● 71% des banques européennes donnent ainsi la priorité aux cas d’usage liés à la conformité
● “Le risk scoring” est la priorité numéro 1 de la majorité des répondants français, juste devant la conformité.
Les institutions financières européennes continuent de plébisciter les innovations apportées par l’open banking, à l’heure où la digitalisation des services bancaires s'accélère, sous l’impact de la pandémie de Covid-19.
Selon un précédent rapport de Tink, les institutions financières européennes investissent en open banking entre 50 et 100 millions d’euros. Les nouvelles données publiées ventilent ces dépenses, révélant que les institutions financières investissent en priorité dans les cas d’usage à valeur immédiate, comme l’amélioration de l'acquisition et de l'engagement des clients, ainsi que la productivité des collaborateurs.
71 % des dirigeants financiers européens placent les cas d'usage liés à la conformité en tête de leur priorité d'investissements. Parmi eux, 41 % privilégient les services d'identité numérique, 41 % l'automatisation des processus KYC et 37 % le contrôle des transactions.
Parallèlement, certains établissements financiers voient au delà de la conformité et se penchent sur l'amélioration de l'expérience client. 36 % d'entre eux investissent ainsi dans les services de gestion financière, 35 % dans l'automatisation des processus d'intégration client et 33 % dans les applications multi-bancaires.
● “Le risk scoring” est la priorité numéro 1 de la majorité des répondants français, juste devant la conformité.
Les institutions financières européennes continuent de plébisciter les innovations apportées par l’open banking, à l’heure où la digitalisation des services bancaires s'accélère, sous l’impact de la pandémie de Covid-19.
Selon un précédent rapport de Tink, les institutions financières européennes investissent en open banking entre 50 et 100 millions d’euros. Les nouvelles données publiées ventilent ces dépenses, révélant que les institutions financières investissent en priorité dans les cas d’usage à valeur immédiate, comme l’amélioration de l'acquisition et de l'engagement des clients, ainsi que la productivité des collaborateurs.
71 % des dirigeants financiers européens placent les cas d'usage liés à la conformité en tête de leur priorité d'investissements. Parmi eux, 41 % privilégient les services d'identité numérique, 41 % l'automatisation des processus KYC et 37 % le contrôle des transactions.
Parallèlement, certains établissements financiers voient au delà de la conformité et se penchent sur l'amélioration de l'expérience client. 36 % d'entre eux investissent ainsi dans les services de gestion financière, 35 % dans l'automatisation des processus d'intégration client et 33 % dans les applications multi-bancaires.
Les priorités d’investissements dépendent de la taille et de la maturité des institutions
Le choix d’investir dans un cas d’usage plutôt qu'un autre dépend en grande partie de l'exposition d'une banque à la réglementation ainsi que de la nature son activité.
La taille et la maturité sont des facteurs importants pour déterminer où investir. Les grandes institutions comme les banques de détail traditionnelles (57 %) et les sociétés de gestion de patrimoine (53 %) placent ainsi les services d'identité numérique en tête des investissements.
Les banques challengers et les prestataires de services de paiement (PSP) sont les deux seules catégories d’acteurs dont la priorité d’investissement n’est pas liée à la conformité.
Les banques challengers privilégient les cas d’usage permettant l’automatisation de l’intégration client -la qualité de l’intégration demeurant un marqueur de différenciation avec les banques traditionnelles. PSP investissent dans les services multi-bancaires (47 %) pour offrir une expérience de paiement complète dans un environnement unique.
Les petites banques (de 100 à 499 employés) se concentrent sur la simplification de l'expérience client : 54 % d'entre elles investissent dans l'automatisation des processus KYC (contre seulement 29 % des établissements de plus de 1 000 employés).
En revanche, les grandes organisations (plus de 1 000 employés) se concentrent principalement sur les services d'identité numérique (42 %). Cela est probablement dû aux exigences d’authentification forte du client (SCA) énoncées dans la DSP2.
Daniel Kjellén, co-fondateur et PDG de Tink, déclare "La conformité joue un rôle essentiel pour maintenir une banque en activité ; c’est compréhensible que de nombreuses institutions financières continuent à se concentrer sur ce domaine ! Cependant, avec l'accélération de la transformation numérique due à la pandémie de Covid-19, les institutions financières ont une occasion unique d’encourager l'acquisition et la fidélisation en améliorant l'expérience client. Au-delà de la conformité, investir dans des cas d'usage qui favorisent l'expérience client, les renforce pour rester compétitifs vis à vis des challengers et des PSP.”
