C'est pourquoi je souhaite que des institutions telles que le comité de politique monétaire de la Bank of England aient leurs propres "Weird Barbies" afin que nous puissions briser le cycle de la pensée de groupe. La Banque Centrale d'Angleterre n'est pas la seule à souffrir de cette situation, de nombreuses banques centrales et autres institutions dans le monde en sont victimes.
La période a été décevante pour nombre de ces institutions, dont la logique essentielle repose sur l'argent très bon marché sous la forme d'un assouplissement quantitatif (QE) et de taux d'intérêt très bas, et sur les bulles d'actifs et l'inflation qui en résultent et qui sont à l'origine des contre-mesures existantes. Le point de vue sur l'inflation transitoire est un exemple classique : les banques centrales collectives sont remplies à ras bord d'économistes ineffables, dont beaucoup ont été formés dans les mêmes institutions, selon la même théorie monétaire, et qui, dans leur majorité, pensent que l'inflation reviendra rapidement à 2 % parce que c'est ce qui se passe et que c'est ce que dit le modèle. Ou donc résonne la voix de Barbie bas rock.
Il faut remettre en question ces hypothèses, notamment en soulignant l'énorme liquidité du système, l'augmentation de l'épargne et l'impact d'initiatives telles que le financement par hélicoptère (Helicopter money). En outre, l'argument du transitoire devrait être remis en question et une approche différente devrait être adoptée.
La Barbie rock, anticonformiste (Weird Barbie) ajoute ces ingrédients importants que sont l'individualité et la curiosité, ce qui, pour de nombreux économistes ayant reçu une éducation classique, est inconfortable, bas de gamme et considéré comme marginal. C'est l'une des raisons pour lesquelles je souhaiterais qu'un examen complet de notre politique monétaire et des performances du gouverneur et du comité de politique monétaire soit effectué par des "généralistes" et des économistes. À l'avenir, le comité de politique monétaire et les organisations similaires devraient être composés à la fois d'économistes et de "Barbies bizarres" qui devraient se réjouir de leur capacité à penser différemment parce que cela génère une nouvelle réflexion. Personne n'aime les Barbies bizarres qui font de l'esbroufe pour le plaisir de faire de l'esbroufe. Il n'est pas facile de nager à contre-courant et c'est pourquoi, dans la majorité des cas, il est plus courant d'avoir des partisans du consensus que de ne pas en avoir.
L'investisseur individuel doit également avoir accès ou pouvoir faire appel à sa propre Barbie rock pour tester et remettre en question le statu quo, la pensée traditionnelle, y compris l'opinion de certaines de nos institutions les plus vénérées.
C'est ce que l'on appelle la pensée contrariante ou différenciée, qui peut s'appliquer à tous les aspects du processus d'investissement. Par exemple, la Bank of England prévoit une inflation de 2 %. "Weird Barbie" dirait, et je serais d'accord avec elle, que c'est trop spécifique et que cela ne reflète pas les chocs potentiels. Un scénario plus probable serait une fourchette de 2 à 5 %, ce qui permettrait une meilleure planification et des implications en matière de taux d'intérêt. Par ailleurs, lorsque le consensus indique qu'il s'agit d'une "évidence" ou d'une bonne idée, il convient de se demander quelle est l'autre alternative ou l'inconvénient de l'argument.
Combien de fois le marché a-t-il valorisé et acheté un titre ou un thème en haut du cycle pour ensuite le voir s'effondrer ? Cela va dans les deux sens et devrait également s'appliquer lorsque les instruments financiers sont massivement survendus ou ne font pas l'objet d'une faveur. Remettre en question les règles et les hypothèses, écouter son intuition au quotidien sont des compétences dans lesquelles Barbie Rock s'est spécialisée.
Laissez-vous guider par la "Weird Barbie" qui sommeille en vous ou trouvez-en une pour vous aider. Et pour ceux qui veulent compléter cette analogie en faisant le grand écart, assurez-vous de vous entraîner d'abord. Cela est réservé aux véritables aficionados de Barbie.
Charles White-Thomson, PDG
Charles White-Thomson a été nommé directeur général de Saxo UK en septembre 2020. Auparavant, il a été directeur non exécutif au sein du conseil d'administration, puis président de SCML. Charles White-Thomson possède plus de 25 ans d'expérience dans la finance. Avant de rejoindre Saxo, il a passé 18 ans au Crédit Suisse, à Londres et à Moscou.
