La France est en retard comparée à d'autres pays, dans l'adoption et l'analyse big data, pour accélérer les résultats économiques des entreprises. C'est ce qui ressort de l'étude, Data and Analytics Trends 2017, publiée par Teradata (NYSE : TDC), société leader des solutions analytiques.
L'étude menée par Teradata sur les tendances 2017 en matière de données et d'analyse, compile les conclusions de plus de 900 décideurs seniors interrogés dans neuf grandes puissances économiques mondiales (États-Unis, Japon, Australie, Allemagne, France, Espagne, Inde, Russie et Royaume-Uni). Elle s'intéresse à la manière dont les grandes entreprises gèrent et utilisent les données aujourd'hui, ainsi qu'aux défis et difficultés majeurs auxquels devra faire face le secteur du big data et de l'analyse de données (data analytics).
Conclusions principales :
- Seulement une entreprise française sur six (60 %) a initié une forme d'évolution numérique, ce qui place le pays derrière ses homologues européens comme l'Allemagne (82 %), l'Espagne (77 %) et le Royaume-Uni (62 %) ;
- La France réalise le troisième plus mauvais score mondial (56 %) en termes d'adoption de l'analyse de données, loin derrière le leader du marché, l'Allemagne (84 %) ;
- Malgré cela, 94 % des chefs d'entreprises français sont d'accords avec le fait qu'une stratégie efficace d'analyse de données est capitale pour leur future croissance ;
- À l'échelle mondiale, la France (45 %) dépasse uniquement la Russie (19 %) en termes d'adoption de l'Internet des objets (IdO) ;
- La pénurie de compétences reste un problème pour 50 % des entreprises françaises cherchant à développer la formation en matière de données et d'analyse.
En tant que représentantes d'une des principales puissances économiques mondiales, les entreprises françaises cherchent à obtenir des avantages concurrentiels, en adoptant des stratégies commerciales fondées sur les données et le renseignement. La tactique s'avère judicieuse puisqu'un récent rapport a indiqué que le marché mondial de l'analyse big data atteindra une valeur de 40,69 milliards de dollars d'ici 2021.
L'étude Teradata s'est penchée sur quatre aspects clés de l'adoption d'une stratégie axée sur les données. Elle a constaté qu'une entreprise française sur six (60 %) était engagée dans une forme d'évolution numérique, ce qui positionne le pays derrière ses homologues européens comme l'Allemagne (82 %), l'Espagne (77 %) et le Royaume-Uni (62 %), mais devant l'Australie (54 %) et les États-Unis (53 %). La France réalise le troisième plus mauvais score mondial en termes d'adoption de l'analyse big data, qui n'est appliquée que par un peu plus de la moitié des entreprises (56 %), loin derrière le leader du marché, l'Allemagne (84 %).
Par ailleurs, la France (67 %) se positionne également derrière l'Allemagne (82 %) en matière de recours aux entrepôts de données, tandis que l'Espagne se classe deuxième avec 80 %. À l'échelle mondiale, l'Australie (70%) est leader dans l'adoption de l'Internet des Objets (IdO), suivi de l'Inde (69%) et l'Allemagne (63%). La France (45 %), arrive en avant dernière position, devant la Russie (19 %).
