En s'appuyant sur la position solide qu'elle occupe actuellement, la place financière suisse vise à figurer dans le trio de tête des places internationales. Cet objectif de croissance – à supposer que la stratégie préconisée soit appliquée avec succès et sous réserve de l'évolution économique – permettrait de créer 40.000 à 80.000 emplois et générerait entre 11 et 17 milliards de CHF de recettes fiscales supplémentaires. Pour y parvenir, des mesures concrètes d'ordre fiscal, réglementaire et institutionnel ont été formulées pour les d ifférents domaines d'activité et vont être soumises au débat politique.
Le secteur financier, qui contribue au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de près de 15% et aux recettes fiscales totales à hauteur de 16%, est le secteur économique le plus important de Suisse. Il compte quelque 200.000 emplois qualifiés, soit 5% de la maind'oeuvre de notre pays. La place financière assure ainsi une contribution décisive à la prospérité de la Suisse. Toutefois, il n'est pas garanti que cette réussite perdure. La concurrence internationale entre places financières va croissant et, de régionale ou nationale, elle est devenue mondiale. Ces dernières années, bien que toujours en bonne place, la place financière suisse a perdu du terrain par rapport à ses concurrentes: deuxième dans les années 1980 en termes de croissance, elle n'occupe plus aujourd'hui que le sixième rang.
Certaines tendances actuelles, notamment la convergence de divers services financiers ou la mobilité croissante de l'emploi et du capital, sont porteuses à la fois d'opportunités et de risques. Les places financières doivent donc s'adapter à ce contexte en mutation. Principales représentantes de la place financière suisse, l'Association suisse des banquiers (ASB), l'Association Suisse d'Assurances (ASA), la Swiss Funds Association (SFA) et l'infrastructure de la place financière (Groupes SWX, SIS et Telekurs) ont accepté ce défi et, pour la première fois, élaboré ensemble une stratégie pour l'avenir. Il s'agit d'un signal clair en faveur de la place économique suisse. L'objectif est que d'ici 2015, la place financière suisse s'impose dans le trio de tête des opérations internationales.
Pour atteindre cet objectif, la contribution de la place financière suisse au PIB devra afficher une croissance annuelle nominale d'au moins 7 à 9% d'ici 2015, ce qui correspond à peu près aux taux de croissance constatés jusqu'ici à Londres ou New York. Une telle accélération de la croissance – à supposer que la stratégie préconisée soit appliquée avec succès et sous réserve de l'évolution économique – bénéficierait directement à l'économie suisse: elle doublerait la contribution de ce secteur au PIB de 70 milliards de CHF, créerait 40‘000 à 80‘000 emplois, et générerait entre 11 et 17 milliards de CHF de recettes fiscales nettes supplémentaires.
Ces objectifs ambitieux exigent bien entendu que les acteurs de la place financière soient à l'avenir également de bons gestionnaires. Mais ils exigent aussi que la Suisse dispose d'un environnement optimal en comparaison internationale. A cet effet, les principaux domaines porteurs ont fait l'objet d'une analyse approfondie ; des mesures concrètes d'amélioration des conditions-cadres de la place financière suisse ont été identifiées. Sommairement, elles touchent les aspects suivants:
La Suisse, destination de choix pour la formation et la recherche : mise en place d'un système de recherche et de formation de pointe dans le domaine financier, poursuite des initiatives en cours telles que le Swiss Finance Institute et l'Institut d'économie de l'assurance de l'Université de St-Gall.
Une réglementation et une surveillance efficaces et axées sur le marché : Renforcement de l'autorégulation et de la réglementation basée sur des principes et développement de contrôles fondés sur le risque. Mise en place d'une surveillance transparente et équitable dans tous les secteurs d'activité.
La collaboration de l'industrie, des autorités et du monde politique : étroite collaboration entre le secteur financier, les autorités et le monde politique pour renforcer durablement la place financière suisse dans les domaines de la réglementation, de la surveillance et de la fiscalité.
Une fiscalité attrayante à l'échelle internationale : imposition compétitive à l'échelle internationale, notamment dans les secteurs en croissance (placements alternatifs par exemple) et suppression progressive du droit de timbre par des abaissements annuels du taux.
Une infrastructure de pointe pour la place financière : soutien à la place financière par une infrastructure de pointe en termes de qualité, de rentabilité et d'innovation.
