Les PME et ETI françaises sont en pleine transformation du fait de la crise. Simultanément, elles doivent assurer leur croissance, saisir les opportunités qui se présentent à elles, amplifier leur rebond. Pour mener de front tous ces chantiers, elles vont avoir un besoin crucial de liquidités. Parmi les options qui s'offrent à elles, l'appel au marché peut être une piste vraiment intéressante. Mais encore faut-il qu'elle puissent y prétendre. Plus que jamais, le besoin d'une bourse européenne unique se fait sentir. Avoir une place financière européenne unique permettrait d'offrir une alternative de financement sérieuse et robuste.
La bourse : une option de plus en plus valable pour les PME
Aller en bourse s'avère en effet une option pertinente pour un nombre croissant d'entreprises, et pas uniquement pour les start-up. Plusieurs raisons à cela.
Tout d'abord, la valorisation boursière prend désormais en compte le patrimoine immatériel de l'entreprise en sus de son capital humain (i.e. ses équipes) et des engagements business sécurisés (i.e. les contrats qu'elle a signés). Une PME a donc bien plus à faire valoir que ses actifs traditionnels.
De plus, les investissements qu'elle consacre à sa transformation digitale lui confèrent un fort potentiel de développement au regard de l'évolution de la concurrence. De ce fait, ils sont de plus en plus pris en compte au titre du patrimoine immatériel. Lever de la dette pour financer sa transformation digitale vient accroître son patrimoine immatériel et peut donc avoir une incidence positive sur une valorisation boursière.
L'éternel frein : l'absence de place financière européenne unique
Un frein demeure : l'éclatement des bourses en Europe. L'Union européenne compte toujours une vingtaine de places boursières différentes et potentiellement autant de fluctuations en ordre dispersé liées aux contextes économiques et sanitaires nationaux. La création d'Euronext en 2000, puis d'EnterNext en 2015 avec son label « Tech 40 » n'ont pas ni impulsé de mouvement européen, ni changé la donne. Les capitaux et sources de financement restent éclatés et trop incertains pour que la plupart des PME osent d'y frotter.
Or sans ambition européenne, nous allons nous priver d'entreprises à haut potentiel alors même que nos économies ont accéléré leur bascule dans l'ère digitale et que ces nouvelles compétences arbitreront les leadership mondiaux de demain. Les fonds sont disponibles et il est urgent de les mobiliser, au profit de toutes les PME et pas uniquement du CAC40 et des sociétés technologiques.
Les trois atouts d'avoir une unique bourse européenne
Une bourse européenne offrirait plusieurs atouts. Tout d'abord, en mobilisant l'épargne de l'ensemble des Européens, elle pallierait le manque d'investisseurs et autres business angels.
Ensuite, en mutualisant les bourses à l'échelle européenne, on mutualise les risques pour les entreprises comme pour les marchés. En effet, par la création de liquidités et la rotation du capital en continu, une entreprise européenne à forte valorisation lors de cession de certains de ses titres, va d'une part venir de compenser les pertes observées par une autre entreprise, et d'autre part alimenter les différents dispositifs de partage de la valeur avec leurs collaborateurs (stock-options, actions gratuites, participation, intéressement, etc.) qui ainsi profitent eux aussi de sa réussite financière.
De plus, une bourse européenne permettrait en parallèle aux fonds d'investissement d'accéder à des liquidités plus importantes pour des opérations dépassant les 10 millions d'euros, ce qui éviterait de voir partir des PME et ETI appelées à devenir des licornes et qui ne trouvent pas à l'échelle nationale les tickets dont elles ont besoin. De surcroît, au moment de la revente des parts par le(s) fonds, une bourse européenne créerait des opportunités à la fois pour les investisseurs (en termes de valorisation) et pour l'entreprise (en termes de schéma de financement de la croissance).
Donner enfin des moyens à nos champions de demain
L'avenir des PME françaises et européennes se joue à l'échelle du globe et non des seules économies nationales, en fonction des dynamiques et grands accords commerciaux internationaux mais aussi et surtout du patrimoine immatériel dont elles se sont dotées. C'est par lui qu'elles pourront changer d'échelle et s'imposer comme acteur du nouveau jeu économique et géopolitique mondial.
Outre les appels à créer une zone Euro forte avec une fiscalité unifiée afin de négocier à armes égales avec les autres grandes puissances économiques mondiales, mettre en place une bourse unique serait un pas en avant de plus pour faire vivre l'Europe fédérale, qui est encore une fois une urgence pour exister et peser dans le jeu économique entre les États-Unis et la Chine. Sans cette démarche appuyée par une fiscalité unique et un marché boursier européen, nous hypothéquons notre capacité à financer la croissance de nos champions de demain.
A propos d'I&S Adviser - www.isadviser.com
I&S Adviser a créé le tout premier réseau français d'operating partners, des entrepreneurs expérimentés qui épaulent opérationnellement les fondateurs de start-ups, PME ou ETI et les aident à atteindre leurs objectifs de croissance.
