Yves Poinsot
CFO-news : Monsieur Poinsot bonjour. Vous êtes Directeur Général France d’Atradius. Pouvez-vous nous présenter votre société et ses services ?
Yves Poinsot : Atradius est un le numéro 2 mondial de l’assurance-crédit et du credit management. Notre métier consiste d’abord à faire de la prévention et à aider les entreprises à sélectionner des partenaires fiables. C’est aussi de les indemniser en cas d’impayés notamment à l’export, sur les nouveaux marchés.
Par ailleurs, depuis quelques années, je constate que nos interlocuteurs ont parfaitement intégré la double vocation de notre métier : la gestion des risques et la gestion des flux financiers qui contribue à optimiser le BFR de nos clients. Pour nous, il est donc essentiel que notre partenaire au sein de l’entreprise puisse mesurer le retour sur investissement de notre intervention à chaque étape de sa chaîne de production.
Cela signifie t-il que vous avez élargi votre champ d’intervention pour répondre à la demande des entreprises ?
Tout à fait, nous avons voulu être novateur pour proposer aux entreprises les solutions les plus adaptées à leurs besoins et à leur activité. Nous avons élargi notre gamme de produits, en dehors de l’assurance-crédit, du recouvrement et de la caution dont nous sommes le leader en France, nous proposons une offre GLOBAL réservée aux multinationales et des PRODUITS SPECIAUX tels que la couverture du risque de change, d’une opération avec un acheteur unique ou l’adossement de l’assurance-crédit à une opération de titrisation.
Enfin, pour répondre aux besoins de financement des entreprises, nous avons mis en place un partenariat avec Fortis Commercial Finance pour permettre à nos clients de mobiliser leurs créances assurées.
A quels besoins précis répondent ces innovations ?
La couverture Acheteur Unique permet d’assurer une opération sur une zone géographique ou dans un secteur « risqué », sans pour autant assurer l’ensemble de l’actif client de l’entreprise. Cette couverture qui porte sur un montant important facilite le financement de certaines opérations et cela même si elles courent sur plusieurs mois voire plusieurs années. Ces opérations sont très diversifiées, elles vont du risque de fabrication à la caution de restitution d’acompte.
Parallèlement, conscients que la mondialisation incite les entreprises à se développer à l’international , nous proposons une nouvelle approche GLOBAL en terme de suivi et de reporting pour nous adapter à l’organisation des multinationales. Les contrats d’assurance-crédit sont gérés localement et adaptés aux contraintes légales du pays concerné mais la négociation et le reporting des opérations sont centralisés au niveau du siège qu’il soit en France ou à l’étranger. L’entreprise a donc une vision globale de la gestion de ses risques.
Vous parliez à l’instant de faciliter le financement, les dispositions Bâle 2 vont probablement modifier la donne de l’accès au financement et des relations avec leurs partenaires financiers pour les entreprises. Avez-vous réfléchi à cette problématique ?
Tout à fait, nous avons lancé dès que Bâle II a été annoncé Analyser, un outil qui associé à une assurance-crédit permet à l’entreprise de palier le problème de limite de financement des banquiers induits par Bâle II mais également d’optimiser son BFR. Ce produit est particulièrement adapté aux PME qui ne souhaitent pas recourir à l’affacturage mais qui rentrent dans les critères définis par Bâle II. Analyser consiste à analyser le grand livre clients et à croiser les encours clients avec les limites de crédit de l’assurance-crédit. Vous pouvez ensuite aller votre banquier en lui démontrant la bonne qualité de votre portefeuille. Le but est de proposer au banquier une délégation de l’assurance-crédit sur les clients qu’il finance pour augmenter les encours autorisés pour notre assuré.
A l’usage, il apparaît que cette solution est également parfaitement adaptée aux entrepreneurs qui rachètent une entreprise dans le cadre d’une LBO par exemple. Il s’agit de créer la confiance entre les partenaires.
Nous avons beaucoup parlé de produits, qu’en est-il du service ?
Là aussi nous cherchons constamment à nous améliorer. Ainsi, nous ne cessons d’augmenter nos implantations à l’international notamment sur les marchés émergents pour accompagner nos clients. Nos bureaux d’arbitrage sont également installés dans le monde entier pour arbitrer les risques au plus près du terrain et de la situation économique de chaque pays. Mais il a fallu également garantir parallèlement la circulation rapide des informations, c’est ce que nous avons fait en créant une base de données unique de plus de 45 millions d’entreprises.
Les nouvelles technologies sont également de plus en plus présentes avec par exemple le service Connect qui communique les opérations de notre client et actualise automatiquement les demandes et les décisions de limites de crédit. Bref, notre métier évolue en permanence pour accompagner nos clients et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.
