moins de 1 500 euros par mois sont âgées de 18 à 24 ans et près d’un tiers (31 %) sont inactives.
Moins de variété mais plus de crypto ?
Les nouveaux investisseurs sont plus nombreux que les investisseurs traditionnels à détenir un seul produit financier (24 % contre 16 %). Ils sont également moins nombreux que les investisseurs traditionnels à détenir quatre produits ou plus (31 % contre 41 % des investisseurs traditionnels). En moyenne, les nouveaux investisseurs ont déclaré détenir 3,12 produits (contre 3,48 pour les investisseurs traditionnels). Les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont davantage susceptibles que les personnes des autres tranches d’âge de ne détenir qu’un seul produit (c'est le cas pour 35 % d’entre eux).
Les cryptos actifs sont, de loin, le produit le plus fréquemment détenu : 54 % d’entre eux. Soit une proportion plus de deux fois supérieure à celle des investisseurs traditionnels (25 %). Il s'agit de loin du produit financier le plus fréquemment détenu, tant par les hommes (59 % des nouveaux investisseurs qui sont des hommes détiennent des crypto-actifs) que par les femmes (46 % des nouveaux investisseurs qui sont des femmes investissent dans ce type de produits). Les crypto-actifs sont détenus par des personnes de tous âges : parmi les nouveaux investisseurs, ceux qui investissent le plus dans les crypto-actifs sont les 25-34 ans (63 % d’entre eux en détiennent), puis les 35-49 ans (56 % d’entre eux en détiennent), suivis des 18-24 ans (48 % d’entre eux en détiennent) et des 50-64 ans (45 % d’entre eux en détiennent).
Et bien qu’il s’agisse d’un produit d’investissement des plus volatiles, ce sont les foyers aux revenus les plus faibles qui déclarent posséder le plus de crypto : 64 % des foyers disposant de revenus mensuels inférieurs à 1 500 euros investissent en cryptoactifs ; 63 % des foyers disposant de moins de 10 000 euros investissent en crypto-actifs.
Quant au deuxième produit financier le plus couramment détenu par ces nouveaux investisseurs est l’assurance-vie en euros.
En moyenne, les nouveaux investisseurs ont investi environ 6700 euros en crypto-actifs, financement participatif ou en bourse depuis 2020. Le montant total moyen (par personne) investi par les nouveaux investisseurs en crypto-actifs, en financement participatif ou en bourse depuis 2020 s’élève à 6 743 euros. En moyenne, les hommes ont investi davantage (7 189 euros) que les femmes (5 933 euros).
Pour les seuls crypto-actifs, le montant moyen investi est de 4 070 euros.
Depuis 2020, la majorité des nouveaux investisseurs en crypto-actifs (40 %) a investi entre 500 et 5 000 euros. Environ un tiers (34 %) a investi moins de 500 euros. Investir des montants peu élevés dans les crypto-actifs est surtout le fait des personnes sans activité professionnelle (48 %), des personnes dont les revenus se situent dans la tranche la plus basse (62 %) et de celles dont le patrimoine financier est le plus faible (74 %). Les femmes sont plus nombreuses à avoir investi de petits montants (40 % d’entre elles, contre 31 % des hommes). Près d’un quart (24 %) a investi plus de 5 000 euros.
55 % des transactions en crypto-actifs passent par des applications mobiles et 35 % par des sites Internet.
Quant aux raisons de ces investissements ? Il s’agit d’une volonté de diversifier ses placements (35 %) d’obtenir un rendement plus élevé qu’avec les autres placements (28 %), de suivre le conseil d’un membre de l’entourage (28 %). A ce propos, cette nouvelle génération d’investisseurs écoutent plus les conseils des proches ou ceux diffusés sur les réseaux sociaux que les conseils d’un professionnel de la finance.
Voilà pour la moyenne. Mais pour les 18-24 ans, les raisons diffèrent. Un peu moins d’un tiers (29 %) ont déclaré avoir investi parce qu’ils en avaient entendu parler sur les réseaux sociaux ou parce que quelqu’un de leur entourage leur avait conseillé de le faire (30 %). Ils sont également plus nombreux que les autres nouveaux investisseurs à investir en raison de leur intérêt pour les produits durables (31 % contre 20 % de l’ensemble des nouveaux investisseurs).
Quant aux sources d’informations de ces 18-24 ans, elles semblent limitées aux réseaux sociaux (41 % ) et aux influenceurs sur ces réseaux sociaux (29 %). En revanche, les investisseurs des tranches plus âgées, tels que les 50-64 ans, sont plus nombreux que les investisseurs plus jeunes à consulter les documents d’information sur le produit (41 % contre 33 %), ils sont moins nombreux à rechercher des informations sur les réseaux sociaux (8 % contre 41 % des 18-24 ans), mais ils sont aussi moins nombreux à interroger leurs proches (30 % contre 45 % des 25-34 ans).
