« …..Le coût des problèmes maltraités par les politiques publiques est immense et l’interventionnisme, maladie chronique de l’Etat, a des conséquences très négatives…. ».
Pour illustrer cette thèse, les auteurs, dont l’expertise est avérée (directeur du Crest et professeur d’Economie) recensent notamment trois impasses françaises :
- La politique du logement qui fausse la formation des prix et créée des zones de frustration de l’offre.
- Les politiques prétendument volontaristes contre le chômage qui augmentent le coût du travail non qualifié et détruit de l’emploi.
- Une forme d’abandon de l’innovation en faveur des US et de la Chine, essentiellement par l’insuffisance de capital-risque.
En perturbant le rôle des marchés dont la fonction est de dire le prix, l’Etat fait prospérer des « faux prix » (logement, smic, taux garanti de l’épargne, niche fiscale etc….) qui perturbent l’allocation optimale des ressources.
Aussi de facto, l’Etat est confronté à une triple impasse :
- Stratégique : en perdant le contrôle des champions nationaux
- Financière : impécunieux, il ne peut pas préparer l’avenir
- Intellectuelle : aveugle, sur son impuissance et sa perte de souveraineté, dans une forme de déni.
Aussi les auteurs proposent de refonder le couple Etat/Marché en s’appuyant sur les travaux académiques internationaux : ils s’attachent à démontrer que l’élargissement de la place du marché peut améliorer le bien être collectif (une vision nouvelle de l’intérêt général ?) et peut renforcer l’autorité de l’Etat en promouvant son rôle de garant de la cohésion sociale, tout en lui restituant des marges de manœuvre efficaces.
Le marché, qui n’a pas vocation à porter un projet de société, offre par contre des techniques efficaces. Il faut sortir par le haut de ce faux débat Etat/Marché pour traiter les blocages de notre pays avec une approche assise sur des travaux scientifiques, à partir de données précises, utilisant des techniques statistiques et économétriques, « randomisées » , et non pas en s’appuyant principalement sur des opinions……
A l’aide d’exemples très documentés, les auteurs affichent leur conviction que les acteurs « parties prenantes » pourraient « …..ré insérer la France dans une trajectoire positive en utilisant les faits et les travaux de la recherche économique….. ».
« …..l’opposition entre Etat et Marché est un marqueur de la psyché française » en devenant une de nos spécialités…..
Ill est temps de sortir de cet obscurantisme par une nouvelle gouvernance plus représentative et plus efficace des personnes par-delà celle sur représentée des organisations existantes car « …..l’Etat s’attache à corriger en permanence et à grands frais les déséquilibres induits par les politiques publiques qui représentent en réalité des intérêts catégoriels…. ».
De l’urgence d’un nouveau compromis social alliant (enfin) le Marché et l’Etat…..
Un ouvrage remarqué et préfacé par le Ministre de l’Economie Emmanuel MACRON.
A mettre dans toutes les mains.
Pour illustrer cette thèse, les auteurs, dont l’expertise est avérée (directeur du Crest et professeur d’Economie) recensent notamment trois impasses françaises :
- La politique du logement qui fausse la formation des prix et créée des zones de frustration de l’offre.
- Les politiques prétendument volontaristes contre le chômage qui augmentent le coût du travail non qualifié et détruit de l’emploi.
- Une forme d’abandon de l’innovation en faveur des US et de la Chine, essentiellement par l’insuffisance de capital-risque.
En perturbant le rôle des marchés dont la fonction est de dire le prix, l’Etat fait prospérer des « faux prix » (logement, smic, taux garanti de l’épargne, niche fiscale etc….) qui perturbent l’allocation optimale des ressources.
Aussi de facto, l’Etat est confronté à une triple impasse :
- Stratégique : en perdant le contrôle des champions nationaux
- Financière : impécunieux, il ne peut pas préparer l’avenir
- Intellectuelle : aveugle, sur son impuissance et sa perte de souveraineté, dans une forme de déni.
Aussi les auteurs proposent de refonder le couple Etat/Marché en s’appuyant sur les travaux académiques internationaux : ils s’attachent à démontrer que l’élargissement de la place du marché peut améliorer le bien être collectif (une vision nouvelle de l’intérêt général ?) et peut renforcer l’autorité de l’Etat en promouvant son rôle de garant de la cohésion sociale, tout en lui restituant des marges de manœuvre efficaces.
Le marché, qui n’a pas vocation à porter un projet de société, offre par contre des techniques efficaces. Il faut sortir par le haut de ce faux débat Etat/Marché pour traiter les blocages de notre pays avec une approche assise sur des travaux scientifiques, à partir de données précises, utilisant des techniques statistiques et économétriques, « randomisées » , et non pas en s’appuyant principalement sur des opinions……
A l’aide d’exemples très documentés, les auteurs affichent leur conviction que les acteurs « parties prenantes » pourraient « …..ré insérer la France dans une trajectoire positive en utilisant les faits et les travaux de la recherche économique….. ».
« …..l’opposition entre Etat et Marché est un marqueur de la psyché française » en devenant une de nos spécialités…..
Ill est temps de sortir de cet obscurantisme par une nouvelle gouvernance plus représentative et plus efficace des personnes par-delà celle sur représentée des organisations existantes car « …..l’Etat s’attache à corriger en permanence et à grands frais les déséquilibres induits par les politiques publiques qui représentent en réalité des intérêts catégoriels…. ».
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Jean-Louis Chambon
Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
Retrouvez les chroniques de Jean-Louis Chambon sur www.canalacademie.com
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