Décidemment, Donald Trump reste un sujet de préoccupation pour tous.
Pour tous les observateurs : citoyens américains, observateurs étrangers, investisseurs et acteurs du marché financier. L’actualité de cette semaine est à nouveau dominée par l’élu du peuple américain.
Le retournement de situation complet vis-à-vis de la Corée du Nord est impressionnant. Alors qu’il y a quelques mois, on pouvait craindre le pire des joutes verbales des deux leaders, aujourd’hui, le rapprochement entre les deux Corées s’accélère et un sommet Trump – Kim Yong-Un devrait se tenir avant la fin du mois de mai, pour évoquer la dénucléarisation de la Corée du Nord. Qui l’eut cru ?
Cette semaine aussi, le patron de la diplomatie des USA a été remercié. La sortie de Rex Tillerson n’est pas anodine, même si le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, ancien patron d’Exxon Mobil, ne laissera pas une trace indélébile dans l’histoire des USA, tant il a du « composer » avec un Président totalement incontrôlable. Le nouveau secrétaire d’Etat aux affaires étrangères est l’ancien directeur de la CIA…
Hier soir, les rumeurs, confirmées ce matin, portaient sur le limogeage du conseiller à la sécurité nationale, le Général Mac Master, avec lequel le Président des USA ne se serait jamais vraiment entendu. Sur le motif profond de la valse des proches collaborateurs de Donald Trump, il semble bien que le président ne supporte pas la contradiction ou les discours nuancés.
On le savait déjà, mais la valse des membres de son équipe devient grotesque, et démontre à nouveau que le personnage est totalement incontrôlable et imprévisible. Trump agit seul, et il fait ce qu’il veut quand il le veut.
Pour le meilleur ou pour le pire ?
Pour l’instant, le marché ne s’émeut pas du tout de cet état de fait, puisque la tendance haussière demeure affirmée à Wall Street. Au contraire, les actions américaines exportatrices, pourtant potentielles victimes du protectionnisme, ont plutôt tendance à surperformer, selon une étude d’ABN AMRO IS résumée ce matin dans un article de l’Agefi.
L’administration américaine, aiguillonnée par son chef, devrait annoncer de nombreuses nouvelles mesures visant directement la Chine, dès la semaine prochaine. Elles porteraient sur des montants beaucoup plus importants, et seraient d’autant plus appuyées que les USA n’auraient plus besoin de ménager la Chine pour gérer le dossier Coréen.
D’aucuns considèrent désormais que Donald Trump, débarrassé de ses conseillers les plus opposés aux mesures protectionnistes, va « passer à la vitesse supérieure » ; le blocage de l’opération Broadcom – Qualcomm constitue de ce point de vue une nouvelle mesure contre la Chine. La sécurité nationale a bon dos… Donald Trump, c’est aussi et surtout la course vers un déficit budgétaire abyssal. La baisse des impôts conjuguée à la hausse des dépenses d’infrastructure va générer une forte hausse du déficit, perceptible déjà dans les comptes publics américains. Le déficit se dirige directement vers 5%, alors que l’économie américaine serait proche du plein emploi et donc se porte plutôt bien. Si on veut bien considérer que le véritable « driver » du taux de change est l’équilibre des comptes publics et extérieur, la tendance baissière du dollar devrait s’accélérer. Cette source de liquidité n’est pas prête à se tarir, ce qui fait les beaux jours de la sphère financière en général. Comme nous l’avons régulièrement dit et écrit, les marchés financiers ont besoin d’un dollar faible comme monnaie de financement. Les opérations de carry trade se débouclent toujours favorablement grâce à la tendance baissière de la monnaie de financement. Comme par ailleurs un billet vert faible favorise les bénéfices des actions américaines, Wall Street applaudit. Comme, de plus, la baisse du dollar signifie hausse de l’€, elle incite la BCE à reporter sa normalisation monétaire, et donc à alimenter l’hyper liquidité mondiale. La hausse de l’€ constitue en soi une restriction monétaire pour les européens, et contribue à relancer le risque déflationniste en Europe. On ne voit dans Trump que le pire, mais finalement, il faut peut-être y voir le meilleur… pour les marchés financiers et la poursuite du scénario d’hyper liquidité, le plus probable actuellement et le plus favorable à la poursuite de la hausse du cours des actions.
Spec : toujours hésitant et faible en Europe, la consolidation se poursuit.
Tendance sur les marchés de taux et de devises : Le taux souverains ont à nouveau baissé en Europe, le 10 ans français est revenu à 0,82% seulement, le 10 ans américain vaut 2,82%
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours des matières premières s’est stabilisé.
Investisseurs : Nous recommandons aux investisseurs à risque moyen ou faible, une pondération moyenne sur les actions entre 5 200 et 5 600 points pour le CAC 40.
