Ces dernières années ont été riches en bouleversements pour les banques tant sur le plan technologique - avec l’émergence des solutions de paiement digital (tel qu’Apple Pay), de la Blockchain - que législatif avec l’adoption de la Directive sur les services de paiement (PSD2) ou encore le Brexit. Pour les institutions financières, 2017 s’annonce également mouvementée, ci-dessous Misys, liste les tendances qui vont continuer de modifier l’industrie en profondeur.
Ruée vers le Cloud et le PaaS
Si le Cloud n’est plus une tendance dans de nombreuses industries, cela est loin d’être le cas dans la banque, principalement pour des raisons de sécurité et de contrôle des données. Aujourd’hui, force est de constater que les choses ont tendance à s’inverser, car même pour ce secteur, les bénéfices financiers et opéartionnels de cette technologie ne sont plus à prouver. Au contraire, miser sur le Cloud offre aux banques l’agilité nécessaire pour saisir de nouvelles opportunités (notamment pour entrer sur de nouveaux marchés), renforcer leurs processus métiers afin qu’elles deviennent plus compétitives et améliorer ainsi leur croissance.
Le marché du Cloud financier devrait d’ailleurs passer de 9,89 milliards (1) de dollars en 2016 à 29,47 milliards de dollars d’ici 2021, soit une croissance annuelle de +24,4%. Cela s’explique par la nécessité pour les banques de devenir plus agiles mais aussi par leur volonté de proposer une meilleure expérience client impliquant l’utilisation de solutions technologiques innovantes. En France, la Loi de Finances 2017 va également dans ce sens. En effet, elle modifie l’amortissement des licences de logiciels et favorise, via des avantages fiscaux, ceux en mode locatif (SaaS et Cloud) ainsi que l’open-source. Néanmoins, il ne s’agit pas de décréter qu’une banque doit migrer dans le Cloud pour que cela se face, encore faut-il établir une réelle stratégie qui réponde aussi bien aux objectifs de l’institution qu’au cadre légal auquel elle est soumise.
Une législation repensée pour le développement des Fintech et RegTech
L’industrie financière est l’une des plus réglementées au monde ce qui constitue, souvent, un frein à l’innovation et l’émergence de nouveaux acteurs. Afin de ne pas brider le secteur, charge aux régulateurs d’imaginer une législation propice aux FinTech et RegTech qui réduira les risques tout en stimulant l’innovation dans l’industrie. En effet, innover permet de réduire la complexité mais une régulation adaptée reste essentielle.
En Suisse, le Conseil Fédéral (2) a décidé de réduire les obstacles à l’accès au marché pour les FinTech. Pour les législateurs, alléger la réglementation dynamisera le marché et améliorera sa compétitivité. En Europe, la directive européenne DSP2 sur les services de paiement ouvre le secteur à la concurrence, obligeant les régulateurs à repenser le cadre réglementaire. En France, l’AMF s’est même dotée d’une division FinTech, Innovation et compétitivité (FIC) pour « identifier les enjeux en matière de compétitivté et de régulation ». Encore une fois, il ne s’agit de déréglementer toute une industrie mais surtout de permettre aux nouveaux entrants d’honorer leurs engagements. La balle est dans leur camp…
L’opacité autour de l’IoT disparaît…
Le cabinet IDC (3) prévoyait, en 2016, 145 milliards de dollars de dépenses dans l’IoT et il envisage des investissements d’environ 290 milliards dans les 4 prochaines années. S’il existe de nombreux secteurs dans lesquels les objets connectés se sont imposés, la santé, les transports, l’énergie ou encore les la domotique, tous ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, il existe peu de cas d’école dans la banque.