Eric Joulié, Vice-Président Teradata EMEA, a commenté les conclusions de l'étude : « La quantité de données générée par les entreprises françaises augmente de façon exponentielle et cette tendance devrait se poursuivre. Sans être mauvais de quelque façon que ce soit, le niveau d'adoption des données en France est inférieur à ce qu'on pourrait attendre d'une puissance économique mondiale. Face à la multiplication des données et des équipements, aux changements permanents des besoins clients, aux réductions budgétaires, à l'apparition de nouvelles réglementations (ex. règlement européen sur la protection des données, etc.), la pression augmente considérablement sur les entreprises. Mais ces contraintes peuvent être des facteurs de croissance économique et de rapide transformation numérique pour les entreprises ; grâce à une bonne exploitation et analyse de leurs données, au service de leurs clients et d'une meilleure organisation. »
Dans le même esprit, la quasi-totalité des chefs d'entreprise français (94 %) estiment qu'il est important de disposer d'une stratégie efficace en matière de données et d'analyse, tandis qu'environ deux tiers des répondants affirment avoir mis en place un système dans lequel les données sont intégrées et accessibles par l'ensemble des fonctions. Seulement 30 % des interrogés se sont déclarés extrêmement ou très satisfaits du système actuel de gestion des données de leur entreprise, tandis que 60 % ont estimé que leur système actuel d'accès aux données contribuait à prédire plus efficacement les résultats opérationnels. Cependant, un peu moins d'un tiers (trois sur dix) a dit ne pas ressentir d'effet positif de l'accès aux données dans l'exercice de ses activités.
L'investissement dans les données et l'analyse mérite plus de reconnaissance au niveau exécutif
Interrogés sur les changements qu'ils apporteraient personnellement aux données et à leur analyse au cours des deux ans à venir, la majorité des chefs d'entreprises français (52 %) aimerait voir un engagement total des dirigeants en faveur des données et de l'analyse. La moitié des personnes interrogées en France souhaitent également davantage de formation (50 %) et 81 % d'entre elles ont relevé la nécessité de développer l'analyse de données pour améliorer l'efficacité des différentes fonctions de l'entreprise.
Près de la moitié (48 %) aimeraient disposer d'une solution d'analyse de données moderne, et environ quatre sur dix voudraient que leur entreprise encourage l'utilisation des données et de l'analyse comme un outil clé de prise de décision pour leur activité.
Selon l'étude, le client reste roi en France, puisque l'avantage majeur perçu comme découlant d'un recours accru à l'analyse de données est l'augmentation de la clientèle (44%), suivie de l'amélioration des relations clients (43 %) et d'un meilleur ciblage de ces derniers (41 %). Parmi les répondants français, la hausse des résultats (22 %) et un meilleur placement publicitaire (24 %) étaient moins considérés comme dépendants de l'efficacité du système d'analyse des données.
Eric Joulié, précise : « La transformation numérique des entreprises, avec une bonne approche de l'analyse des données, est le prochain défi pour l'innovation, la compétitivité et la productivité. Pour en tirer profit, les entreprises françaises doivent être prêtes à investir à la fois dans leurs employés et dans leur infrastructure, tout en plaçant les données au cœur des processus de prise de décision. »
Teradata
L'étude menée par Teradata sur les tendances 2017 en matière de données et d'analyse, compile les conclusions de plus de 900 décideurs seniors interrogés dans neuf grandes puissances économiques mondiales (États-Unis, Japon, Australie, Allemagne, France, Espagne, Inde, Russie et Royaume-Uni). Elle s'intéresse à la manière dont les grandes entreprises gèrent et utilisent les données aujourd'hui, ainsi qu'aux défis et difficultés majeurs auxquels devra faire face le secteur du big data et de l'analyse de données (data analytics).
Conclusions principales :
- Seulement une entreprise française sur six (60 %) a initié une forme d'évolution numérique, ce qui place le pays derrière ses homologues européens comme l'Allemagne (82 %), l'Espagne (77 %) et le Royaume-Uni (62 %) ;
- La France réalise le troisième plus mauvais score mondial (56 %) en termes d'adoption de l'analyse de données, loin derrière le leader du marché, l'Allemagne (84 %) ;
- Malgré cela, 94 % des chefs d'entreprises français sont d'accords avec le fait qu'une stratégie efficace d'analyse de données est capitale pour leur future croissance ;
- À l'échelle mondiale, la France (45 %) dépasse uniquement la Russie (19 %) en termes d'adoption de l'Internet des objets (IdO) ;
- La pénurie de compétences reste un problème pour 50 % des entreprises françaises cherchant à développer la formation en matière de données et d'analyse.
