Mardi 22 Avril 2014
Finyear, the Financial Year

The Financial Year Coffee - 22 avril 2014 (Edition n°4 - 14H00)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre chaque matin des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

14H30

Les 50 milliards d'euros de Manuel Valls : un peu de larmes, un peu de sang

Manuel Valls a annoncé mercredi 16 avril 2014 le programme de 50 milliards d'euros d'économies. Ces mesures attendues par l'Union Européenne devraient contribuer à abaisser au-dessous de 4 % du PIB le déficit public. Selon la Commission Européenne, le déficit public français pourrait atteindre en fin d'année de 4 à 4,1 % du PIB et 3,9 % en 2015 contre 3,6 et 2,9 % initialement prévus. Le plan de 50 milliards d'euros devrait ramener le déficit vers 3,7 % du PIB. Pour mesurer réellement l'effort de réduction du déficit public, il faudra avoir une vision plus claire sur le financement du pacte de responsabilité et de ses allègements de charges sociales.

Le plan de réduction de 50 milliards d'euros s'articule de la manière suivante :
- 8 milliards d'euros d'économies pour l'État entre 2015 et 2017,
- 21 milliards d'euros pour la protection sociale,
- 11 milliards d'euros pour les collectivités locales.

L'État et surtout les fonctionnaires devront se serrer la ceinture

L'État devra apporter 18 milliards d'économies avec à cet effet, le gel du point d'indice pour les fonctionnaires. Le pouvoir d'achat des fonctionnaires qui a déjà baissé ces deux dernières années devrait continuer à décroître. Cela concerne de facto également les fonctionnaires retraités.

Le Premier Ministre a, en revanche, confirmé le maintien des créations de postes dans l'Éducation Nationale.

Il a, par ailleurs, indiqué que le programme de cessions immobilières se poursuivra. Il s'agit dans les faits avant tout d'un symbole.

Les Prestations sociales dans l'œil du cyclone : 21 milliards d'euros de moins dans la poche des Français

Le point fort de la déclaration est l'annonce de la non-revalorisation des prestations sociales jusqu'au mois d'octobre 2015, sauf pour les minimas sociaux. Il attend 11 milliards d'euros d'économies.

Dans les faits, il s'agit d'une désindexation, opération initiée par les régimes complémentaires de retraite. A priori, cette mesure pourrait concerner les pensions de base dont la date de revalorisation a été repoussée du 1er avril au 1er octobre 2014. Les retraités devront attendre jusqu'au 1er octobre 2015. Les retraités dont les pensions représentent le premier poste de prestations sociales, environ 300 milliards d'euros avec les complémentaires, seront les premiers touchés par ce plan.

En revanche, les minimas sociaux ne seront pas concernés par la désindexation. Par ailleurs, il demande une nouvelle convention d'assurance-chômage sachant que les partenaires sociaux ont conclu un accord le 22 mars dernier et que son application est prévue pour le 1er juillet prochain. Le Premier Ministre attend 1,2 milliard d'euros d'économies.

Le Premier Ministre a annoncé 10 milliards d'euros d'économies sur l'assurance maladie. Il a avancé l'idée de mieux organiser les parcours de soins, d'optimiser les dépenses avec notamment une consommation plus raisonnée des médicaments. Compte tenu des mesures prises ces dernières années pour maîtriser les dépenses de santé, il sera très difficile de réduire de 10 milliards d'euros les dépenses. Par ailleurs, les hôpitaux, dont un grand nombre sont en déficit, doivent faire face à des besoins de financements importants pour se moderniser.

11 milliards d'économies sur les collectivités locales mais plus d'impôts locaux ?

Les collectivités territoriales doivent être également à l'origine de 11 milliards d'euros d'économies. Le Premier Ministre a été relativement prudent sur le contenu de ces économies. Il a annoncé que plusieurs dispositions s'ajouteront à la loi de décentralisation dans le futur projet de loi de clarification des compétences des collectivités, notamment la suppression de la clause de compétence générale et la rationalisation des syndicats intercommunaux. L'État sera tenté de réduire ses dotations sachant que les économies liées aux fusions ne se feront sentir que d'ici plusieurs années.

Tout plan d'économies sur les collectivités locales peut se traduire par un transfert de charges au détriment du contribuable local. Du fait de la part des dépenses incompressibles dans les collectivités locales (éducation, routes, dépenses sociales), les responsables locaux risquent d'être contraints d'augmenter la pression fiscale sur les contribuables locaux. Ce transfert est constaté depuis des années.