Grâce à une stratégie et une vision communes, dont les lignes directrices sont présentées ce jour, la place financière suisse peut, à partir d'une position forte, poser les jalons nécessaires pour accroître la création de valeur à l'échelle internationale et générer davantage de croissance et de valeur à l'échelle nationale, ce qui lui permettra de fournir à l'avenir également une contribution significative à l'ensemble de l'économie.
Source : www.swissbanking.org
Le secteur financier, qui contribue au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de près de 15% et aux recettes fiscales totales à hauteur de 16%, est le secteur économique le plus important de Suisse. Il compte quelque 200.000 emplois qualifiés, soit 5% de la maind'oeuvre de notre pays. La place financière assure ainsi une contribution décisive à la prospérité de la Suisse. Toutefois, il n'est pas garanti que cette réussite perdure. La concurrence internationale entre places financières va croissant et, de régionale ou nationale, elle est devenue mondiale. Ces dernières années, bien que toujours en bonne place, la place financière suisse a perdu du terrain par rapport à ses concurrentes: deuxième dans les années 1980 en termes de croissance, elle n'occupe plus aujourd'hui que le sixième rang.
Certaines tendances actuelles, notamment la convergence de divers services financiers ou la mobilité croissante de l'emploi et du capital, sont porteuses à la fois d'opportunités et de risques. Les places financières doivent donc s'adapter à ce contexte en mutation. Principales représentantes de la place financière suisse, l'Association suisse des banquiers (ASB), l'Association Suisse d'Assurances (ASA), la Swiss Funds Association (SFA) et l'infrastructure de la place financière (Groupes SWX, SIS et Telekurs) ont accepté ce défi et, pour la première fois, élaboré ensemble une stratégie pour l'avenir. Il s'agit d'un signal clair en faveur de la place économique suisse. L'objectif est que d'ici 2015, la place financière suisse s'impose dans le trio de tête des opérations internationales.
Pour atteindre cet objectif, la contribution de la place financière suisse au PIB devra afficher une croissance annuelle nominale d'au moins 7 à 9% d'ici 2015, ce qui correspond à peu près aux taux de croissance constatés jusqu'ici à Londres ou New York. Une telle accélération de la croissance – à supposer que la stratégie préconisée soit appliquée avec succès et sous réserve de l'évolution économique – bénéficierait directement à l'économie suisse: elle doublerait la contribution de ce secteur au PIB de 70 milliards de CHF, créerait 40‘000 à 80‘000 emplois, et générerait entre 11 et 17 milliards de CHF de recettes fiscales nettes supplémentaires.
Ces objectifs ambitieux exigent bien entendu que les acteurs de la place financière soient à l'avenir également de bons gestionnaires. Mais ils exigent aussi que la Suisse dispose d'un environnement optimal en comparaison internationale. A cet effet, les principaux domaines porteurs ont fait l'objet d'une analyse approfondie ; des mesures concrètes d'amélioration des conditions-cadres de la place financière suisse ont été identifiées. Sommairement, elles touchent les aspects suivants:
La Suisse, destination de choix pour la formation et la recherche : mise en place d'un système de recherche et de formation de pointe dans le domaine financier, poursuite des initiatives en cours telles que le Swiss Finance Institute et l'Institut d'économie de l'assurance de l'Université de St-Gall.
Une réglementation et une surveillance efficaces et axées sur le marché : Renforcement de l'autorégulation et de la réglementation basée sur des principes et développement de contrôles fondés sur le risque. Mise en place d'une surveillance transparente et équitable dans tous les secteurs d'activité.
La collaboration de l'industrie, des autorités et du monde politique : étroite collaboration entre le secteur financier, les autorités et le monde politique pour renforcer durablement la place financière suisse dans les domaines de la réglementation, de la surveillance et de la fiscalité.
Une fiscalité attrayante à l'échelle internationale : imposition compétitive à l'échelle internationale, notamment dans les secteurs en croissance (placements alternatifs par exemple) et suppression progressive du droit de timbre par des abaissements annuels du taux.
Une infrastructure de pointe pour la place financière : soutien à la place financière par une infrastructure de pointe en termes de qualité, de rentabilité et d'innovation.
Grâce à une stratégie et une vision communes, dont les lignes directrices sont présentées ce jour, la place financière suisse peut, à partir d'une position forte, poser les jalons nécessaires pour accroître la création de valeur à l'échelle internationale et générer davantage de croissance et de valeur à l'échelle nationale, ce qui lui permettra de fournir à l'avenir également une contribution significative à l'ensemble de l'économie.
Source : www.swissbanking.org