Qui n’a pas déjà entendu parler du halving ? Le halving du Bitcoin consiste à diviser la prime de minage de nouveaux blocs en deux, ce qui signifie que les mineurs reçoivent 50 % de bitcoins en moins pour vérifier les transactions. Les halvings de bitcoin sont programmés pour se produire une fois tous les 210 000 blocs - environ tous les quatre ans - jusqu’à ce que l'offre maximum de 21 millions de bitcoins ait été générée par le réseau.
La limitation de l’offre qui en résulte pouvant tirer les cours à la hausse si la demande reste forte.
Mais on peut légitimement se poser la question aujourd’hui de ce qui n’est pas déjà intégré dans les cours. La validation de nombreux ETFs par la SEC et les flux importants qui en ont résulté ont déjà produit des effets importants, des effets qui apparaissent déjà depuis des mois dans les cours et ce, même avant que la SEC ne valide les premiers ETFs, où certains investisseurs se sont positionnés en amont.
Vient ensuite le thème de la valeur refuge du Bitcoin, qui était notamment monté fortement en puissance après les évènements du 7 octobre au Proche-Orient. Que ce soit l’or ou le Bitcoin, ce thème est déjà « exploité » par les investisseurs ou spéculateurs depuis de nombreux mois.
Et que dire, donc, du thème du halving ? Le déluge d’analyses sur des sites spécialisés ou des médias plus grand public depuis des mois a déjà permis à ceux qui voulaient se positionner en amont de l’évènement, de le faire. Il n’y a normalement pas d’effet de surprise particulier lorsqu’un thème est connu très largement à l’avance et que la tendance des cours du Bitcoin est déjà très largement haussière depuis des mois. On pourrait même considérer qu’un risque de « sell the news » temporaire existe.
Enfin, il y a la question de la politique monétaire de la Fed et du niveau des taux. Comme de nombreux actifs, le Bitcoin a bénéficié depuis des mois des anticipations de baisses de taux de la Réserve Fédérale. La séquence 2020-2022 (fort assouplissement monétaire d’abord puis durcissement monétaire ensuite de la Fed) a montré que le Bitcoin était sensible aussi à la trajectoire de la politique monétaire et de la liquidité.
Or depuis quelques mois, l’inflation américaine surprend par sa résilience ce qui oblige les membres de la Fed, aussi bien des faucons que des colombes, à tenir des discours nettement plus prudents sur le degré d’assouplissement monétaire à venir.
Il me semble donc que de nombreux facteurs positifs sont déjà intégrés dans les cours actuels du Bitcoin et qu’une consolidation plus importante doit intervenir.
Le franchissement en mars du précédent sommet historique de 2021 est une vraie preuve de résilience de l’actif mais n’ouvre pas forcément la voie à une accélération immédiate vers les 100 000 dollars. La « consommation » réalisée de beaucoup de nouvelles très favorables à l’actif ces derniers mois l’exposent désormais au risque de nouvelles un peu moins favorables. La question du niveau des taux américains ou encore du dollar, plus largement de la politique monétaire, font partie de ces sujets, ainsi que les questions règlementaires.
D’un point de vue technique, un retour dans la zone comprise entre 50000$ et 60000$ semble possible.
La limitation de l’offre qui en résulte pouvant tirer les cours à la hausse si la demande reste forte.
Mais on peut légitimement se poser la question aujourd’hui de ce qui n’est pas déjà intégré dans les cours. La validation de nombreux ETFs par la SEC et les flux importants qui en ont résulté ont déjà produit des effets importants, des effets qui apparaissent déjà depuis des mois dans les cours et ce, même avant que la SEC ne valide les premiers ETFs, où certains investisseurs se sont positionnés en amont.
Vient ensuite le thème de la valeur refuge du Bitcoin, qui était notamment monté fortement en puissance après les évènements du 7 octobre au Proche-Orient. Que ce soit l’or ou le Bitcoin, ce thème est déjà « exploité » par les investisseurs ou spéculateurs depuis de nombreux mois.
Et que dire, donc, du thème du halving ? Le déluge d’analyses sur des sites spécialisés ou des médias plus grand public depuis des mois a déjà permis à ceux qui voulaient se positionner en amont de l’évènement, de le faire. Il n’y a normalement pas d’effet de surprise particulier lorsqu’un thème est connu très largement à l’avance et que la tendance des cours du Bitcoin est déjà très largement haussière depuis des mois. On pourrait même considérer qu’un risque de « sell the news » temporaire existe.