La bataille de la croissance et de la compétitivité arbitre de ce plan de 50 milliards d'euros

Ce programme aura un impact sur la croissance et notamment sur la consommation. Certes, le gel des prestations et du point d'indice des fonctionnaires aura un impact limité du fait que le niveau de l'inflation est très bas, autour de 0,6 %. Il n'en demeure pas moins que cela devrait peser sur la consommation qui est déjà atone. Ces mesures devraient, en revanche, contribuer à réduire le déficit commercial français qui est un des plus importants de l'Union Européenne et qui commence à être préoccupant d'autant plus que nous avons des difficultés à attirer des capitaux extérieurs. L'objectif de croissance de 0,9 % ne pourra être atteint qu'à la condition que la demande extérieure adressée à la France progresse, c'est-à-dire que notre compétitivité augmente. La réussite de ce plan d'économies dépend de la mise en œuvre rapide du pacte de responsabilité. Si la croissance se refuse à la France, il y a un véritable risque de cercle vicieux de ralentissement économique par raréfaction de la dépense publique.

Philippe Crevel, Économiste

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10H00

Deal activity in pharma sector props up European stock markets - ETX Capital

Equities in Europe up a touch, spurred on by deal activity in the pharma sector together with a respectable performance on Wall Street overnight after US markets reopened following the Easter break – the S&P500 rose 0.4%. Earnings helped US stocks– Netflix and Halliburton both reported better than expected quarterly reports. Leading indicators data hit its highest level since November last year, adding further support to stock markets.

Asian share markets overnight were mostly mixed, supported by the positive momentum in Wall Street but still capped by geopolitical tensions together with growth worries about China ahead of this week’s manufacturing PMIs. Market participants are concerned that policymakers in China are comfortable with growth slipping further which could trigger a stimulus response by the PBoC.

Here in Europe, worries about the crisis in Ukraine heating up are certainly not helping risk-sentiment but financial market participants are generally feeling upbeat on the back of some high profile deal activity in the pharma sector. GlaxoSmithKline shares rally after the group sells its oncology unit to Novartis for $14.5billion

Both Glaxo and Novartis agreed to swap a number of assets which will see a combined-consumer healthcare business in a joint venture controlled by Glaxo. Additionally, Glaxo said will return around £4billion to shareholders following the restructuring of the business.

Welcome news for Glaxo shareholders; the company managed to dispose of the oncology business which was suffering against the oncology units at global peers such as Roche and AstaZeneca. The combined consumer healthcare business controlled by GSK should also cheer investors given the current strength of Novartis’s consumer healthcare portfolio.

Meanwhile at AstraZeneca, Pfizer was over a few months ago with a tentative takeover approach worth around $100b which would be the biggest ever deal in pharma industry history if it was to happen – that would be roughly around £48 per share which is 25% above AZN’s closing stock price –a decent premium. That said, talks are said to have ended and took place informally at the end of 2013. Pfizer however has valid reasons to rekindle this approach given the promising drug pipeline at AstaraZeneca.

Furthermore, a combination of both companies would help with reducing huge costs – so although talks have ended for now, market participants are expecting AstraZeneca to now be in the spotlight as an attractive takeover candidate by not only Pfizer but other global pharma firms. Looking ahead, little on the European economic agenda with the focus on US housing data and the Richmond Fed manufacturing index. In terms of earnings, Lockheed Martin, Xerox and McDonald’s report numbers.

Ishaq Siddiqi
Market Strategist
ETX Capital
www.etxcapital.com

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9H40

Good Morning Finyear Readers!

European equity markets are trading higher this morning as positive earnings news out of the US continues to dominate market action and outweighs concerns regarding a possible escalation of the situation in Easter Ukraine.
While for now solid US earnings news managed to draw some attention away from events unfolding in Easter Ukraine, the current lack of a solution is expected to continue to weigh on European markets and therefore European shares will likely remain lagging behind US shares for the foreseeable future.
Furthermore a solution doesn’t seem to be in the offing instead both parties, the Ukrainian government and the ‘West’ and Russia continue to turn up rhetoric which increases the danger of further sanctions and potential counter-sanctions.
There are very few economic data scheduled for release today instead US earnings are like to once again take centre.
In the short-term market direction and momentum points to the upside however until there are clear signs that progress is being made in the Ukraine European markets are remaining fragile and prone to profit-taking.