En tant que représentantes d'une des principales puissances économiques mondiales, les entreprises françaises cherchent à obtenir des avantages concurrentiels, en adoptant des stratégies commerciales fondées sur les données et le renseignement. La tactique s'avère judicieuse puisqu'un récent rapport a indiqué que le marché mondial de l'analyse big data atteindra une valeur de 40,69 milliards de dollars d'ici 2021.
L'étude Teradata s'est penchée sur quatre aspects clés de l'adoption d'une stratégie axée sur les données. Elle a constaté qu'une entreprise française sur six (60 %) était engagée dans une forme d'évolution numérique, ce qui positionne le pays derrière ses homologues européens comme l'Allemagne (82 %), l'Espagne (77 %) et le Royaume-Uni (62 %), mais devant l'Australie (54 %) et les États-Unis (53 %). La France réalise le troisième plus mauvais score mondial en termes d'adoption de l'analyse big data, qui n'est appliquée que par un peu plus de la moitié des entreprises (56 %), loin derrière le leader du marché, l'Allemagne (84 %).
Par ailleurs, la France (67 %) se positionne également derrière l'Allemagne (82 %) en matière de recours aux entrepôts de données, tandis que l'Espagne se classe deuxième avec 80 %. À l'échelle mondiale, l'Australie (70%) est leader dans l'adoption de l'Internet des Objets (IdO), suivi de l'Inde (69%) et l'Allemagne (63%). La France (45 %), arrive en avant dernière position, devant la Russie (19 %).
Eric Joulié, Vice-Président Teradata EMEA, a commenté les conclusions de l'étude : « La quantité de données générée par les entreprises françaises augmente de façon exponentielle et cette tendance devrait se poursuivre. Sans être mauvais de quelque façon que ce soit, le niveau d'adoption des données en France est inférieur à ce qu'on pourrait attendre d'une puissance économique mondiale. Face à la multiplication des données et des équipements, aux changements permanents des besoins clients, aux réductions budgétaires, à l'apparition de nouvelles réglementations (ex. règlement européen sur la protection des données, etc.), la pression augmente considérablement sur les entreprises. Mais ces contraintes peuvent être des facteurs de croissance économique et de rapide transformation numérique pour les entreprises ; grâce à une bonne exploitation et analyse de leurs données, au service de leurs clients et d'une meilleure organisation. »
Dans le même esprit, la quasi-totalité des chefs d'entreprise français (94 %) estiment qu'il est important de disposer d'une stratégie efficace en matière de données et d'analyse, tandis qu'environ deux tiers des répondants affirment avoir mis en place un système dans lequel les données sont intégrées et accessibles par l'ensemble des fonctions. Seulement 30 % des interrogés se sont déclarés extrêmement ou très satisfaits du système actuel de gestion des données de leur entreprise, tandis que 60 % ont estimé que leur système actuel d'accès aux données contribuait à prédire plus efficacement les résultats opérationnels. Cependant, un peu moins d'un tiers (trois sur dix) a dit ne pas ressentir d'effet positif de l'accès aux données dans l'exercice de ses activités.
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Près de la moitié (48 %) aimeraient disposer d'une solution d'analyse de données moderne, et environ quatre sur dix voudraient que leur entreprise encourage l'utilisation des données et de l'analyse comme un outil clé de prise de décision pour leur activité.
Selon l'étude, le client reste roi en France, puisque l'avantage majeur perçu comme découlant d'un recours accru à l'analyse de données est l'augmentation de la clientèle (44%), suivie de l'amélioration des relations clients (43 %) et d'un meilleur ciblage de ces derniers (41 %). Parmi les répondants français, la hausse des résultats (22 %) et un meilleur placement publicitaire (24 %) étaient moins considérés comme dépendants de l'efficacité du système d'analyse des données.
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Teradata
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