Il y a eu la Technomania de la fin des années 90 et du début des années 2000, aujourd’hui il y a la Trumpomania. Un nouvel épisode de la Trumpomania s’est déroulé cette semaine, au Congrès.
Le Président des USA a prononcé son discours sur l’Etat de l’Union face aux parlementaires des deux chambres réunies. Et, pour la première fois, M. Trump n’a pas versé dans le simplisme, la démesure voire la vulgarité. Il s’est comporté comme le Président des USA, a tenu un discours audible, rassembleur.
Il a repris ses grands thèmes de campagne, notamment, pour ce qui touche le plus Wall Street, la baisse des impôts et la mise en œuvre d’un plan de 1000 milliards de $ d’investissements dans les infrastructures. Auparavant, il avait changé de ton vis-à-vis du Japon et de la Chine, peut être en découvrant que ce sont les deux premiers créanciers des USA.
En tous cas, l’image de M. Trump est telle que la réalité d’un président « normal » (ou plutôt moins décalé) a franchement plu aux investisseurs. Cet évènement a libéré Wall Street, qui s’est appréciée de plus de 1,5%, et a commencé une nouvelle phase de hausse.
Simultanément, l’exceptionnel succès de l’introduction au NYSE de Snap démontre, si besoin en était, que l’aversion au risque a atteint ses niveaux les plus bas depuis bien longtemps. La messagerie des ados et des jeunes s’est en effet appréciée de plus de 40% sur la base d’un prix d’introduction lui-même placé largement au-dessus de la fourchette indicative initiale. La société vaut aujourd’hui plus de 27 ans de chiffres d’affaires. Seuls Twitter, de triste mémoire, a été valorisé plus cher, 37 ans de chiffre d’affaires, avant de chuter en bourse. Les succès Facebook ou LinkedIn n’ont jamais valu plus de 20 ans de ventes, au plus haut de leur carrière boursière. Mais les marchés en ont cure : cela montre combien l’appétit pour le risque est élevé, à vrai dire à un sommet. Il faut en effet remonter au début de l’année 2000 pour retrouver de telles conditions de marché.
L’accélération de la croissance et des bénéfices des entreprises semble désormais acquise, quelles que soit ses conséquences sur la politique monétaire de la Fed (désormais, une hausse de taux pour la mi-mars est probabilisée à plus de 70% par le marché et manifestement bien acceptée), sur les taux de marché (qui s’approchent de la limite de 2,6% fixée par Bill Gross, comme étant le niveau à ne pas dépasser), ou sur le dollar (qui s’apprécie à nouveau et s’approche de 1,05 contre €).
La hausse actuelle du marché nous donne tort, puisque nous recommandons aux investisseurs à risque faible ou moyen de sous-pondérer les actions. Ce n’est pas la première fois et nous l’assumons.
Effectivement, dans le contexte technique actuel, il est possible, voire probable que le cours des actions puisse s’apprécier de quelques pourcents supplémentaires dans les prochaines semaines. En revanche, nous considérons toujours que la probabilité d’une correction importante à horizon d’un an est de plus en plus grande. Nos analyses s’entendent à un an au minimum, et prennent en compte les éléments que nous considérons comme « fondamentaux ». Elle s’inscrit dans notre méthodologie d’allocation par scénario.
Ainsi, nous recommandons de sous-pondérer les actions, même si l’actualité de février et la saisonnalité des marchés justifient la hausse récente des actions. Les investisseurs ont des rendez-vous compliqués dans les prochaines semaines : activation de l’Article 50 par la Grande Bretagne, réduction des achats d’actifs de la BCE, hausse probable des taux de la Fed. Sans compter le risque politique européen, avec les élections programmées au Pays Bas et, bien sûr, en France.
Spec : le Cac 40 est handicapé par la politique, mais demeure lentement haussier.
Investisseurs : nous n’achetons pas à ces niveaux, une correction de 5-7 % est souhaitable, au moment ou le haut de cycle pourrait générer un retournement général dans le courant de l’année 2017.