Thank you.
Kind regards,

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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9H30

Ouverture des indices dans le vert après la trêve pascale

Marchés Actions : Sur les marchés actions, Wall Street a clôturé en légère hausse hier alors que les investisseurs semblent se montrer prudents avant une avalanche de résultats d’entreprises cette semaine et après les gains importants réalisés la semaine dernière. Le Dow Jones a grappillé 0,25% à 16 449,25 points, tout comme le S&P500 qui a progressé de 0,38% à 1 871,89 points et le Nasdaq de 0,64% à 4 121,54 points. Le S&P 500 enchaine une cinquième séance en territoire positif, soit la plus longue série depuis octobre dernier, ce qui permet à l’indice de référence des gérants de fonds de revenir dans le vert depuis le début de l’année, notamment grâce au gain de 2,7% enregistré la semaine dernière. Les bourses européennes sont restées fermées hier pour le lundi de Pâques.

La bourse de Tokyo a fini en baisse de 0,85% ce matin à 14 388,77 points, tout comme le Topix qui a perdu 0,76% à 1 162,50 points. Les investisseurs restent également prudents avant la publication de résultats de grandes sociétés japonaises.

D’après les premières informations disponibles, les principales bourses européennes sont attendues à la hausse à l’ouverture. Le CAC40 et le Dax pourraient glaner 0,6% tandis que le Footsie Britannique se contenterait de 0,4%. C’est une journée faible en indicateurs qui attend les investisseurs aujourd’hui, on attendra néanmoins les ventes de logements existants aux Etats-Unis et la confiance des consommateurs en Europe à 16h00. Les fusions-acquisitions devraient retenir l’attention notamment avec l’annonce du rachat de la division animale de Novartis par Eli Lilly tandis que Pfizer s’intéresserait à AstraZeneca. Aux États-Unis, on attendra les résultats du premier trimestre de McDonald’s, de Lockheed Martin et d’Omnicom avant l’ouverture de Wall Street.

Forex : La parité EUR/USD recule légèrement ce matin après la journée fériée d’hier dans de nombreux pays et cède 0.15% depuis l’ouverture, effaçant ses gains de la fin de semaine. En effet, la parité est passée d’un plus haut atteint Jeudi à 1.3865$ à un plus bas à 1.3785$ ce matin. Après une fin et début de semaine calme, les investisseurs restent dans l’attente de nombreuses publications macroéconomiques, en commençant aujourd’hui par les ventes de maisons existantes, prévues en légère baisse à 4.55 millions contre 4.60 millions précédemment. Par ailleurs, la publication des ventes de logements neufs sont aussi particulièrement attendues par les cambistes, le chiffre est attendu en hausse à 450 000 contre 440 000 dernièrement. Sur le moyen/long terme, l’EUR/USD pourrait revenir sur son retracement de Fibonacci des 1.3850$ si la tendant haussière prend le dessus, avec en extension la zone des 1.3960$. A la baisse, il faudra bien surveiller le retracement des 38.20% à 1.3779$, ainsi que le suivant, celui des 50% à 1.3712$.

Les paires en yens évoluent de manière mitigée en ce début de matinée: la paire USD/JPY progresse très faiblement de 0.09% et cote aux alentours des 102.47$ à près de 9 heures, alors que la parité cotait aux encablures des 101.40 yens en début de semaine passée. La tendance étant haussière sur la paire, la zone des 103 yens pourrait être franchie à moyen terme. Concernant la parité EUR/JPY, elle cote aux encablures des 141.39 yens, soit en baisse de 0.05% depuis l’ouverture, cependant, la cours de la parité pourrait s’apprécier dans les jours à venir, l’évolution des cours de la parité étant orientée à la hausse.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, les cours du baril de pétrole débutent la séance en légère baisse ce matin après avoir enregistré une timide hausse hier dans des volumes d’échange très faibles en raison du week-end de Pâques. Les tensions en Ukraine permettent néanmoins de maintenir les cours de l’or noir. Dimanche dernier, une fusillade a éclaté à l’est de l’Ukraine tuant quatre personnes. Un fait qui intervient seulement trois jours après la signature à Genève d’un accord entre la Russie, l’Ukraine et les occidentaux pour enrayer la crise ukrainienne. Le vice-président américain Joe Biden est arrivé hier à Kiev pour afficher son soutien à l’Ukraine. Dans ce contexte, le Brent de la Mer du Nord se négocie proche ce matin des 110 dollars et le WTI s’affiche de son coté à 104,15 dollars.