Et dommage pour l’AMF & l’ACPR : toutes tranches d’âge confondues, la source d’information la moins citée est le site Internet des autorités publiques de protection de l’épargne…
Les cryptos actifs sont, de loin, le produit le plus fréquemment détenu : 54 % d’entre eux. Soit une proportion plus de deux fois supérieure à celle des investisseurs traditionnels (25 %). Il s'agit de loin du produit financier le plus fréquemment détenu, tant par les hommes (59 % des nouveaux investisseurs qui sont des hommes détiennent des crypto-actifs) que par les femmes (46 % des nouveaux investisseurs qui sont des femmes investissent dans ce type de produits). Les crypto-actifs sont détenus par des personnes de tous âges : parmi les nouveaux investisseurs, ceux qui investissent le plus dans les crypto-actifs sont les 25-34 ans (63 % d’entre eux en détiennent), puis les 35-49 ans (56 % d’entre eux en détiennent), suivis des 18-24 ans (48 % d’entre eux en détiennent) et des 50-64 ans (45 % d’entre eux en détiennent).
Et bien qu’il s’agisse d’un produit d’investissement des plus volatiles, ce sont les foyers aux revenus les plus faibles qui déclarent posséder le plus de crypto : 64 % des foyers disposant de revenus mensuels inférieurs à 1 500 euros investissent en cryptoactifs ; 63 % des foyers disposant de moins de 10 000 euros investissent en crypto-actifs.
Quant au deuxième produit financier le plus couramment détenu par ces nouveaux investisseurs est l’assurance-vie en euros.
En moyenne, les nouveaux investisseurs ont investi environ 6700 euros en crypto-actifs, financement participatif ou en bourse depuis 2020. Le montant total moyen (par personne) investi par les nouveaux investisseurs en crypto-actifs, en financement participatif ou en bourse depuis 2020 s’élève à 6 743 euros. En moyenne, les hommes ont investi davantage (7 189 euros) que les femmes (5 933 euros).
Pour les seuls crypto-actifs, le montant moyen investi est de 4 070 euros.
Depuis 2020, la majorité des nouveaux investisseurs en crypto-actifs (40 %) a investi entre 500 et 5 000 euros. Environ un tiers (34 %) a investi moins de 500 euros. Investir des montants peu élevés dans les crypto-actifs est surtout le fait des personnes sans activité professionnelle (48 %), des personnes dont les revenus se situent dans la tranche la plus basse (62 %) et de celles dont le patrimoine financier est le plus faible (74 %). Les femmes sont plus nombreuses à avoir investi de petits montants (40 % d’entre elles, contre 31 % des hommes). Près d’un quart (24 %) a investi plus de 5 000 euros.
55 % des transactions en crypto-actifs passent par des applications mobiles et 35 % par des sites Internet.
Quant aux raisons de ces investissements ? Il s’agit d’une volonté de diversifier ses placements (35 %) d’obtenir un rendement plus élevé qu’avec les autres placements (28 %), de suivre le conseil d’un membre de l’entourage (28 %). A ce propos, cette nouvelle génération d’investisseurs écoutent plus les conseils des proches ou ceux diffusés sur les réseaux sociaux que les conseils d’un professionnel de la finance.
Voilà pour la moyenne. Mais pour les 18-24 ans, les raisons diffèrent. Un peu moins d’un tiers (29 %) ont déclaré avoir investi parce qu’ils en avaient entendu parler sur les réseaux sociaux ou parce que quelqu’un de leur entourage leur avait conseillé de le faire (30 %). Ils sont également plus nombreux que les autres nouveaux investisseurs à investir en raison de leur intérêt pour les produits durables (31 % contre 20 % de l’ensemble des nouveaux investisseurs).
Quant aux sources d’informations de ces 18-24 ans, elles semblent limitées aux réseaux sociaux (41 % ) et aux influenceurs sur ces réseaux sociaux (29 %). En revanche, les investisseurs des tranches plus âgées, tels que les 50-64 ans, sont plus nombreux que les investisseurs plus jeunes à consulter les documents d’information sur le produit (41 % contre 33 %), ils sont moins nombreux à rechercher des informations sur les réseaux sociaux (8 % contre 41 % des 18-24 ans), mais ils sont aussi moins nombreux à interroger leurs proches (30 % contre 45 % des 25-34 ans).
Et dommage pour l’AMF & l’ACPR : toutes tranches d’âge confondues, la source d’information la moins citée est le site Internet des autorités publiques de protection de l’épargne…
Autres articles
-
Quelles sont les règles concernant le rachat d'un PER ?
-
Tony Fadell, inventeur de l’iPod et de Ledger Stax, rejoint le conseil d’administration de Ledger
-
Analyste M&A (Entry-Level) FIG - Londres - Boutique élite
-
Freqens : 3 millions pour la fintech afin de peaufiner sa plateforme de benchmarking des prix B2B
-
Wero, le portefeuille de paiement numérique d'EPI, arrive en Belgique