Il possède une réelle expertise des fluctuations de marchés dans un contexte compétitif, se focalisant sur le développement des modèles d'entreprise ainsi que sur l'amélioration continue de l'expérience du client. Dans ce contexte, il est convaincu que les investisseurs particuliers devraient avoir accès à tous les rouages de leur portefeuille, y compris à la gestion active des risques.
La période a été décevante pour nombre de ces institutions, dont la logique essentielle repose sur l'argent très bon marché sous la forme d'un assouplissement quantitatif (QE) et de taux d'intérêt très bas, et sur les bulles d'actifs et l'inflation qui en résultent et qui sont à l'origine des contre-mesures existantes. Le point de vue sur l'inflation transitoire est un exemple classique : les banques centrales collectives sont remplies à ras bord d'économistes ineffables, dont beaucoup ont été formés dans les mêmes institutions, selon la même théorie monétaire, et qui, dans leur majorité, pensent que l'inflation reviendra rapidement à 2 % parce que c'est ce qui se passe et que c'est ce que dit le modèle. Ou donc résonne la voix de Barbie bas rock.
Il faut remettre en question ces hypothèses, notamment en soulignant l'énorme liquidité du système, l'augmentation de l'épargne et l'impact d'initiatives telles que le financement par hélicoptère (Helicopter money). En outre, l'argument du transitoire devrait être remis en question et une approche différente devrait être adoptée.
La Barbie rock, anticonformiste (Weird Barbie) ajoute ces ingrédients importants que sont l'individualité et la curiosité, ce qui, pour de nombreux économistes ayant reçu une éducation classique, est inconfortable, bas de gamme et considéré comme marginal. C'est l'une des raisons pour lesquelles je souhaiterais qu'un examen complet de notre politique monétaire et des performances du gouverneur et du comité de politique monétaire soit effectué par des "généralistes" et des économistes. À l'avenir, le comité de politique monétaire et les organisations similaires devraient être composés à la fois d'économistes et de "Barbies bizarres" qui devraient se réjouir de leur capacité à penser différemment parce que cela génère une nouvelle réflexion. Personne n'aime les Barbies bizarres qui font de l'esbroufe pour le plaisir de faire de l'esbroufe. Il n'est pas facile de nager à contre-courant et c'est pourquoi, dans la majorité des cas, il est plus courant d'avoir des partisans du consensus que de ne pas en avoir.
L'investisseur individuel doit également avoir accès ou pouvoir faire appel à sa propre Barbie rock pour tester et remettre en question le statu quo, la pensée traditionnelle, y compris l'opinion de certaines de nos institutions les plus vénérées.
C'est ce que l'on appelle la pensée contrariante ou différenciée, qui peut s'appliquer à tous les aspects du processus d'investissement. Par exemple, la Bank of England prévoit une inflation de 2 %. "Weird Barbie" dirait, et je serais d'accord avec elle, que c'est trop spécifique et que cela ne reflète pas les chocs potentiels. Un scénario plus probable serait une fourchette de 2 à 5 %, ce qui permettrait une meilleure planification et des implications en matière de taux d'intérêt. Par ailleurs, lorsque le consensus indique qu'il s'agit d'une "évidence" ou d'une bonne idée, il convient de se demander quelle est l'autre alternative ou l'inconvénient de l'argument.
Combien de fois le marché a-t-il valorisé et acheté un titre ou un thème en haut du cycle pour ensuite le voir s'effondrer ? Cela va dans les deux sens et devrait également s'appliquer lorsque les instruments financiers sont massivement survendus ou ne font pas l'objet d'une faveur. Remettre en question les règles et les hypothèses, écouter son intuition au quotidien sont des compétences dans lesquelles Barbie Rock s'est spécialisée.
Laissez-vous guider par la "Weird Barbie" qui sommeille en vous ou trouvez-en une pour vous aider. Et pour ceux qui veulent compléter cette analogie en faisant le grand écart, assurez-vous de vous entraîner d'abord. Cela est réservé aux véritables aficionados de Barbie.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
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Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment
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