Les métaux précieux progressent quant à eux dans un marché toutefois prudent avant la publication de nombreux résultats d’entreprise. Coté indicateur, on notera la publication de l’indice composite aux Etats-Unis qui a progressé sur le mois de mars pour la troisième fois d’affilée avec une hausse de 0,8%. L’once d’or se négocie pour 1 290,70 dollars et l’once d’argent autour des 19,4 dollars.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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Newsletter hebdomadaire Saxo Banque du 18 avril 2014

Les marchés profitent des bons résultats d'entreprises et de l'apaisement du conflit russo-ukrainien pour rebondir

Marchés actions :

Sur les marchés actions, après les chutes vertigineuses observées la semaine dernière, les principaux indices mondiaux ont réussi à récupérer les pertes enregistrées, notamment soutenus par de nouveaux indicateurs macroéconomiques et suite à plusieurs rebonds techniques.

Sans véritable surprise, la première séance de la semaine est restée quelque peu marquée par cette baisse fulgurante de la semaine du 7 avril. Pour rappel, les opérateurs jugeant que les valeurs technologiques étaient amplement surévaluées en ce début d’année ont amené le Nasdaq sur une chute de 4,63% entre jeudi et vendredi dernier. Les valeurs du cloud-computing et des biotechnologiques ont été particulièrement touchées, ce qui a littéralement plombé les marchés asiatiques où ces titres sont fortement convoités. Le Nikkei avait alors enregistré une perte hebdomadaire de plus de 7% sur cette période. Alors que les investisseurs craignaient la formation d’une éventuelle bulle autour de ces titres, ces derniers ont pu se réjouir de voir que le mouvement n’était que de courte durée. Cette forte baisse a finalement déclenché en début de semaine quelques achats à bon compte tandis que la saison des résultats d’entreprises commençait, ce qui a permis aux principaux indices de revenir en territoire positif.

Cette accalmie s’est toutefois enrayée dès mardi lorsque les investisseurs ont pris connaissance du déploiement des forces armées dans l’est de l’Ukraine pour contrer les insurgés pro-russes qui occupent les infrastructures de la région. En amont des négociations à Genève ce jeudi, cette nouvelle a eu l’effet d’une bombe sur les marchés, qui se sont immédiatement inquiétés d’une nouvelle escalade des tensions avec les occidentaux. En parallèle, les indices américains et européens ont souffert de publications d’indicateurs en demi-teinte : l’activité industrielle dans la région de New York a ralenti contre toute attente aux Etats-Unis. En Europe, c’est l’indice ZEW allemand qui a fait écho en révélant une nouvelle dégradation mensuelle à 46,60 contre 55,70 précédemment. Autant les indices américains ont pu compter sur les résultats de Coca-Cola ou encore de Johnson & Johnson pour finir dans le vert, autant la tendance en zone euro a été beaucoup plus mitigée, les bourses européennes finissant en ordre dispersé. Cette séance en dents de scie sera toutefois relativisée par la suite, puisqu’elle constituera la seule session de la semaine dans le rouge.

En effet, les investisseurs ont assisté par la suite à une salve de nouveaux indicateurs positifs. En Asie, après les soubresauts en provenance de Chine, cette fois-ci le PIB révèle un ralentissement de la croissance à 7,4% en rythme annuel. Sans pour autant évoquer un indicateur exceptionnel, les marchés ont tout de même salué un ralentissement moins marqué que prévu. Aux Etats-Unis, la production industrielle a augmenté de 0,7% en mars tandis que le taux d’utilisation des capacités industrielles est remonté à 79,2 contre 78,8 précédemment. En fin de semaine, nous retenons également les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage qui se sont légèrement accrues de 2 000 nouvelles demandes à 304 000, alors que le consensus tablait sur 315 000 inscriptions. En parallèle de ces indicateurs, Janet Yellen l’actuelle présidente de la Réserve fédérale américaine a tenu des propos rassurants lors de son intervention en milieu de semaine. Cette dernière n’a certes pas démenti une hausse des taux d’ici avril 2015, mais elle reste confiante quant à un retour du plein emploi rapidement.

En amont du week-end prolongé à l’occasion des fêtes de Pâques, une dernière nouvelle a été amplement saluée par la communauté financière. Les négociations qui ont eu lieu à Genève jeudi ont débouché sur un arrêt immédiat des violences en Ukraine et au désarmement des groupes armés illégaux. L’accord surprise trouvé entre la Russie et les Occidentaux, bien qu’encourageant, reste à confirmer puisque la plupart des dirigeants de l’ouest ont émis quelques doutes quant à la bonne volonté de Moscou sur une sortie de crise. La séance de jeudi, dernière séance de cette semaine, est restée toutefois très calme malgré cet effet d’annonce, les investisseurs ne voulant pas prendre de nouvelles positions en amont de la fermeture des principales bourses pour quatre jours consécutifs.