Enfin, il y a la question de la politique monétaire de la Fed et du niveau des taux. Comme de nombreux actifs, le Bitcoin a bénéficié depuis des mois des anticipations de baisses de taux de la Réserve Fédérale. La séquence 2020-2022 (fort assouplissement monétaire d’abord puis durcissement monétaire ensuite de la Fed) a montré que le Bitcoin était sensible aussi à la trajectoire de la politique monétaire et de la liquidité.
Or depuis quelques mois, l’inflation américaine surprend par sa résilience ce qui oblige les membres de la Fed, aussi bien des faucons que des colombes, à tenir des discours nettement plus prudents sur le degré d’assouplissement monétaire à venir.
Il me semble donc que de nombreux facteurs positifs sont déjà intégrés dans les cours actuels du Bitcoin et qu’une consolidation plus importante doit intervenir.
Le franchissement en mars du précédent sommet historique de 2021 est une vraie preuve de résilience de l’actif mais n’ouvre pas forcément la voie à une accélération immédiate vers les 100 000 dollars. La « consommation » réalisée de beaucoup de nouvelles très favorables à l’actif ces derniers mois l’exposent désormais au risque de nouvelles un peu moins favorables. La question du niveau des taux américains ou encore du dollar, plus largement de la politique monétaire, font partie de ces sujets, ainsi que les questions règlementaires.
D’un point de vue technique, un retour dans la zone comprise entre 50000$ et 60000$ semble possible.
A propos d'Alexandre Baradez
Diplômé de l'ESCE en 2003, il a d'abord évolué plusieurs années chez BNP Paribas, puis au sein de la Banque Robeco.
En 2009, Alexandre Baradez rejoint les équipes de Saxo Banque en tant que Sales Trader. Son expérience des marchés financiers et plus particulièrement des devises lui confère rapidement le rôle d’Analyste Marchés.
En novembre 2013, il rejoint le groupe IG, leader mondial des CFD côté à Londres au FTSE 250.
Il délivre quotidiennement des analyses sur les marchés financiers, tendances, risques macroéconomiques et participe régulièrement à des conférences dédiées aux investisseurs.
En 2009, Alexandre Baradez rejoint les équipes de Saxo Banque en tant que Sales Trader. Son expérience des marchés financiers et plus particulièrement des devises lui confère rapidement le rôle d’Analyste Marchés.
En novembre 2013, il rejoint le groupe IG, leader mondial des CFD côté à Londres au FTSE 250.
Il délivre quotidiennement des analyses sur les marchés financiers, tendances, risques macroéconomiques et participe régulièrement à des conférences dédiées aux investisseurs.
À propos d’IG
Le Groupe IG une fintech internationale innovante qui propose des produits, plateformes de trading ainsi qu’un solide écosystème éducatif régulièrement récompensés*. Depuis près de cinq décennies, la société a fait évoluer sa technologie, sa gestion des risques, ses produits financiers, son contenu et ses plateformes pour répondre aux besoins de ses clients particuliers et institutionnels. Le Groupe IG continue d'innover pour la nouvelle génération d'investisseurs de demain à travers ses marques IG, tastytrade, IG Prime, Spectrum et DailyFX.
Fondé en 1974, le Groupe IG figure au FTSE 250 et permet aux investisseurs ambitieux du monde entier d’accéder à près de 19 000 valeurs financières au travers de ses bureaux en Europe, Amérique du Nord, Afrique, Asie-Pacifique et au Moyen-Orient.
* IG est lauréat pour ses programmes d'éducation selon les rapports Investment Trends 2020 à 2022. Meilleure app de finance selon ADVFN 2020 à 2022. Lauréat du service client selon les rapports Investment Trends 2021 et 2022
Groupe IG
Fondé en 1974, le Groupe IG figure au FTSE 250 et permet aux investisseurs ambitieux du monde entier d’accéder à près de 19 000 valeurs financières au travers de ses bureaux en Europe, Amérique du Nord, Afrique, Asie-Pacifique et au Moyen-Orient.
* IG est lauréat pour ses programmes d'éducation selon les rapports Investment Trends 2020 à 2022. Meilleure app de finance selon ADVFN 2020 à 2022. Lauréat du service client selon les rapports Investment Trends 2021 et 2022
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment.
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