Pour tous les observateurs : citoyens américains, observateurs étrangers, investisseurs et acteurs du marché financier. L’actualité de cette semaine est à nouveau dominée par l’élu du peuple américain.
Le retournement de situation complet vis-à-vis de la Corée du Nord est impressionnant. Alors qu’il y a quelques mois, on pouvait craindre le pire des joutes verbales des deux leaders, aujourd’hui, le rapprochement entre les deux Corées s’accélère et un sommet Trump – Kim Yong-Un devrait se tenir avant la fin du mois de mai, pour évoquer la dénucléarisation de la Corée du Nord. Qui l’eut cru ?
Cette semaine aussi, le patron de la diplomatie des USA a été remercié. La sortie de Rex Tillerson n’est pas anodine, même si le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, ancien patron d’Exxon Mobil, ne laissera pas une trace indélébile dans l’histoire des USA, tant il a du « composer » avec un Président totalement incontrôlable. Le nouveau secrétaire d’Etat aux affaires étrangères est l’ancien directeur de la CIA…
Hier soir, les rumeurs, confirmées ce matin, portaient sur le limogeage du conseiller à la sécurité nationale, le Général Mac Master, avec lequel le Président des USA ne se serait jamais vraiment entendu. Sur le motif profond de la valse des proches collaborateurs de Donald Trump, il semble bien que le président ne supporte pas la contradiction ou les discours nuancés.
On le savait déjà, mais la valse des membres de son équipe devient grotesque, et démontre à nouveau que le personnage est totalement incontrôlable et imprévisible. Trump agit seul, et il fait ce qu’il veut quand il le veut.
Pour le meilleur ou pour le pire ?
Pour l’instant, le marché ne s’émeut pas du tout de cet état de fait, puisque la tendance haussière demeure affirmée à Wall Street. Au contraire, les actions américaines exportatrices, pourtant potentielles victimes du protectionnisme, ont plutôt tendance à surperformer, selon une étude d’ABN AMRO IS résumée ce matin dans un article de l’Agefi.
L’administration américaine, aiguillonnée par son chef, devrait annoncer de nombreuses nouvelles mesures visant directement la Chine, dès la semaine prochaine. Elles porteraient sur des montants beaucoup plus importants, et seraient d’autant plus appuyées que les USA n’auraient plus besoin de ménager la Chine pour gérer le dossier Coréen.
D’aucuns considèrent désormais que Donald Trump, débarrassé de ses conseillers les plus opposés aux mesures protectionnistes, va « passer à la vitesse supérieure » ; le blocage de l’opération Broadcom – Qualcomm constitue de ce point de vue une nouvelle mesure contre la Chine. La sécurité nationale a bon dos… Donald Trump, c’est aussi et surtout la course vers un déficit budgétaire abyssal. La baisse des impôts conjuguée à la hausse des dépenses d’infrastructure va générer une forte hausse du déficit, perceptible déjà dans les comptes publics américains. Le déficit se dirige directement vers 5%, alors que l’économie américaine serait proche du plein emploi et donc se porte plutôt bien. Si on veut bien considérer que le véritable « driver » du taux de change est l’équilibre des comptes publics et extérieur, la tendance baissière du dollar devrait s’accélérer. Cette source de liquidité n’est pas prête à se tarir, ce qui fait les beaux jours de la sphère financière en général. Comme nous l’avons régulièrement dit et écrit, les marchés financiers ont besoin d’un dollar faible comme monnaie de financement. Les opérations de carry trade se débouclent toujours favorablement grâce à la tendance baissière de la monnaie de financement. Comme par ailleurs un billet vert faible favorise les bénéfices des actions américaines, Wall Street applaudit. Comme, de plus, la baisse du dollar signifie hausse de l’€, elle incite la BCE à reporter sa normalisation monétaire, et donc à alimenter l’hyper liquidité mondiale. La hausse de l’€ constitue en soi une restriction monétaire pour les européens, et contribue à relancer le risque déflationniste en Europe. On ne voit dans Trump que le pire, mais finalement, il faut peut-être y voir le meilleur… pour les marchés financiers et la poursuite du scénario d’hyper liquidité, le plus probable actuellement et le plus favorable à la poursuite de la hausse du cours des actions.
Spec : toujours hésitant et faible en Europe, la consolidation se poursuit.
Tendance sur les marchés de taux et de devises : Le taux souverains ont à nouveau baissé en Europe, le 10 ans français est revenu à 0,82% seulement, le 10 ans américain vaut 2,82%
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours des matières premières s’est stabilisé.
Investisseurs : Nous recommandons aux investisseurs à risque moyen ou faible, une pondération moyenne sur les actions entre 5 200 et 5 600 points pour le CAC 40.
Eric Galiègue
VALQUANT
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Tél. 01.58.18.37.50
Fax. 01.42.65.15.26
www.valquant.fr
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