Sur l’ensemble de la semaine, les nombreux résultats d’entreprises ont particulièrement soutenu les cours cette semaine. Nous retiendrons principalement la forte hausse des valeurs financières à l’image de Citigroup qui a progressé de 5,56%, Morgan Stanley de 8,04% et Goldman Sachs de 3,09% sur la semaine. Les valeurs technologiques ont toutefois déçu les opérateurs, notamment Google qui, à la suite de la publication de ses résultats a chuté de 3,65%, le bénéfice par action étant inférieur aux attentes. IBM a également été sanctionné suite à un chiffre d’affaires décevant, le titre perdait 3,25% après la publication. Dans ce contexte, le Dow Jones a gagné 2,38% et le Nasdaq 2,39% cette semaine. Le S&P500 a de son côté progressé de 2,71% : moins d’un cinquième des composantes de l’indice ont publié leurs résultats, mais 63% d’entre elles ont battu le consensus établi pour le moment. En zone euro, le CAC 40 s’est adjugé 1,51%, le FTSE 0,97% et le Dax allemand 1,01%. En Asie, le Nikkei grimpe de 3,28% sur la semaine.

Forex :

Sur le marché des changes, malgré toute une série d’indicateurs en provenance des Etats-Unis et de l’Europe la paire phare du marché peine à trouver une réelle tendance. Les opérateurs ont dû jongler entre les statistiques macroéconomiques, la situation ukrainienne et les propos de responsables des banques centrales, le tout dans une semaine écourtée en raison du weekend de Pâques.

Le début de semaine a quelque peu été chahuté par les propos de Mario Draghi, qui s’est prononcé samedi dernier lors d’une conférence de presse à Washington. Le président de la Banque centrale européenne a laissé entendre que l’institution était prête à prendre de nouvelles mesures pour pallier à la hausse de l’euro et du niveau d’inflation trop faible. En effet, le niveau actuel de la monnaie unique pèse de plus en plus sur la compétitivité des entreprises exportatrices et ralentit l’inflation. Cette annonce a notamment permis au billet vert de reprendre du terrain en début de semaine.

Sur le Vieux-continent, la situation en Ukraine continue de peser sur les marchés et oblige les opérateurs à adapter leurs positions. Les craintes d’un durcissement des tensions entre la Russie et l’Ukraine poussent les opérateurs à la prudence, qui se retranchent vers des actifs jugés moins risqués, comme le dollar, le franc suisse ou encore le yen. La situation ukrainienne n’est toujours pas solutionnée et les opérateurs continueront à suivre le déroulement des évènements. Du côté des publications européennes, nous retiendrons le recul de l’indice Zew, mesurant le moral des investisseurs allemands, qui est retombé à son plus bas niveau depuis août 2013. Les tensions géopolitiques dures et commencent à se répercuter sur les indicateurs européens.

Outre-Atlantique, la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine a également pris la parole cette semaine. Janet Yellen s’est exprimée mercredi devant l’Economic Club de New York et a réitéré sans surprise les prévisions de la banque centrale. Celle-ci estime que l’économie des Etats-Unis est encore trop fragile et aurait besoin de taux d’intérêt bas encore longtemps. Les opérateurs qui ont déjà pris connaissance de cet élément, dans les dernières minutes du FOMC, ont peu réagi à cette annonce. Du côté des indicateurs américains, ceux-ci sont plutôt bons. L’hiver rigoureux aux Etats-Unis se fait de moins en moins ressentir dans les statistiques, comme le laisse suggérer le Livre beige de la Fed qui a montré que l’activité du pays avait redémarré comparé au début de l’année.

D’un point de vue technique, les mouvements sur la paire phare du marché des changes sont restés relativement limités cette semaine. La semaine a également été écourtée en raison d’un long weekend de Pâques. Les opérateurs ont commencé dès jeudi à réduire leurs positions afin de ne pas être trop exposés en cas de fort mouvement de marché. Sur la semaine le cross de devises EURUSD a reculé de 0,31%, pour venir s’adjuger aux encablures de 1,38 dollar pour un euro vendredi. Ce léger repli est la résultante, d’un regain des tensions en Ukraine, de bons chiffres en provenance des Etats-Unis et de la crainte d’une nouvelle action de la BCE.

