CFO-news : Rémi Lacour bonjour, vous êtes Président Directeur général d’INVOKE, depuis quand avez-vous misé sur XBRL ?
Rémi Lacour : Dès 2004, nous avons perçu à la fois le potentiel de ce nouveau langage et sa convergence avec notre philosophie et nos propres travaux en R&D. A l’époque, nous étions déjà en train de développer un tableur qui avait pour but de d’harmoniser les données et d’accueillir des « données intelligentes ». L’arrivée d’XBRL correspondait exactement à l’avancée de notre réflexion sur le sujet.
C’est ainsi qu’INVOKE s’est naturellement associé à la création de l’association XBRL France, en 2005. En 2006, nous commercialisions ce tableur sous le nom « Imagine ».
C’est ainsi qu’INVOKE s’est naturellement associé à la création de l’association XBRL France, en 2005. En 2006, nous commercialisions ce tableur sous le nom « Imagine ».
Pourquoi pensiez-vous à l’époque que ce langage pourrait devenir une référence ?
Cela correspondait à un vrai besoin. Dans un monde où les normes financières évoluent très vite et où les échanges d’information s’accélèrent, les besoins de reporting sont croissants. La nécessité d’un référentiel commun était donc évidente. C’est un besoin mécanique dû à la mondialisation des échanges.
Or, à part quelques tentatives avec l’EDI, un langage français qui n’a pas eu d’écho international, XBRL apparaissait comme la solution.
Nos études préalables nous ont rapidement convaincus de l’intérêt d’XBRL et des apports potentiels pour nos clients, concernés par les réglementations IAS-IFRS, COREP, FINREP, … Dès lors, la décision a été prise d’ancrer ce langage de normalisation au cœur même de nos solutions, en particulier pour le reporting et la consolidation.
D’autres acteurs sont présents sur ce marché, mais nous sommes le seul éditeur au monde à pouvoir fournir des outils de lecture, de saisie et de rematérialisation d’instances XBRL. Nous sommes d’ailleurs sur le point de commercialiser un outil capable de lire toutes les taxonomies et de produire des informations financières en format XBRL.
Or, à part quelques tentatives avec l’EDI, un langage français qui n’a pas eu d’écho international, XBRL apparaissait comme la solution.
Nos études préalables nous ont rapidement convaincus de l’intérêt d’XBRL et des apports potentiels pour nos clients, concernés par les réglementations IAS-IFRS, COREP, FINREP, … Dès lors, la décision a été prise d’ancrer ce langage de normalisation au cœur même de nos solutions, en particulier pour le reporting et la consolidation.
D’autres acteurs sont présents sur ce marché, mais nous sommes le seul éditeur au monde à pouvoir fournir des outils de lecture, de saisie et de rematérialisation d’instances XBRL. Nous sommes d’ailleurs sur le point de commercialiser un outil capable de lire toutes les taxonomies et de produire des informations financières en format XBRL.
Cela correspondait à un vrai besoin. Dans un monde où les normes financières évoluent très vite et où les échanges d’information s’accélèrent, les besoins de reporting sont croissants. La nécessité d’un référentiel commun était donc é
Il s’agit d’un langage auto-descriptif qui permet une simplification des reportings. L’adoption de taxonomies XBRL simplifie les process d’acquisition de données, d’échanges, de traitement et de restitution des informations financières avec leurs différentes finalités internes et externes à l’entreprise. Pour les utilisateurs, c’est un gain de temps exceptionnel, qui se compte en plusieurs semaines, voire en mois ! C’est aussi une fiabilité supplémentaire puisqu’XBRL évite les ressaisies. Or le gain de temps permet de répondre plus vite aux demandes d’informations financières. Vis-à-vis des partenaires de l’entreprise, cette réactivité constitue un actif immatériel significatif.
Autre grand avantage, XBRL n’est pas un langage « propriétaire ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les grands éditeurs n’ont pas encore investi dans son développement. Grâce à XBRL, les utilisateurs ne seront plus captifs, ils pourront aisément passer d’un progiciel à un autre.
En résumé, il s’agit d’un apport méthodologique qui offre une meilleure maîtrise, fiabilité, transparence et comparabilité de l’information financière, tout en facilitant sa production et en diminuant les coûts.
Autre grand avantage, XBRL n’est pas un langage « propriétaire ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les grands éditeurs n’ont pas encore investi dans son développement. Grâce à XBRL, les utilisateurs ne seront plus captifs, ils pourront aisément passer d’un progiciel à un autre.
En résumé, il s’agit d’un apport méthodologique qui offre une meilleure maîtrise, fiabilité, transparence et comparabilité de l’information financière, tout en facilitant sa production et en diminuant les coûts.
Selon vous, que va changer XBRL dans l’avenir de la finance et les échanges d’informations financières ?
Avec les nouvelles normes comptables, la multiplication des échanges et les exigences de transparence financière, les demandes de reporting ne cessent d’augmenter. Le recours à un langage unique offre une plus grande interactivité des données, réduit les risques d’erreurs, simplifie les traitements et les méthodes de travail. Tout cela concorde vers une plus grande transparence de l’information financière.
Que proposez-vous aujourd’hui aux sociétés qui décident de se convertir à ce nouveau langage ?
INVOKE dispose d’une double expertise de l’analyse financière et des techniques informatiques. Cela nous permet d’apporter des solutions à haute valeur ajoutée, déjà adoptées par plus de 1 500 sociétés.
Nous sommes les premiers à avoir misé sur XBRL et, avec un tiers de notre chiffre d’affaires consacré à la R&D, nous pouvons aujourd’hui proposer des outils de reporting, de consolidation et de gestion globale de la fiscalité en format XBRL et traduire toutes les taxonomies. Notre rôle est également d’accompagner nos clients et de les former à cette nouvelle méthodologie de travail.
Rémi Lacour, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de CFO-news.
Nous sommes les premiers à avoir misé sur XBRL et, avec un tiers de notre chiffre d’affaires consacré à la R&D, nous pouvons aujourd’hui proposer des outils de reporting, de consolidation et de gestion globale de la fiscalité en format XBRL et traduire toutes les taxonomies. Notre rôle est également d’accompagner nos clients et de les former à cette nouvelle méthodologie de travail.
Rémi Lacour, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de CFO-news.