Pour faire face à la démocratisation de tels outils et être sur que leurs services comprennent et répondent aux besoins des consommateurs, les banques s’intéressent de plus en plus au phénomène. Pour elles, le défi est de comprendre le rôle que l’IoT jouera dans leur industrie, tant au niveau innovation que nouveaux services ou encore sur l’expérience utilisateur. Certaines assurances ont déjà entamé leur incursion dans ce nouveau monde mais tout reste encore à faire…
De nouveaux modes de paiement en vogue…
L’essor des smartphones (1,432 milliards écoulés en 2015 selon IDC) (4), a fait naître de nouveaux modes de consommation auxquels les entreprises ont du s’adapter. Des sociétés telles que Facebook ou encore Apple ne s’y sont d’ailleurs pas trompées et ont su tirer profit de telles opportunités en lançant des services dédiés. Selon une étude Criteo (5), si le mobile n’a pas encore supplanté le desktop, le m-commerce français continue de progresser. Désormais il représente plus d’un tiers des transactions effectuées et en volume, les smartphones représentent plus de la moitié des transactions effectuées sur mobile.
Avec l’uniformisation des normes de paiement et l’adoption de normes telles que le SEPA (en Europe), force est d’admettre que cette tendance n’est pas prête de fléchir. Seulement le paiement mobile n’est pas la clé de la banque de demain mais une partie de la formule gagnante. Pour les banques il leur faut penser globale, en plus des paiements, il leur faudre proposer en plus des outils complémentaires pour imaginer la banque de demain.
Pour les banques, les prochaines échéances seront déterminantes pour leur croissance et leur permettre de faire face à l’arrivée de nouveaux arrivants. Dans une économie en constante mustation, ces institutions qui ont la réputation d’être tout, sauf agiles, se doivent de repenser leur écosystème numérique afin de mettre le client au centre de leur stratégie.
À propos de Misys
Misys est une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels financiers qui propose une large gamme de solutions de gestion des marchés des capitaux, des risques et d’investissements. Avec plus de 2 000 clients répartis dans 125 pays, Misys dispose d’experts et de partenaires uniques pour répondre aux besoins de l’industrie, tant au niveau local qu’international. L’entreprise propose des solutions de pointe qui répondent aux besoins des clients en les plaçant au centre de sa stratégie. Grâce à son portefeuille Fusion, Misys offre une vue holistique des activités et permet de répondre aux enjeux majeurs du marché. Elle dispose d’une architecture ouverte et unique pour permettre à ses clients d’innover, d’améliorer leurs services existants et se développer rapidement.
misys.com
(1) http://www.researchandmarkets.com/research/kfh9jc/finance_cloud
(2) http://matchinvest.info/fintech-conseil-federal-veut-assouplir-legislation/
(3) http://www.silicon.fr/145-milliards-de-dollars-dinvestissements-dans-liot-en-2016-151701.html
(4) http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-les-ventes-de-mobiles-et-de-smartphones-39789928.htm
(5) http://www.lsa-conso.fr/m-commerce-le-mobile-canal-roi-de-l-e-commerce-etude,244734
Trustnomics, ou comment la confiance va changer le monde.
Ruée vers le Cloud et le PaaS
Si le Cloud n’est plus une tendance dans de nombreuses industries, cela est loin d’être le cas dans la banque, principalement pour des raisons de sécurité et de contrôle des données. Aujourd’hui, force est de constater que les choses ont tendance à s’inverser, car même pour ce secteur, les bénéfices financiers et opéartionnels de cette technologie ne sont plus à prouver. Au contraire, miser sur le Cloud offre aux banques l’agilité nécessaire pour saisir de nouvelles opportunités (notamment pour entrer sur de nouveaux marchés), renforcer leurs processus métiers afin qu’elles deviennent plus compétitives et améliorer ainsi leur croissance.