S'appuyant sur leurs retours d'expérience (tant leurs succès que leurs échecs), ces « have it done » s'engagent sur des résultats opérationnels et prennent des risques avec le chef d'entreprise.
Fédérés sous une marque unique, les operating partners d'I&S Adviser interviennent à la demande de l'entrepreneur ou d'un fonds d'investissement, sur 5 sujets : le « Business Staging », le développement à l'international, le « check-up de l'existant », la création de business models digitaux et la mise au point de plans à 3 ans.
http://isadviser.com/blog/?lang=fr
La bourse : une option de plus en plus valable pour les PME
Aller en bourse s'avère en effet une option pertinente pour un nombre croissant d'entreprises, et pas uniquement pour les start-up. Plusieurs raisons à cela.
Tout d'abord, la valorisation boursière prend désormais en compte le patrimoine immatériel de l'entreprise en sus de son capital humain (i.e. ses équipes) et des engagements business sécurisés (i.e. les contrats qu'elle a signés). Une PME a donc bien plus à faire valoir que ses actifs traditionnels.
De plus, les investissements qu'elle consacre à sa transformation digitale lui confèrent un fort potentiel de développement au regard de l'évolution de la concurrence. De ce fait, ils sont de plus en plus pris en compte au titre du patrimoine immatériel. Lever de la dette pour financer sa transformation digitale vient accroître son patrimoine immatériel et peut donc avoir une incidence positive sur une valorisation boursière.
L'éternel frein : l'absence de place financière européenne unique
Un frein demeure : l'éclatement des bourses en Europe. L'Union européenne compte toujours une vingtaine de places boursières différentes et potentiellement autant de fluctuations en ordre dispersé liées aux contextes économiques et sanitaires nationaux. La création d'Euronext en 2000, puis d'EnterNext en 2015 avec son label « Tech 40 » n'ont pas ni impulsé de mouvement européen, ni changé la donne. Les capitaux et sources de financement restent éclatés et trop incertains pour que la plupart des PME osent d'y frotter.
Or sans ambition européenne, nous allons nous priver d'entreprises à haut potentiel alors même que nos économies ont accéléré leur bascule dans l'ère digitale et que ces nouvelles compétences arbitreront les leadership mondiaux de demain. Les fonds sont disponibles et il est urgent de les mobiliser, au profit de toutes les PME et pas uniquement du CAC40 et des sociétés technologiques.
Les trois atouts d'avoir une unique bourse européenne
Une bourse européenne offrirait plusieurs atouts. Tout d'abord, en mobilisant l'épargne de l'ensemble des Européens, elle pallierait le manque d'investisseurs et autres business angels.
Ensuite, en mutualisant les bourses à l'échelle européenne, on mutualise les risques pour les entreprises comme pour les marchés. En effet, par la création de liquidités et la rotation du capital en continu, une entreprise européenne à forte valorisation lors de cession de certains de ses titres, va d'une part venir de compenser les pertes observées par une autre entreprise, et d'autre part alimenter les différents dispositifs de partage de la valeur avec leurs collaborateurs (stock-options, actions gratuites, participation, intéressement, etc.) qui ainsi profitent eux aussi de sa réussite financière.
De plus, une bourse européenne permettrait en parallèle aux fonds d'investissement d'accéder à des liquidités plus importantes pour des opérations dépassant les 10 millions d'euros, ce qui éviterait de voir partir des PME et ETI appelées à devenir des licornes et qui ne trouvent pas à l'échelle nationale les tickets dont elles ont besoin. De surcroît, au moment de la revente des parts par le(s) fonds, une bourse européenne créerait des opportunités à la fois pour les investisseurs (en termes de valorisation) et pour l'entreprise (en termes de schéma de financement de la croissance).
Donner enfin des moyens à nos champions de demain
L'avenir des PME françaises et européennes se joue à l'échelle du globe et non des seules économies nationales, en fonction des dynamiques et grands accords commerciaux internationaux mais aussi et surtout du patrimoine immatériel dont elles se sont dotées. C'est par lui qu'elles pourront changer d'échelle et s'imposer comme acteur du nouveau jeu économique et géopolitique mondial.
Outre les appels à créer une zone Euro forte avec une fiscalité unifiée afin de négocier à armes égales avec les autres grandes puissances économiques mondiales, mettre en place une bourse unique serait un pas en avant de plus pour faire vivre l'Europe fédérale, qui est encore une fois une urgence pour exister et peser dans le jeu économique entre les États-Unis et la Chine. Sans cette démarche appuyée par une fiscalité unique et un marché boursier européen, nous hypothéquons notre capacité à financer la croissance de nos champions de demain.
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S'appuyant sur leurs retours d'expérience (tant leurs succès que leurs échecs), ces « have it done » s'engagent sur des résultats opérationnels et prennent des risques avec le chef d'entreprise.
Fédérés sous une marque unique, les operating partners d'I&S Adviser interviennent à la demande de l'entrepreneur ou d'un fonds d'investissement, sur 5 sujets : le « Business Staging », le développement à l'international, le « check-up de l'existant », la création de business models digitaux et la mise au point de plans à 3 ans.
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Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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