La notion de finance embarquée s’est particulièrement développée au cours de la dernière décennie. La volonté de transparence, a poussé les acteurs financiers et non-financiers à chercher des solutions pour des clients de plus en plus exigeants sur le plan numérique.
La finance embarquée (ou Embedded Finance) permet aux entreprises non-bancaires de proposer leurs propres services financiers tout en s’affranchissant des contraintes administratives. Certains grands acteurs comme Samsung, Shopify ou encore Uber tirent déjà parti de cette technologie. Reste alors à savoir quelle sera la prochaine étape.
La finance embarquée : une réussite grâce au Banking-as-a-Service (BaaS)
Au travers du BaaS, les entreprises peuvent enfin intégrer des outils financiers à leur site, sans avoir à demander des agréments bancaires ou autres licences. Elles sont désormais équipées pour apporter une expérience complète, facile, rapide et surtout sécurisée au client tout en proposant tout un panel de services bancaires. La directive européenne sur les services de paiement (DSP2), officiellement en vigueur en 2018, a rendu obligatoire l'authentification forte pour les paiements de plus de 30 euros. Grâce à cela, et également au développement de l’Open-Banking, le libre accès aux données des clients et aux transactions a donné l’occasion aux autres secteurs de proposer leurs propres services financiers.
Une récente étude menée par Finastra a d’ailleurs révélé que les BaaS et les services bancaires embarqués devraient avoir un impact considérable sur le secteur en 2022. De plus, les entreprises tirant parti des avantages de l’Open-Banking et de l’Open-Finance affirme (pour 59% d’entre eux) que cela leur a permis d’améliorer l’expérience de leurs clients et d’en attirer de nouveaux.
L’automatisation et l’avenir du tout-numérique : néobanques, challengers et entreprises fintech
Les plateformes BaaS font désormais partie intégrante du parcours client de nombreux nouveaux arrivants sur le marché. Les API ont permis aux applications de se connecter et d’échanger des données de manière automatisée et interconnectée. Ces interfaces techniques présentent d’énormes avantages commerciaux. Ce sont des produits numériques prêts à être intégrés qui fournissent de nouvelles expériences bancaires pour les clients.
Cependant, il s’agit d’un processus complexe, qui doit tenir compte de trois facteurs essentiels :
• La confiance : dans un contexte financier complexe, les clients ont-ils suffisamment confiance pour partager des données ? Seront-ils enclins à partager leurs données confidentielles ?
• La pertinence : la solution financière proposée a-t-elle un sens dans le contexte de l’expérience client ?
• L’impact commercial : la solution apporte-elle une valeur suffisante au client pour l’inciter à l’adopter et à l’utiliser ? Est-ce pertinent pour l’entreprise ?
Les banques traditionnelles : s’adapter devient inévitable
Les banques traditionnelles, de leur côté, font face à un dilemme : que doivent-elles faire pour s’adapter à cette tendance ? Doivent-elles concurrencer les nouveaux entrants en créant leurs propres plateformes BaaS ? Ou doivent-elles collaborer ? Lorsqu'elles envisagent leur place dans ce nouvel écosystème ? les banques doivent se demander quels services elles fourniront aux utilisateurs finaux dans le cadre du BaaS, et à quelle vitesse elles peuvent développer l'architecture nécessaire. À ce petit jeu, les banques traditionnelles doivent évoluer.
En effet, depuis quelques années, l’expérience client est en tête des priorités. La possibilité d'offrir un produit personnalisé sur le canal le plus pertinent est extrêmement attrayante. Les prestataires de services ne sont en rien une menace pour les banques. Tout le monde ne souhaite pas utiliser la finance embarquée. Il y aura toujours des clients qui préféreront traiter directement avec leur conseiller bancaire.
Loin de réduire la portée des banques et des sociétés de services financiers - ou, pire, de les rendre obsolètes - la finance embarquée est une opportunité d'expansion. Une chance d'atteindre de nouveaux clients sur les canaux où ils sont déjà très engagés.
Même si elle suscite un énorme intérêt de la part des banques, des fintechs, des entreprises, voire des utilisateurs, la finance embarquée à encore beaucoup à offrir.
Jusqu’à présent l’élan pour la finance embarquée s’est surtout manifesté sous forme de solutions de paiement : portefeuilles numériques, cartes co-brandées, prêts embarqués et, plus récemment le principe du Buy Now Pay Later. Mais son vrai potentiel réside dans l’intégration des services financiers dans le parcours utilisateur.
Si les banques et les prestataires de services proposant des produits innovants et des partenariats solides seront les mieux placés pour tirer parti de l'opportunité de la finance embarquée dans les années à venir, les fournisseurs de technologies en profiteront également. Les opérateurs historiques étant toujours gênés par leur infrastructure actuelle, il est probable que peu d'entre eux fassent cavalier seul, choisissant plutôt de s'associer à des fournisseurs d'infrastructure BaaS. Les intermédiaires - en particulier ceux qui offrent des couches d'orchestration et des capacités d'intégration, ont un rôle essentiel à jouer puisqu’ils sont à l’origine du déploiement de l'écosystème de la finance embarquée. Cela dit, un certain niveau de consolidation sera inévitable.