Tendances sur les taux et les devises : Les taux obligataires ont remonté cette semaine. Ils sont revenus au-dessus de 2,4% aux USA. Le spread contre bund du taux français s’est réduit.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole est au plus haut depuis plus d’un an.
Le Président des USA a prononcé son discours sur l’Etat de l’Union face aux parlementaires des deux chambres réunies. Et, pour la première fois, M. Trump n’a pas versé dans le simplisme, la démesure voire la vulgarité. Il s’est comporté comme le Président des USA, a tenu un discours audible, rassembleur.
Il a repris ses grands thèmes de campagne, notamment, pour ce qui touche le plus Wall Street, la baisse des impôts et la mise en œuvre d’un plan de 1000 milliards de $ d’investissements dans les infrastructures. Auparavant, il avait changé de ton vis-à-vis du Japon et de la Chine, peut être en découvrant que ce sont les deux premiers créanciers des USA.
En tous cas, l’image de M. Trump est telle que la réalité d’un président « normal » (ou plutôt moins décalé) a franchement plu aux investisseurs. Cet évènement a libéré Wall Street, qui s’est appréciée de plus de 1,5%, et a commencé une nouvelle phase de hausse.
Simultanément, l’exceptionnel succès de l’introduction au NYSE de Snap démontre, si besoin en était, que l’aversion au risque a atteint ses niveaux les plus bas depuis bien longtemps. La messagerie des ados et des jeunes s’est en effet appréciée de plus de 40% sur la base d’un prix d’introduction lui-même placé largement au-dessus de la fourchette indicative initiale. La société vaut aujourd’hui plus de 27 ans de chiffres d’affaires. Seuls Twitter, de triste mémoire, a été valorisé plus cher, 37 ans de chiffre d’affaires, avant de chuter en bourse. Les succès Facebook ou LinkedIn n’ont jamais valu plus de 20 ans de ventes, au plus haut de leur carrière boursière. Mais les marchés en ont cure : cela montre combien l’appétit pour le risque est élevé, à vrai dire à un sommet. Il faut en effet remonter au début de l’année 2000 pour retrouver de telles conditions de marché.
L’accélération de la croissance et des bénéfices des entreprises semble désormais acquise, quelles que soit ses conséquences sur la politique monétaire de la Fed (désormais, une hausse de taux pour la mi-mars est probabilisée à plus de 70% par le marché et manifestement bien acceptée), sur les taux de marché (qui s’approchent de la limite de 2,6% fixée par Bill Gross, comme étant le niveau à ne pas dépasser), ou sur le dollar (qui s’apprécie à nouveau et s’approche de 1,05 contre €).
La hausse actuelle du marché nous donne tort, puisque nous recommandons aux investisseurs à risque faible ou moyen de sous-pondérer les actions. Ce n’est pas la première fois et nous l’assumons.
Effectivement, dans le contexte technique actuel, il est possible, voire probable que le cours des actions puisse s’apprécier de quelques pourcents supplémentaires dans les prochaines semaines. En revanche, nous considérons toujours que la probabilité d’une correction importante à horizon d’un an est de plus en plus grande. Nos analyses s’entendent à un an au minimum, et prennent en compte les éléments que nous considérons comme « fondamentaux ». Elle s’inscrit dans notre méthodologie d’allocation par scénario.
Ainsi, nous recommandons de sous-pondérer les actions, même si l’actualité de février et la saisonnalité des marchés justifient la hausse récente des actions. Les investisseurs ont des rendez-vous compliqués dans les prochaines semaines : activation de l’Article 50 par la Grande Bretagne, réduction des achats d’actifs de la BCE, hausse probable des taux de la Fed. Sans compter le risque politique européen, avec les élections programmées au Pays Bas et, bien sûr, en France.
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Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole est au plus haut depuis plus d’un an.
Eric Galiègue
VALQUANT
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Fax. 01.42.65.15.26
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