Dès leur analyse du contexte actuel – au-delà du constat initial de l'inadéquation de plus en plus flagrante de l'offre des institutions traditionnelles aux besoins de leurs clients –, les concepteurs de Secco prennent une position radicale, affirmant que les consommateurs n'ont que faire de la banque, voire même de l'argent. À leurs yeux, ce qui importe à chacun d'entre nous et, par conséquent, ce qui fait tourner le monde, ce sont notre famille, nos amis, nos projets de vie, nos passions, nos rêves…
Une fois la perspective ainsi renversée, les services financiers ne doivent plus être considérés que comme des moyens – plus ou moins invisibles – mis au service des véritables objectifs des clients, aussi simplement que possible. Et les priorités commencent alors à basculer, pour la banque. Exemple emblématique de cette (r)évolution, les transactions d'antan vont laisser place à des interactions. Le message peut prêter à sourire mais il ne s'agit pas que d'une pirouette sémantique.
Son corollaire le plus surprenant est de faire disparaître le besoin d'applications mobiles (et encore plus d'agences). Les informations sur sa situation financière sont accessibles depuis les plates-formes de prédilection du consommateur « digital » (WhatsApp, Twitter…). Ensuite, une fois ses projets exprimés, il va se voir suggérer, au fil d'une expérience globale, fluide et transparente, les solutions optimales permettant de les réaliser (pour lesquelles Secco se positionne comme un agrégateur d'offres tierces).
Plus généralement, la jeune pousse veut proposer un modèle de planification budgétaire automatisée. Celui-ci établit progressivement – par observation et analyse du comportement de l'utilisateur – des « bornes » de dépenses alignées sur les grands objectifs qu'il s'est fixés (susceptibles, évidemment, d'être ajustés au fil du temps). Au quotidien, la banque n'interviendra – de manière pro-active – que s'il sort de ces guides. La promesse est que, s'il reste « sage », le consommateur « libéré » pourra se consacrer pleinement à sa vie personnelle, sans s'encombrer l'esprit de problèmes d'argent.
Impressionnant ? Ce n'est rien à côté de ce qui suit ! La vision des géniteurs de Secco va en effet au-delà de l'argent : forts du constat que la transformation numérique a créé une économie de la donnée personnelle, leur idée est d'adapter le principe de la banque à ce nouvel actif. Concrètement, la plate-forme qu'ils imaginent prendra en charge toutes sortes d'échanges de valeurs, monétaires ou non, toujours avec la même sécurité – une carte de visite (virtuelle) contre une copie d'une présentation, un « like » sur Facebook pour un morceau de musique…
Les opportunités dégagées par une telle approche sont considérables. Un scénario possible consisterait, pour le client, à pouvoir donner à des tiers une autorisation d'accès à certaines informations qui le concernent, en contrepartie de quoi il percevrait l'équivalent d'« intérêts » sur ce précieux capital.
D'autres idées, probablement aussi extraordinaires mais moins détaillées, sont aussi évoquées : l'« aura », qui permettrait de transposer les échanges virtuels dans le monde réel, à travers une sorte de réseau social de proximité (?), ou encore une gestion distribuée des données sur les appareils de l'utilisateur, garantissant une résilience absolue, complétée par un dispositif de sécurité par doubles clés (une pour la banque, une pour le client). Sans oublier une déclinaison de l'offre à destination des PME…
Jamais le slogan brandi par Secco – « Banking Reinvented » – n'a été plus approprié pour une startup de la FinTech. Son volet purement financier serait la première concrétisation d'une « banque inscrite dans les moments de vie », qui n'est, pour l'instant, qu'un concept dans les présentations de consultants (y compris les miennes). Quant à son approche des données personnelles, elle est, à ma connaissance, entièrement inédite et particulièrement audacieuse. La suite de projet vaudra d'être suivie de près !
Une fois la perspective ainsi renversée, les services financiers ne doivent plus être considérés que comme des moyens – plus ou moins invisibles – mis au service des véritables objectifs des clients, aussi simplement que possible. Et les priorités commencent alors à basculer, pour la banque. Exemple emblématique de cette (r)évolution, les transactions d'antan vont laisser place à des interactions. Le message peut prêter à sourire mais il ne s'agit pas que d'une pirouette sémantique.
Son corollaire le plus surprenant est de faire disparaître le besoin d'applications mobiles (et encore plus d'agences). Les informations sur sa situation financière sont accessibles depuis les plates-formes de prédilection du consommateur « digital » (WhatsApp, Twitter…). Ensuite, une fois ses projets exprimés, il va se voir suggérer, au fil d'une expérience globale, fluide et transparente, les solutions optimales permettant de les réaliser (pour lesquelles Secco se positionne comme un agrégateur d'offres tierces).
Plus généralement, la jeune pousse veut proposer un modèle de planification budgétaire automatisée. Celui-ci établit progressivement – par observation et analyse du comportement de l'utilisateur – des « bornes » de dépenses alignées sur les grands objectifs qu'il s'est fixés (susceptibles, évidemment, d'être ajustés au fil du temps). Au quotidien, la banque n'interviendra – de manière pro-active – que s'il sort de ces guides. La promesse est que, s'il reste « sage », le consommateur « libéré » pourra se consacrer pleinement à sa vie personnelle, sans s'encombrer l'esprit de problèmes d'argent.
Impressionnant ? Ce n'est rien à côté de ce qui suit ! La vision des géniteurs de Secco va en effet au-delà de l'argent : forts du constat que la transformation numérique a créé une économie de la donnée personnelle, leur idée est d'adapter le principe de la banque à ce nouvel actif. Concrètement, la plate-forme qu'ils imaginent prendra en charge toutes sortes d'échanges de valeurs, monétaires ou non, toujours avec la même sécurité – une carte de visite (virtuelle) contre une copie d'une présentation, un « like » sur Facebook pour un morceau de musique…
Les opportunités dégagées par une telle approche sont considérables. Un scénario possible consisterait, pour le client, à pouvoir donner à des tiers une autorisation d'accès à certaines informations qui le concernent, en contrepartie de quoi il percevrait l'équivalent d'« intérêts » sur ce précieux capital.
D'autres idées, probablement aussi extraordinaires mais moins détaillées, sont aussi évoquées : l'« aura », qui permettrait de transposer les échanges virtuels dans le monde réel, à travers une sorte de réseau social de proximité (?), ou encore une gestion distribuée des données sur les appareils de l'utilisateur, garantissant une résilience absolue, complétée par un dispositif de sécurité par doubles clés (une pour la banque, une pour le client). Sans oublier une déclinaison de l'offre à destination des PME…
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