Alors que les mises en cause des marchés financiers et des Banques paraissent réunir la classe politique toutes sensibilités confondues et l’Opinion, il était temps de s’interroger sur l’utilité du système financier, sur son rôle et sa capacité à créer de la valeur……..
C’est tout le mérite de cette nouvelle parution coordonnée par Michel DIETSCH et Philippe WAHL que d’apporter de lumineuses réponses sur le sujet :
Le premier constat aurait pu rester une évidence : le système financier est incontournable et irremplaçable dans son rôle d’allocation du capital en transférant l’épargne vers les besoins de financement ; la « transformation » des caractéristiques des fonds que réalise le système avec l’appui de techniques primaires ou sophistiquées, s’accompagne du traitement de l’information permettant d’évaluer et de suivre les risques mais aussi de réaliser « la liquéfaction » des actifs financiers.
Les agents économiques ne sauraient se passer de ces deux types de service, l’information et la liquidité que garantit le système financier.
Personne ne conteste d’autre part le rôle moteur qu’il apporte à la croissance économique et au développement des échanges ; la croissance du crédit plus rapide que celle de l’économie fut l’une des grandes sources d’amélioration des performances économiques des pays occidentaux, tandis qu’aujourd’hui l’intermédiation financière conditionne le développement des économies émergentes.
Pour autant le système financier par lui-même est-il créateur de valeur ?
La réponse est oui bien que la spécificité de la production des produits des marchés et la relative opacité qui les entoure constituent de réelles difficultés pour comprendre « …..la nature des output qui y sont produits de même qu’une mesure cohérente nécessitent une conceptualisation précise de la production des entreprises financières et des marchés……. ».
Difficultés au plan macro économique (lisibilité des services financiers) et à l’échelle micro pour répondre aux interrogations de la clientèle.
Reste que la stabilité de la création de valeur dépend largement de la cohérence de l’architecture des marchés financiers qui doivent être protégés de leurs « côtés sombres » illustrés entre autre par les méfaits des effets de levier.
Les auteurs ne sont pas pour autant convaincus d’une architecture unique, la banque universelle ayant manifestement mieux résisté à la crise. Ils plaident plutôt pour une coexistence de modèles différents et des règles de gouvernance claires et applicables à la totalité des acteurs.
Trouver cet équilibre subtil entre la stabilité financière et l’efficience économique nécessite d’élaborer des normes comptables moins perturbantes pour les actifs-passifs des secteurs bancaires et financiers qui n’ont pas vocation à être échangés au jour le jour sur le marché.
Un sujet où rien n’est simple…..
Le grand mérite des auteurs est de le rendre accessible au plus grand nombre et d’apporter des éclairages incontestables d’expérience, de compétence et d’expertise.
Immanquable.
C’est tout le mérite de cette nouvelle parution coordonnée par Michel DIETSCH et Philippe WAHL que d’apporter de lumineuses réponses sur le sujet :
Le premier constat aurait pu rester une évidence : le système financier est incontournable et irremplaçable dans son rôle d’allocation du capital en transférant l’épargne vers les besoins de financement ; la « transformation » des caractéristiques des fonds que réalise le système avec l’appui de techniques primaires ou sophistiquées, s’accompagne du traitement de l’information permettant d’évaluer et de suivre les risques mais aussi de réaliser « la liquéfaction » des actifs financiers.
Les agents économiques ne sauraient se passer de ces deux types de service, l’information et la liquidité que garantit le système financier.
Personne ne conteste d’autre part le rôle moteur qu’il apporte à la croissance économique et au développement des échanges ; la croissance du crédit plus rapide que celle de l’économie fut l’une des grandes sources d’amélioration des performances économiques des pays occidentaux, tandis qu’aujourd’hui l’intermédiation financière conditionne le développement des économies émergentes.
Pour autant le système financier par lui-même est-il créateur de valeur ?
La réponse est oui bien que la spécificité de la production des produits des marchés et la relative opacité qui les entoure constituent de réelles difficultés pour comprendre « …..la nature des output qui y sont produits de même qu’une mesure cohérente nécessitent une conceptualisation précise de la production des entreprises financières et des marchés……. ».
Difficultés au plan macro économique (lisibilité des services financiers) et à l’échelle micro pour répondre aux interrogations de la clientèle.
Reste que la stabilité de la création de valeur dépend largement de la cohérence de l’architecture des marchés financiers qui doivent être protégés de leurs « côtés sombres » illustrés entre autre par les méfaits des effets de levier.
Les auteurs ne sont pas pour autant convaincus d’une architecture unique, la banque universelle ayant manifestement mieux résisté à la crise. Ils plaident plutôt pour une coexistence de modèles différents et des règles de gouvernance claires et applicables à la totalité des acteurs.
Trouver cet équilibre subtil entre la stabilité financière et l’efficience économique nécessite d’élaborer des normes comptables moins perturbantes pour les actifs-passifs des secteurs bancaires et financiers qui n’ont pas vocation à être échangés au jour le jour sur le marché.
Un sujet où rien n’est simple…..
Le grand mérite des auteurs est de le rendre accessible au plus grand nombre et d’apporter des éclairages incontestables d’expérience, de compétence et d’expertise.
Immanquable.
Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
Retrouvez les chroniques de Jean-Louis Chambon sur www.canalacademie.com
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
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