Invoquant les conséquences d'une réglementation introduite en 2013 – la RDR (Retail Distribution Review), dont les restrictions sur les commissions rappellent certains aspects de la directive européenne MiFID II –, la banque britannique va relever à 250 000 livres sterling (contre 100 000 auparavant) le seuil de portefeuille à partir duquel elle mettra un conseiller humain à la disposition de ses clients investisseurs. Et les moins fortunés seront donc orientés vers un « robo-advisor », disponible exclusivement en ligne.
En arrière-plan, ce sont, bien évidemment, des considérations économiques qui justifient le changement, que les nouvelles exigences du régulateur ne font en réalité qu'accélérer. Ainsi, la pression concurrentielle est un autre facteur qui rend impossible la survie d'un modèle de conseil financier aujourd'hui dépassé par la technologie. Au passage, RBS apporte la démonstration de l'efficacité renouvelée qu'elle espère trouver dans l'automatisation, puisque son « robot » sera accessible dès 500 £ de capital.
C'est donc bien l'approche de démocratisation de l'investissement promue par les trublions de la FinTech (dont Nutmeg est l'un des plus illustres représentants à Londres) qui se trouve directement validée par la banque. Son adhésion est d'autant plus notable qu'elle constitue une planche de salut pour un système en voie d'obsolescence, autant en raison des contraintes réglementaires que de l'évolution des attentes des consommateurs, notamment en matière de transparence sur la tarification des services.
Il reste à vérifier si un établissement historique (et toujours en difficulté) tel que RBS sera capable de relever le défi. Développer une plate-forme d'investissement automatisé ne sera pas aussi simple qu'il y paraît, ne serait-ce que parce qu'il lui faudra rivaliser avec des startups extrêmement agiles et (relativement) expérimentées dans ce secteur émergent, sur un modèle dont la banque contribue à asseoir la légitimité. Le risque est grand que ses clients deviennent de grands fans des robo-advisors concurrents…
En arrière-plan, ce sont, bien évidemment, des considérations économiques qui justifient le changement, que les nouvelles exigences du régulateur ne font en réalité qu'accélérer. Ainsi, la pression concurrentielle est un autre facteur qui rend impossible la survie d'un modèle de conseil financier aujourd'hui dépassé par la technologie. Au passage, RBS apporte la démonstration de l'efficacité renouvelée qu'elle espère trouver dans l'automatisation, puisque son « robot » sera accessible dès 500 £ de capital.
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