Quant aux autres paires de devises, la divise nippone semble bénéficier du contexte actuel. En raison des incertitudes croissantes sur le marché, les opérateurs se positionnent sur des actifs jugés moins risqués tels que le yen. La devise japonaise s’est appréciée cette semaine face à ses principales devises de contreparties et s’adjugeait vendredi à 141,51 yens pour un euro, en hausse de 0,50%, et 102,41 yens pour un dollar, progressant de 0,97 % sur la semaine.

La Livre britannique a profité de son côté de bons chiffres sur l’emploi au Royaume Unis. Le taux de chômage est repassé cette semaine sous la barre des 7% sur la période de trois mois achevée fin février s’inscrivant à 6,9%, son niveau le plus bas depuis cinq ans. Le Royaume-Unis poursuit donc sa reprise économique et permet à sa monnaie de reprendre des couleurs. La livre a progressé de près de 0,50% face à l’euro, s’adjugeant à 82,35 pence pour un euro. Le billet vert suit la tendance et chute face à la devise britannique pour venir s’adjuger à 1,6776 dollar pour une livre au cours de la séance vendredi, en recul de 0,30% sur la semaine.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent clôturent pour la deuxième semaine consécutive en territoire positif suite aux regains de tension dans le conflit russo-ukrainien. Le brut de référence américain est revenu à son plus haut niveau depuis six semaines, profitant du chiffre sur les nouvelles demandes d’allocations-chômage meilleur que les prévisions des analystes. Le Brent a chuté en fin de semaine alors que des négociations étaient en cours pour désamorcer la situation ukrainienne. En début de semaine, les investisseurs étaient inquiets de l’escalade des tensions, entre l’Ukraine et la Russie, ce qui pourrait perturber l’approvisionnement énergétique en Europe. La Russie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies suite à l’affrontement entre les forces armées ukrainiennes et des hommes armés pro-russes dans la ville orientale de Slovyansk. L’Ukraine a lancé une première offensive contre les séparatistes pour reprendre un aéroport situé dans l’Est du pays, près de la frontière russe. La Russie a toujours 40 000 militaires proches de la frontière, alors que Moscou met en garde l’Ukraine contre une guerre civile. Rappelons que la Russie est le plus gros pays exportateur d’énergie au monde. Un arrêt de l’approvisionnement en or noir et gaz naturel en Ukraine pourrait avoir de graves conséquences.

L’économie de la Chine a progressé au rythme le plus faible au cours des six derniers trimestres. Le PIB a progressé de 7,4% soit en dessous de l’objectif annuel de 7,5%, mais néanmoins au-dessus des prévisions des analystes qui tablaient sur 7,3%. Rappelons que la Chine est le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde, derrière les Etats-Unis, et que sa consommation devrait représenter environ 11% de la demande mondiale selon l’Agence Internationale de l’Energie.

Selon un rapport publié par l’Energy Information Administration, la consommation moyenne d’essence au cours des quatre dernières semaines a augmenté de 8,83 millions de barils par jour aux Etats-Unis.

Le Premier ministre Libyen, Abdullah Theni, a démissionné de son poste suite à une attaque de son quartier résidentiel, pendant que ce pays, membre de l’OPEP, tente de restaurer ses livraisons de pétrole. Un pétrolier est amarré au port de Hariga dans la région orientale du pays, prêt à exporter du Brut pour la première fois depuis le mois de Juillet dernier. Hariga fait partie des quatre gros ports exportateurs occupés par les rebelles, réduisant fortement la production et l’exportation du pays possédant les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique.

Du côté des métaux précieux, c’est une semaine rouge qui vient mettre un terme à deux semaines de gains. Le métal jaune a souffert après avoir atteint son plus haut niveau en près de trois semaines. L’escalade des tensions en Ukraine a permis ce rallye haussier au cours des derniers jours. De plus les signes et les chiffres, qui montrent que la reprise économique américaine est solide, entraînent de nouvelles spéculations sur la réduction du programme de rachat mensuel d’obligations par la FED. En effet, les inscriptions au chômage sont au plus bas niveau depuis sept ans, et la confiance des consommateurs est remontée après avoir touchée son plus bas niveau en neuf semaines. L’or reste en progression de 7,6% depuis le début de l’année suite à la crise en Ukraine, mais également à une reprise économique jugée « pénible » en début d’année, notamment à cause des conditions climatiques particulièrement rudes qui ont frappé le territoire américain. Les pays Occidentaux et la Russie se réunissent à Genève pour tenter de trouver une solution au conflit ukrainien. Le platine a chuté alors qu’une sortie de grève commence à être entrevue par les différents partis. En effet, les principaux producteurs d’Afrique du Sud ont proposé de doubler les salaires les plus faibles alors que l’on est dans la treizième semaine de grève.

