L'information a été révélée, à l'occasion d'une conférence, par la responsable du e-commerce pour la banque, Cristina Karmazin. À l'issue d'une période d'expérimentation maintenant terminée, et bien qu'une consultation du régulateur soit toujours en attente de réponse, l'établissement est désormais entré dans une phase active de conquête des e-marchands, non seulement en Ukraine mais, au-delà, à travers toute l'Europe. La proposition qui leur est faite est simple : il s'agit de permettre à leurs clients de régler leurs achats en bitcoins, sans aucun impact pour eux.
En pratique, le système mis en place est relativement classique. Si le commerçant a retenu l'option ad hoc, au moment de payer sa commande, le consommateur va pouvoir sélectionner la devise de son choix, dont le bitcoin. Il se voit alors présenter un code QR correspondant à l'adresse d'encaissement, vers laquelle il ne lui reste plus qu'à transférer le montant équivalent au total de son panier (au cours instantané). Une fois la transaction validée, la banque réalise immédiatement une opération de change et crédite le compte du marchand, en euros ou en hrvynia, selon la configuration qu'il a définie.
Naturellement, diverses startups offrent déjà des solutions similaires, parfois depuis longtemps (par exemple Paymium, en France). Cependant, la perception des commerçants sera probablement très différente quand une banque – la plus importante de son pays, de surcroît – porte le concept. L'impact peut être immense. D'une part, la confiance existante envers l'institution financière va logiquement favoriser l'adoption de son dispositif et, par conséquent, l'usage de bitcoin. D'autre part, et plus largement, l'initiative apporte une crédibilité significative à la crypto-devise elle-même.
Il n'est pas surprenant que l'Ukraine soit en pointe en pointe sur ce thème, entre la popularité dont jouit bitcoin dans les pays de l'est en général et les turbulences que connaît la région actuellement. Mais, ne connaissant – par essence – aucune frontière, chaque innovation dans le domaine a immédiatement une portée étendue. Et voilà donc une nouveau démenti apporté aux banquiers qui enterrent un peu vite la crypto-devise et croient rester maîtres du jeu en s'emparant de ses fondations techniques…
En pratique, le système mis en place est relativement classique. Si le commerçant a retenu l'option ad hoc, au moment de payer sa commande, le consommateur va pouvoir sélectionner la devise de son choix, dont le bitcoin. Il se voit alors présenter un code QR correspondant à l'adresse d'encaissement, vers laquelle il ne lui reste plus qu'à transférer le montant équivalent au total de son panier (au cours instantané). Une fois la transaction validée, la banque réalise immédiatement une opération de change et crédite le compte du marchand, en euros ou en hrvynia, selon la configuration qu'il a définie.
Naturellement, diverses startups offrent déjà des solutions similaires, parfois depuis longtemps (par exemple Paymium, en France). Cependant, la perception des commerçants sera probablement très différente quand une banque – la plus importante de son pays, de surcroît – porte le concept. L'impact peut être immense. D'une part, la confiance existante envers l'institution financière va logiquement favoriser l'adoption de son dispositif et, par conséquent, l'usage de bitcoin. D'autre part, et plus largement, l'initiative apporte une crédibilité significative à la crypto-devise elle-même.
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