Le marché du Cloud financier devrait d’ailleurs passer de 9,89 milliards (1) de dollars en 2016 à 29,47 milliards de dollars d’ici 2021, soit une croissance annuelle de +24,4%. Cela s’explique par la nécessité pour les banques de devenir plus agiles mais aussi par leur volonté de proposer une meilleure expérience client impliquant l’utilisation de solutions technologiques innovantes. En France, la Loi de Finances 2017 va également dans ce sens. En effet, elle modifie l’amortissement des licences de logiciels et favorise, via des avantages fiscaux, ceux en mode locatif (SaaS et Cloud) ainsi que l’open-source. Néanmoins, il ne s’agit pas de décréter qu’une banque doit migrer dans le Cloud pour que cela se face, encore faut-il établir une réelle stratégie qui réponde aussi bien aux objectifs de l’institution qu’au cadre légal auquel elle est soumise.
Une législation repensée pour le développement des Fintech et RegTech
L’industrie financière est l’une des plus réglementées au monde ce qui constitue, souvent, un frein à l’innovation et l’émergence de nouveaux acteurs. Afin de ne pas brider le secteur, charge aux régulateurs d’imaginer une législation propice aux FinTech et RegTech qui réduira les risques tout en stimulant l’innovation dans l’industrie. En effet, innover permet de réduire la complexité mais une régulation adaptée reste essentielle.
En Suisse, le Conseil Fédéral (2) a décidé de réduire les obstacles à l’accès au marché pour les FinTech. Pour les législateurs, alléger la réglementation dynamisera le marché et améliorera sa compétitivité. En Europe, la directive européenne DSP2 sur les services de paiement ouvre le secteur à la concurrence, obligeant les régulateurs à repenser le cadre réglementaire. En France, l’AMF s’est même dotée d’une division FinTech, Innovation et compétitivité (FIC) pour « identifier les enjeux en matière de compétitivté et de régulation ». Encore une fois, il ne s’agit de déréglementer toute une industrie mais surtout de permettre aux nouveaux entrants d’honorer leurs engagements. La balle est dans leur camp…
L’opacité autour de l’IoT disparaît…
Le cabinet IDC (3) prévoyait, en 2016, 145 milliards de dollars de dépenses dans l’IoT et il envisage des investissements d’environ 290 milliards dans les 4 prochaines années. S’il existe de nombreux secteurs dans lesquels les objets connectés se sont imposés, la santé, les transports, l’énergie ou encore les la domotique, tous ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, il existe peu de cas d’école dans la banque.
Pour faire face à la démocratisation de tels outils et être sur que leurs services comprennent et répondent aux besoins des consommateurs, les banques s’intéressent de plus en plus au phénomène. Pour elles, le défi est de comprendre le rôle que l’IoT jouera dans leur industrie, tant au niveau innovation que nouveaux services ou encore sur l’expérience utilisateur. Certaines assurances ont déjà entamé leur incursion dans ce nouveau monde mais tout reste encore à faire…
De nouveaux modes de paiement en vogue…
L’essor des smartphones (1,432 milliards écoulés en 2015 selon IDC) (4), a fait naître de nouveaux modes de consommation auxquels les entreprises ont du s’adapter. Des sociétés telles que Facebook ou encore Apple ne s’y sont d’ailleurs pas trompées et ont su tirer profit de telles opportunités en lançant des services dédiés. Selon une étude Criteo (5), si le mobile n’a pas encore supplanté le desktop, le m-commerce français continue de progresser. Désormais il représente plus d’un tiers des transactions effectuées et en volume, les smartphones représentent plus de la moitié des transactions effectuées sur mobile.
Avec l’uniformisation des normes de paiement et l’adoption de normes telles que le SEPA (en Europe), force est d’admettre que cette tendance n’est pas prête de fléchir. Seulement le paiement mobile n’est pas la clé de la banque de demain mais une partie de la formule gagnante. Pour les banques il leur faut penser globale, en plus des paiements, il leur faudre proposer en plus des outils complémentaires pour imaginer la banque de demain.
Pour les banques, les prochaines échéances seront déterminantes pour leur croissance et leur permettre de faire face à l’arrivée de nouveaux arrivants. Dans une économie en constante mustation, ces institutions qui ont la réputation d’être tout, sauf agiles, se doivent de repenser leur écosystème numérique afin de mettre le client au centre de leur stratégie.
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