Le blé a progressé mardi dernier de 3,4%, soit la plus forte progression en près d’un mois ce qui pourrait freiner les futurs achats des investisseurs, alors que ces derniers tentent toujours de mesurer les conséquences de la période de gel qui a sévit aux Etats-Unis au début de cette nouvelle année. Le blé a augmenté de 17% depuis le début de l’année, dont 6,2% cette semaine, opérant ainsi un fort rebond après la baisse entamé depuis fin mars. En effet, l’état des cultures s’est détérioré aux Etats-Unis, et le regain de tensions entre la Russie et l’Ukraine attise les craintes des investisseurs concernant l’approvisionnement dans la région de la mer Noire. Selon le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis, environ 34% des récoltes de blé d’hiver, qui seront récoltées à partir du mois de mai, sont jugées en bon ou excellent état selon un rapport du 13 Avril contre 35% la semaine passée et 62% au mois de Novembre.

Bien qu’étant déjà le troisième producteur plus gros producteur mondial, l’Indonésie devrait multiplier ses importations de cacao par quatre cette année alors que le gouvernement prévoit de supprimer la taxe d’importation. La capacité à transformer le cacao en poudre et en beurre pourrait grimper de 67% pour atteindre 600 000 tonnes contre 360 000 tonnes précédemment grâce aux nouvelles installations. Le cacao continu sa progression cette année, après avoir engrangé près de 29% l’année dernière, alors que l’on se dirige vers une nouvelle année de pénurie, estimé à 115 000 tonnes cette année par l’Organisation Internationale du cacao. L’Indonésie souhaite se positionner pour faire face à la demande accrue de cacao du marché asiatique, de plus en plus forte. La récolte indonésienne devrait rester stable proche de 480 000 tonnes, alors que l’Association indonésienne de cacao tablait sur une estimation de 400 000 tonnes. Cette même association prévoie une chute des exportations de 20% cette année à 150 000 tonnes. La suppression de cette taxe pourrait néanmoins être néfaste pour les producteurs locaux qui pourraient voir le marché «inondé » par des fèves de cacao importées. La croissance des ventes de chocolat en Chine a doublé en cinq ans passant de 1,2 milliards de dollars en 2008 à 2,4 milliards de dollars en 2013, et cette expansion de la demande n’est pas prête de diminuer au sein d’une population de plus en plus friande de chocolat.

Du côté du café, après avoir opéré une longue descente depuis 2011, le café a fortement rebondi depuis le début de l’année de plus de 76% atteignant un plus haut depuis deux ans et surfant sur l’euphorie général autour des matières premières agricoles à cause de conditions climatiques difficiles en différentes parties du globe. Le café à très fortement chuté hier alors que dans un délai de 6 à 10 jours, des précipitations plus importantes que la normale sont attendues. Néanmoins, il convient de rester prudent alors que le phénomène météorologique El Nino devient de plus en plus menaçant ce qui pourrait provoquer des pluies diluviennes et ainsi abîmer les cultures. Selon des analystes, la demande pourrait être supérieure cette année à la production pour la première fois au cours des cinq dernières années. Les estimations restent cependant très vagues, allant d’une production de 56,5 millions de sacs à 46 millions pour la production brésilienne, le plus gros producteur et exportateur de café au monde. L’écart entre ces estimations représente un peu moins que la production prévue en Colombie, le deuxième plus gros fournisseur de café arabica, utilisé notamment par Starbucks Corp.

Selon de nombreuses mesures, le phénomène El Nino serait sur le point de se produire. Rappelons que c’est un phénomène qui a lieu de façon irrégulière tous les deux à sept ans et qui a un fort impact météorologique. Ce phénomène a tendance à produire des sécheresses importantes sur certaines parties de l’Australie, des Philippines et du Brésil et de déclencher de fortes précipitations dans de nombreuses régions du monde, notamment le Golfe du Mexique. Le dernier phénomène El Nino date des années 2009/2010, alors que le plus fort fut enregistré entre 1997 et 1998 ce qui a contribué à faire de 1998 la troisième année la plus chaude jamais enregistrée. De nombreux appareils de mesures ont relevé une hausse de la température moyenne des eaux sous la surface dans la région équatoriale du Pacifique, à des niveaux similaires à l’apparition des précédents El Nino. Environ 65% des modèles climatiques indiquent que ce phénomène pourrait débuter entre Juin et Août prochain.

