Alain Goetzmann
Nous vivons dans un état de droit et donc, à chaque fois qu’une transaction se profile, elle se matérialise par un document, les poignées de main scellant un accord se faisant de plus en plus rares, de nos jours.
C’est vrai pour tout, les conditions générales de vente, d’achat, les bons de commandes, les clics d’approbation obligatoires lors du téléchargement d’une application.
Ne les traitez pas à la légère, même les plus petits, car, si la conclusion d’un accord est pour vous le début de l’exécution d’un engagement, il n’en va pas forcément de même pour tous les intervenants.
Surtout, Il ne faut pas se laisser troubler par le jargon, souvent incompréhensible, dans lequel sont libellés les documents, même lorsque c’est votre propre avocat qui les a rédigés. Avant la forme juridique, il y a le fond : ce que vous voulez ; ce que vous et votre partenaire voulez.
Assurez-vous, préalablement à toute signature, d’en avoir parfaitement compris les enjeux, non seulement juridiques, mais surtout de fond, afin que les choses se déroulent dans l’esprit dans lequel vous l’avez envisagé. Prenez la précaution élémentaire, avant de dire oui ou de signer, de bien veiller au respect de 3 points incontournables :
Premièrement, que va-t-il arriver tout de suite après la signature ? Qui doit quelque chose à qui ? Qu’est-ce que, précisément, chaque partie, a promis de livrer et qu’est-ce que chaque partie est censée obtenir ? Cela ne nuira pas, avant de vous engager dans une transaction quelconque, de l’écrire en bon français, de façon intelligible et simple, dans le corps même de l’accord, pour être sûr que vous et votre partenaire êtes bien sur la même longueur d’ondes.
Deuxièmement, que va-t-il arriver si les choses ne se passent pas comme prévu ? Si vous ne faites pas ce que vous avez dit que vous feriez, qu’arrivera-t-il ? Et si l’autre ne paie pas ou ne livre pas ou encore, tente d’esquiver ses obligations, quelles en seront les conséquences ? Y réfléchir sérieusement vous permettra de mesurer, avec une relative précision, le risque que vous prenez en concluant et s’il est acceptable et à votre portée ou, au contraire, s’il peut, remettre en cause votre activité-même. Il est absolument nécessaire de toujours mesurer les bénéfices que vous pourrez retirer d’une transaction à l’aune des risques que vous prenez en la concluant. Personne n’aurait l’idée de risquer sa vie pour un enjeu mineur. Alors pourquoi certains dirigeants prennent-ils celui de mettre en danger leur entreprise simplement parce qu’ils ont laissé leur émotion déborder leur réflexion.
Troisièmement, qu’arrivera-t-il si tout se passe bien ? Ce n’est pas totalement neutre. Caricaturons ! Imaginez que vous ayez donné, pour quelques jours de conseils avisés, une participation importante dans votre entreprise à un mentor et que votre produit, celui sur lequel vous travaillez d’arrache-pied depuis 20 ans, rencontre un succès tel que la rémunération de votre partenaire s’envole vers des sommets injustifiés et de façon démesurée avec la prestation fournie. Vous en ressentirez une immense frustration. Il est donc indispensable de bien mesurer, dans les transactions, quels bénéfices pourront en retirer les parties et ne pas hésiter à l’écrire. Chacun doit pouvoir mesurer les contreparties à ce qu’il apporte pour exécuter ensuite, sans états-d’âme, sa part de l’accord.
Au lieu des contrats touffus, écrits en petits caractères, dans des termes compliqués de juristes pointilleux, incompréhensibles pour le commun des mortels, évaluez, avec ces 3 questions, si votre projet en vaut la peine. Si oui, exigez que sa rédaction vous tranquillise sur ces 3 points majeurs.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». Nicolas Boileau.
C’est vrai pour tout, les conditions générales de vente, d’achat, les bons de commandes, les clics d’approbation obligatoires lors du téléchargement d’une application.
Ne les traitez pas à la légère, même les plus petits, car, si la conclusion d’un accord est pour vous le début de l’exécution d’un engagement, il n’en va pas forcément de même pour tous les intervenants.
Surtout, Il ne faut pas se laisser troubler par le jargon, souvent incompréhensible, dans lequel sont libellés les documents, même lorsque c’est votre propre avocat qui les a rédigés. Avant la forme juridique, il y a le fond : ce que vous voulez ; ce que vous et votre partenaire voulez.
Assurez-vous, préalablement à toute signature, d’en avoir parfaitement compris les enjeux, non seulement juridiques, mais surtout de fond, afin que les choses se déroulent dans l’esprit dans lequel vous l’avez envisagé. Prenez la précaution élémentaire, avant de dire oui ou de signer, de bien veiller au respect de 3 points incontournables :
Premièrement, que va-t-il arriver tout de suite après la signature ? Qui doit quelque chose à qui ? Qu’est-ce que, précisément, chaque partie, a promis de livrer et qu’est-ce que chaque partie est censée obtenir ? Cela ne nuira pas, avant de vous engager dans une transaction quelconque, de l’écrire en bon français, de façon intelligible et simple, dans le corps même de l’accord, pour être sûr que vous et votre partenaire êtes bien sur la même longueur d’ondes.
Deuxièmement, que va-t-il arriver si les choses ne se passent pas comme prévu ? Si vous ne faites pas ce que vous avez dit que vous feriez, qu’arrivera-t-il ? Et si l’autre ne paie pas ou ne livre pas ou encore, tente d’esquiver ses obligations, quelles en seront les conséquences ? Y réfléchir sérieusement vous permettra de mesurer, avec une relative précision, le risque que vous prenez en concluant et s’il est acceptable et à votre portée ou, au contraire, s’il peut, remettre en cause votre activité-même. Il est absolument nécessaire de toujours mesurer les bénéfices que vous pourrez retirer d’une transaction à l’aune des risques que vous prenez en la concluant. Personne n’aurait l’idée de risquer sa vie pour un enjeu mineur. Alors pourquoi certains dirigeants prennent-ils celui de mettre en danger leur entreprise simplement parce qu’ils ont laissé leur émotion déborder leur réflexion.
Troisièmement, qu’arrivera-t-il si tout se passe bien ? Ce n’est pas totalement neutre. Caricaturons ! Imaginez que vous ayez donné, pour quelques jours de conseils avisés, une participation importante dans votre entreprise à un mentor et que votre produit, celui sur lequel vous travaillez d’arrache-pied depuis 20 ans, rencontre un succès tel que la rémunération de votre partenaire s’envole vers des sommets injustifiés et de façon démesurée avec la prestation fournie. Vous en ressentirez une immense frustration. Il est donc indispensable de bien mesurer, dans les transactions, quels bénéfices pourront en retirer les parties et ne pas hésiter à l’écrire. Chacun doit pouvoir mesurer les contreparties à ce qu’il apporte pour exécuter ensuite, sans états-d’âme, sa part de l’accord.
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