La finance embarquée (ou Embedded Finance) permet aux entreprises non-bancaires de proposer leurs propres services financiers tout en s’affranchissant des contraintes administratives. Certains grands acteurs comme Samsung, Shopify ou encore Uber tirent déjà parti de cette technologie. Reste alors à savoir quelle sera la prochaine étape.
La finance embarquée : une réussite grâce au Banking-as-a-Service (BaaS)
Au travers du BaaS, les entreprises peuvent enfin intégrer des outils financiers à leur site, sans avoir à demander des agréments bancaires ou autres licences. Elles sont désormais équipées pour apporter une expérience complète, facile, rapide et surtout sécurisée au client tout en proposant tout un panel de services bancaires. La directive européenne sur les services de paiement (DSP2), officiellement en vigueur en 2018, a rendu obligatoire l'authentification forte pour les paiements de plus de 30 euros. Grâce à cela, et également au développement de l’Open-Banking, le libre accès aux données des clients et aux transactions a donné l’occasion aux autres secteurs de proposer leurs propres services financiers.
Une récente étude menée par Finastra a d’ailleurs révélé que les BaaS et les services bancaires embarqués devraient avoir un impact considérable sur le secteur en 2022. De plus, les entreprises tirant parti des avantages de l’Open-Banking et de l’Open-Finance affirme (pour 59% d’entre eux) que cela leur a permis d’améliorer l’expérience de leurs clients et d’en attirer de nouveaux.
L’automatisation et l’avenir du tout-numérique : néobanques, challengers et entreprises fintech
Les plateformes BaaS font désormais partie intégrante du parcours client de nombreux nouveaux arrivants sur le marché. Les API ont permis aux applications de se connecter et d’échanger des données de manière automatisée et interconnectée. Ces interfaces techniques présentent d’énormes avantages commerciaux. Ce sont des produits numériques prêts à être intégrés qui fournissent de nouvelles expériences bancaires pour les clients.
Cependant, il s’agit d’un processus complexe, qui doit tenir compte de trois facteurs essentiels :
• La confiance : dans un contexte financier complexe, les clients ont-ils suffisamment confiance pour partager des données ? Seront-ils enclins à partager leurs données confidentielles ?
• La pertinence : la solution financière proposée a-t-elle un sens dans le contexte de l’expérience client ?
• L’impact commercial : la solution apporte-elle une valeur suffisante au client pour l’inciter à l’adopter et à l’utiliser ? Est-ce pertinent pour l’entreprise ?
Les banques traditionnelles : s’adapter devient inévitable
Les banques traditionnelles, de leur côté, font face à un dilemme : que doivent-elles faire pour s’adapter à cette tendance ? Doivent-elles concurrencer les nouveaux entrants en créant leurs propres plateformes BaaS ? Ou doivent-elles collaborer ? Lorsqu'elles envisagent leur place dans ce nouvel écosystème ? les banques doivent se demander quels services elles fourniront aux utilisateurs finaux dans le cadre du BaaS, et à quelle vitesse elles peuvent développer l'architecture nécessaire. À ce petit jeu, les banques traditionnelles doivent évoluer.
En effet, depuis quelques années, l’expérience client est en tête des priorités. La possibilité d'offrir un produit personnalisé sur le canal le plus pertinent est extrêmement attrayante. Les prestataires de services ne sont en rien une menace pour les banques. Tout le monde ne souhaite pas utiliser la finance embarquée. Il y aura toujours des clients qui préféreront traiter directement avec leur conseiller bancaire.
Loin de réduire la portée des banques et des sociétés de services financiers - ou, pire, de les rendre obsolètes - la finance embarquée est une opportunité d'expansion. Une chance d'atteindre de nouveaux clients sur les canaux où ils sont déjà très engagés.
Même si elle suscite un énorme intérêt de la part des banques, des fintechs, des entreprises, voire des utilisateurs, la finance embarquée à encore beaucoup à offrir.
Jusqu’à présent l’élan pour la finance embarquée s’est surtout manifesté sous forme de solutions de paiement : portefeuilles numériques, cartes co-brandées, prêts embarqués et, plus récemment le principe du Buy Now Pay Later. Mais son vrai potentiel réside dans l’intégration des services financiers dans le parcours utilisateur.
Si les banques et les prestataires de services proposant des produits innovants et des partenariats solides seront les mieux placés pour tirer parti de l'opportunité de la finance embarquée dans les années à venir, les fournisseurs de technologies en profiteront également. Les opérateurs historiques étant toujours gênés par leur infrastructure actuelle, il est probable que peu d'entre eux fassent cavalier seul, choisissant plutôt de s'associer à des fournisseurs d'infrastructure BaaS. Les intermédiaires - en particulier ceux qui offrent des couches d'orchestration et des capacités d'intégration, ont un rôle essentiel à jouer puisqu’ils sont à l’origine du déploiement de l'écosystème de la finance embarquée. Cela dit, un certain niveau de consolidation sera inévitable.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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