Monsieur Yves Poinsot je vous remercie et vous donne rendez-vous dans un prochain numéro de CFO-news
Yves Poinsot : Atradius est un le numéro 2 mondial de l’assurance-crédit et du credit management. Notre métier consiste d’abord à faire de la prévention et à aider les entreprises à sélectionner des partenaires fiables. C’est aussi de les indemniser en cas d’impayés notamment à l’export, sur les nouveaux marchés.
Par ailleurs, depuis quelques années, je constate que nos interlocuteurs ont parfaitement intégré la double vocation de notre métier : la gestion des risques et la gestion des flux financiers qui contribue à optimiser le BFR de nos clients. Pour nous, il est donc essentiel que notre partenaire au sein de l’entreprise puisse mesurer le retour sur investissement de notre intervention à chaque étape de sa chaîne de production.
Cela signifie t-il que vous avez élargi votre champ d’intervention pour répondre à la demande des entreprises ?
Tout à fait, nous avons voulu être novateur pour proposer aux entreprises les solutions les plus adaptées à leurs besoins et à leur activité. Nous avons élargi notre gamme de produits, en dehors de l’assurance-crédit, du recouvrement et de la caution dont nous sommes le leader en France, nous proposons une offre GLOBAL réservée aux multinationales et des PRODUITS SPECIAUX tels que la couverture du risque de change, d’une opération avec un acheteur unique ou l’adossement de l’assurance-crédit à une opération de titrisation.
Enfin, pour répondre aux besoins de financement des entreprises, nous avons mis en place un partenariat avec Fortis Commercial Finance pour permettre à nos clients de mobiliser leurs créances assurées.
A quels besoins précis répondent ces innovations ?
La couverture Acheteur Unique permet d’assurer une opération sur une zone géographique ou dans un secteur « risqué », sans pour autant assurer l’ensemble de l’actif client de l’entreprise. Cette couverture qui porte sur un montant important facilite le financement de certaines opérations et cela même si elles courent sur plusieurs mois voire plusieurs années. Ces opérations sont très diversifiées, elles vont du risque de fabrication à la caution de restitution d’acompte.
Parallèlement, conscients que la mondialisation incite les entreprises à se développer à l’international , nous proposons une nouvelle approche GLOBAL en terme de suivi et de reporting pour nous adapter à l’organisation des multinationales. Les contrats d’assurance-crédit sont gérés localement et adaptés aux contraintes légales du pays concerné mais la négociation et le reporting des opérations sont centralisés au niveau du siège qu’il soit en France ou à l’étranger. L’entreprise a donc une vision globale de la gestion de ses risques.
Vous parliez à l’instant de faciliter le financement, les dispositions Bâle 2 vont probablement modifier la donne de l’accès au financement et des relations avec leurs partenaires financiers pour les entreprises. Avez-vous réfléchi à cette problématique ?
Tout à fait, nous avons lancé dès que Bâle II a été annoncé Analyser, un outil qui associé à une assurance-crédit permet à l’entreprise de palier le problème de limite de financement des banquiers induits par Bâle II mais également d’optimiser son BFR. Ce produit est particulièrement adapté aux PME qui ne souhaitent pas recourir à l’affacturage mais qui rentrent dans les critères définis par Bâle II. Analyser consiste à analyser le grand livre clients et à croiser les encours clients avec les limites de crédit de l’assurance-crédit. Vous pouvez ensuite aller votre banquier en lui démontrant la bonne qualité de votre portefeuille. Le but est de proposer au banquier une délégation de l’assurance-crédit sur les clients qu’il finance pour augmenter les encours autorisés pour notre assuré.
A l’usage, il apparaît que cette solution est également parfaitement adaptée aux entrepreneurs qui rachètent une entreprise dans le cadre d’une LBO par exemple. Il s’agit de créer la confiance entre les partenaires.
Nous avons beaucoup parlé de produits, qu’en est-il du service ?
Là aussi nous cherchons constamment à nous améliorer. Ainsi, nous ne cessons d’augmenter nos implantations à l’international notamment sur les marchés émergents pour accompagner nos clients. Nos bureaux d’arbitrage sont également installés dans le monde entier pour arbitrer les risques au plus près du terrain et de la situation économique de chaque pays. Mais il a fallu également garantir parallèlement la circulation rapide des informations, c’est ce que nous avons fait en créant une base de données unique de plus de 45 millions d’entreprises.
Les nouvelles technologies sont également de plus en plus présentes avec par exemple le service Connect qui communique les opérations de notre client et actualise automatiquement les demandes et les décisions de limites de crédit. Bref, notre métier évolue en permanence pour accompagner nos clients et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.
Monsieur Yves Poinsot je vous remercie et vous donne rendez-vous dans un prochain numéro de CFO-news