Un système fiscal axé sur l’avenir et sur la croissance pour la Suisse

Dans une perspective à long terme, des écarts de croissance durables peuvent avoir des conséquences spectaculaires sur les classements internationaux concernant la prospérité. Un pays affichant un taux de croissance constant de 2 % doublera son revenu réel en 35 ans. Avec un taux de croissance durable de 4 %, il y serait parvenu en 18 ans seulement. Or la Suisse connaît depuis près de trois décennies un taux de croissance bien inférieur à la moyenne internationale, qui lui a fait perdre en bonne partie son avantage initial en termes de revenu. La politique de croissance est donc absolument prioritaire dans son agenda économique.


La croissance a toutefois un coût à prendre en compte, pour juger si davantage de croissance serait nécessaire ou souhaitable. Car elle exige au départ de se priver d’un revenu et de différer sa consommation. Ensuite seulement, les investissements réalisés grâce aux économies consenties génèrent une prospérité accrue. Une plus grande croissance s’avère ainsi une question de répartition entre les générations actuelles ou futures. En outre, une croissance accélérée est une source d’inégalité de revenus au sein de chaque génération, les groupes de la population qui possèdent des aptitudes particulières et une bonne formation sachant mieux saisir les chances offertes par une économie en croissance. Par ailleurs, l’accélération des progrès technologiques et la mondialisation aboutissent, dans les nations industrialisées, à des pressions toujours plus fortes sur les revenus et l’emploi de la main-d’oeuvre faiblement qualifiée. Ces répercussions sur la répartition des revenus constituent de nouveaux défis pour la politique fiscale et sociale.

L’Etat dispose de moyens nombreux et variés pour soutenir ou freiner la croissance économique. Sur le plan des dépenses et des tâches publiques, les activités déterminantes sont celles qui sont liées à la formation, à la recherche fondamentale, à la mise en place d’infrastructures d’utilité économique et à la garantie de la libre concurrence. La présente étude a toutefois pour objet les effets du système fiscal sur la croissance et la répartition des richesses.......

Suite de l'étude :
www.efd.admin.ch/dokumentation/zahlen/00578/01170/index.html?lang=fr

Mercredi 17 Octobre 2007


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