Une nouvelle vague de froid touchant la côte Est des Etats-Unis a été annoncé aujourd’hui, c’est une mauvaise nouvelle pour les agriculteurs de pêches notamment mais également tous les produits printaniers qui ont déjà particulièrement souffert des mauvaises conditions climatiques de ce début d’année. Selon les données de l’USDA, seulement 9% des pêches sont jugées en bon ou excellent état. En effet, le manque de pluie en Californie, le plus gros producteur de fruits et légumes du pays, les maladies des cultures qui ont touché les agrumes et particulièrement les oranges en Floride ont tiré les prix vers le haut en ce début d’année. Le future sur le jus d’orange s’échange à son prix le plus élevé en près de deux, suite à la déclaration du département américain de l’Agriculture qui a annoncé que la production en Floride, le deuxième producteur mondial, allait baisser à son plus bas niveau depuis 1985 à cause essentiellement des maladies qui ont frappé les cultures. Cette maladie provoque le dessèchement des fruits et les fait tomber bien avant la date théorique. Le future a bondi de plus de 15% depuis le début de l’année. Cette augmentation pourrait avoir un impact sur les coûts de production de Pepsi, fabriquant les jus de fruits Tropicana, mais également Coca-Cola qui distribue la marque Minute Maid.

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Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- Eurazeo PME annonce le rapprochement entre Vignal Systems et ABL Lights 18/04/2014
- Equistone investit dans Finaxy Group aux côtés de son dirigeant 18/04/2014
- John Wiley & Sons rachète CrossKnowledge pour 175 M$ 18/04/2014
- Elior enregistre son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers 18/04/2014
- InVivo négocie le rachat de Nalod’s 18/04/2014
- Field Fisher Waterhouse Paris s’étoffe en Corporate et Restructuring 18/04/2014
- Ecoslops reçoit un investissement de 1,85 € de ses 18/04/2014
- Ad Res Conseil accompagne la reprise de Belin-Poput par les Etablissements Guy 18/04/2014
- Le californien Electronics For Imaging s’empare de Rhapso 18/04/2014
- Wendel porte son investissement total dans IHS à 475 M$ 18/04/2014

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Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

Le taux de chômage de la zone OCDE en hausse à 7.6% en février 2014

Le taux de chômage de la zone OCDE était en hausse de 0.1 point de pourcentage, à 7.6%, en février 2014. 46 millions de personnes étaient au chômage, 3.8 millions de moins que lors du pic d’avril 2010, mais toujours 11.4 millions de plus qu’en juillet 2008.

Dans la zone euro, le taux de chômage était stable à 11.9% en février, pour le cinquième mois consécutif. Le taux de chômage était en hausse de 0.2 point de pourcentage aux Pays-Bas (à 7.3%), et de 0.1 point de pourcentage en France (à 10.4%) et en Italie (à 13.0%), tandis qu’il était en baisse de 0.2 point de pourcentage en Espagne (à 25.6%) et de 0.1 point de pourcentage en Autriche (à 4.8%) et en République slovaque (à 13.9%). Le taux de chômage était stable en Allemagne (à 5.1%).

Le taux de chômage était en hausse de 0.1 point de pourcentage aux États-Unis (à 6.7%), après 3 mois de baisse. Il était en hausse de 0.7 point de pourcentage en Corée (à 3.9%), où l’amélioration des perspectives économiques a conduit à une augmentation de la population active. En revanche, le taux de chômage a diminué de 0.1 point de pourcentage au Japon (à 3.6%) et au Mexique (à 4.7%), et était stable au Canada (à 7.0%). Les dernières données disponibles montrent qu’au mois de mars 2014, le taux de chômage était stable aux États-Unis, tandis qu’il était en baisse au Canada (de 0.1 point de pourcentage à 6.9%).

En février 2014, les taux de chômage des femmes (7.7%) et des hommes (7.5%) étaient inférieurs de 0.4 et 0.5 point de pourcentage, respectivement, aux niveaux atteints un an auparavant. Dans le cas des jeunes, le taux de chômage (à 15.5%) était inférieur de 0.9 point de pourcentage à celui observé un an auparavant. Ce niveau reste cependant 9.0 points de pourcentage plus élevé que celui des personnes de plus de 25 ans (6.5%) et demeure exceptionnellement élevé dans plusieurs pays de la zone euro, comme en Grèce (à 58.3% en décembre, le dernier mois disponible), en Espagne (à 53.6%), en Italie (à 42.3%), au Portugal (à 35.0%) et en République slovaque (à 32.3%).

Nouvelles statistiques du marché du travail : http://stats.oecd.org/index.aspx?queryid=36324&lang=fr
OCDE


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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