Schroders - Panorama mensuel des marchés boursiers

Vue d’ensemble des marchés en octobre 2007
Points marquants :
• Malgré la persistance de la volatilité observée sur les marchés internationaux d’actions en octobre, les marchés en général ont terminé le mois sur une note positive. Les marchés émergents asiatiques ont dégagé des performances très élevées, contrairement au Japon, lanterne rouge en termes de performance.
• L’évolution en dents de scie des marchés obligataires en octobre a malgré tout abouti à des performances généralement positives.
• Aux États-Unis, la confiance des consommateurs a accusé un net fléchissement, malgré une croissance économique et des statistiques d’emploi supérieures aux attentes.
• À la mi-octobre, l’exposition des banques à des investissements risqués a fait l’objet de nouvelles inquiétudes. La plus grande banque des États-Unis, Citigroup, a annoncé un recul marqué de son bénéfice après les énormes dépréciations d'actifs liées à la débâcle des crédits hypothécaires à risque ‘subprime’ et des prêts à levier (leveraged loans). Conséquence immédiate : les obligations d’État sont reparties à la hausse et les marchés du crédit, à la baisse.
• Aux États-Unis, la Fed a décidé d’abaisser ses taux directeurs à la fin du mois d’octobre, avertissant les marchés qu’elle accordait le même degré d’importance au risque de hausse de l’inflation qu’au risque de ralentissement de la croissance économique . Les investisseurs avaient déjà anticipé de nouvelles baisses de taux, entraînant de nouveau le dollar à la baisse.
• Les prix du pétrole brut et de l’or ont bondi respectivement à près de 100 dollars US le baril et un peu moins de 800 dollars US l’once.


États-Unis
Il y a eu beaucoup d’agitation sur les actions américaines au cours du mois, avec des investisseurs inquiets des retombées du resserrement du crédit observé à l’échelle mondiale. Cette agitation n’a pas empêché le marché de finir le mois dans le vert. Les cours des actions ont d’abord réagi positivement à la publication des statistiques de l’emploi, très attendues et en forte amélioration pour septembre. Plus significative a été la révision à la hausse de cet indicateur par rapport au surprenant recul enregistré en août. Cette révision a rassuré sur le risque de contagion du ralentissement du marché immobilier et du resserrement du crédit à l’ensemble de l’économie. Au fil du mois, la confiance des investisseurs a progressivement décliné, mise à mal par l’évolution décevante des bénéfices dans le secteur bancaire mais aussi par le pessimisme des prévisions du côté des entreprises, renforçant les incertitudes quant à l’ampleur du ralentissement de l’économie. Le marché de l’immobilier aux États-Unis a encore compliqué la donne avec une statistique de mises en chantier à son plus bas niveau depuis 1993 et la poursuite, en septembre, du recul des ventes de logements existants.
La Fed a abaissé ses taux d’intérêt de 25 points de base à la fin du mois, ramenant le taux des Fed Funds à 4,25%. Cette décision était amplement attendue, mais la déclaration qui l’accompagnait a affichait un ton légèrement plus ferme.
Àvec un taux annualisé de 3,9%, au lieu de 3,1% attendu et de 3,8% pour le trimestre précédent, la croissance du troisième trimestre a favorablement surpris les marchés.

L’indice du secteur manufacturier publié par l’Institute for Supply Management pour septembre est resté quelque peu en deçà des prévisions, tandis que l’indice du secteur non manufacturier était conforme aux prévisions du consensus. Les deux indicateurs continuent de refléter un ralentissement de la croissance plutôt qu’une récession.

Etude complète à télécharger ci-dessous :

Vendredi 23 Novembre 2007


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