"Les dirigeants devraient également évaluer leurs prochains investissements en analysant la complexité, l'impact et l'urgence de l’open banking dans chaque segment de l’industrie. Ce n'est un secret pour personne : là où les PSP gagnent des parts sur un marché préexistant c’est presque toujours là où investir dans l’immédiat".
La France mise sur le risk scoring
L’étude de Tink met en lumière une singularité française: les dirigeants interrogés se concentrent davantage sur la notation des risques que leurs pairs européens. Une majorité des répondants français donnent ainsi la priorité aux cas d’usage liés au risk scoring.
Historiquement, peu de prestataires externes étaient capable de faire du risk scoring pour le compte des banques sur le marché français. Grâce à l'open banking, les institutions financières ont la possibilité d'internaliser ce process pour accroître l'accès aux données, améliorer l'expérience client et réduire les coûts et renforcer la fiabilité.
Jérome Albus, Directeur Regional France Benelux déclare “L’open banking ne cesse d’offrir de nouveaux cas d’usage aux banques et ouvre un vaste champ de possibles. L'inéluctable transformation bancaire trouve avec l’open banking ses meilleurs alliés !”
À propos de la recherche
Pour mieux comprendre l'évolution du marché depuis l'année dernière, Tink a fait équipe avec la société d'études de marché YouGov pour la deuxième année consécutive. Cette fois, Tink voulait en savoir plus sur les attitudes vis-à-vis de l’open banking, les budgets d'investissement et les priorités d'investissement en Europe. Ainsi, 290 cadres financiers de 12 pays européens ont été interrogés entre le 28 janvier et le 3 mars (2020).
Ce troisième rapport de la série se concentre sur les cas d'usage associés au mouvement de l’open banking, en soulignant les principales différences entre les pays et entre les catégories d’acteurs.
Le choix d’investir dans un cas d’usage plutôt qu'un autre dépend en grande partie de l'exposition d'une banque à la réglementation ainsi que de la nature son activité.
La taille et la maturité sont des facteurs importants pour déterminer où investir. Les grandes institutions comme les banques de détail traditionnelles (57 %) et les sociétés de gestion de patrimoine (53 %) placent ainsi les services d'identité numérique en tête des investissements.
Les banques challengers et les prestataires de services de paiement (PSP) sont les deux seules catégories d’acteurs dont la priorité d’investissement n’est pas liée à la conformité.
Les banques challengers privilégient les cas d’usage permettant l’automatisation de l’intégration client -la qualité de l’intégration demeurant un marqueur de différenciation avec les banques traditionnelles. PSP investissent dans les services multi-bancaires (47 %) pour offrir une expérience de paiement complète dans un environnement unique.
Les petites banques (de 100 à 499 employés) se concentrent sur la simplification de l'expérience client : 54 % d'entre elles investissent dans l'automatisation des processus KYC (contre seulement 29 % des établissements de plus de 1 000 employés).
En revanche, les grandes organisations (plus de 1 000 employés) se concentrent principalement sur les services d'identité numérique (42 %). Cela est probablement dû aux exigences d’authentification forte du client (SCA) énoncées dans la DSP2.
Daniel Kjellén, co-fondateur et PDG de Tink, déclare "La conformité joue un rôle essentiel pour maintenir une banque en activité ; c’est compréhensible que de nombreuses institutions financières continuent à se concentrer sur ce domaine ! Cependant, avec l'accélération de la transformation numérique due à la pandémie de Covid-19, les institutions financières ont une occasion unique d’encourager l'acquisition et la fidélisation en améliorant l'expérience client. Au-delà de la conformité, investir dans des cas d'usage qui favorisent l'expérience client, les renforce pour rester compétitifs vis à vis des challengers et des PSP.”
"Les dirigeants devraient également évaluer leurs prochains investissements en analysant la complexité, l'impact et l'urgence de l’open banking dans chaque segment de l’industrie. Ce n'est un secret pour personne : là où les PSP gagnent des parts sur un marché préexistant c’est presque toujours là où investir dans l’immédiat".
La France mise sur le risk scoring
L’étude de Tink met en lumière une singularité française: les dirigeants interrogés se concentrent davantage sur la notation des risques que leurs pairs européens. Une majorité des répondants français donnent ainsi la priorité aux cas d’usage liés au risk scoring.
Historiquement, peu de prestataires externes étaient capable de faire du risk scoring pour le compte des banques sur le marché français. Grâce à l'open banking, les institutions financières ont la possibilité d'internaliser ce process pour accroître l'accès aux données, améliorer l'expérience client et réduire les coûts et renforcer la fiabilité.
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Ce troisième rapport de la série se concentre sur les cas d'usage associés au mouvement de l’open banking, en soulignant les principales différences entre les pays et entre les catégories d’acteurs.
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