Chacun cherche son MiCA et chacun cherche les Français... Force est de constater qu'effectivement, à ce stade d'effet d'annonces par communiqués de presse interposés, ce sont les plateformes d'échanges crypto non françaises qui 'tirent" les premières.
Parmi celles du jour, Bitpanda et OKX.
Du côté de Bitpanda, la licence a été officiellement obtenue par l'Autorité fédérale de supervision financière de l'Allemagne (BaFin). Et si l'obtention de Mica ouvre des perspectives au groupe d'origine autrichienne qui revendique déjà plus de 5 millions d'utilisateurs, cela ne va pas bouleversé son mode de fonctionnement. L'entreprise possédant déjà 17 licences réglementaires en Europe avec des bureaux à Amsterdam, Barcelone, Berlin et Bucarest et des représentants un peu partout au sein de l'UE maintenant le dialogue avec les associations professionnelles et les autorités réglementaires en place.
Car, et c'est un point important : si la licence Mica délivrée par le pays d'origine de l'entreprise en au sein de l'UE donne bien accès à l'ensemble des pays de l'UE, il est nécessaire de se faire "connaître" auprès des autorités de régulation du pays dans lequel on souhaite se "passeporter"
"Le prestataire de services sur crypto-actifs peut commencer à fournir des services sur crypto-actifs dans un autre État membre que son État membre d’origine au plus tard à partir du 15ème jour calendaire après avoir fourni les informations sur sa demande de passeport à l’autorité de son État membre d’origine. C’est cette dernière qui fait le lien avec l’autorité de l’État membre d’accueil et lui communique les informations sur le passeport (nature des services notamment)." nous explique l'AMF
A ce titre, la situation d'OKX, le sujet est un poil plus délicat. Après avoir tenté d'obtenir l'agrément PSAN en France, OKX s'est choisie Malte comme base arrière européenne à l'automne dernier. Après l'obtention de sa licence MICA, OKX a immédiatement annoncé via communiqué qu'elle était désormais opérationnelle sur le marché français. Ce qui n'est pas à ce jour (28 janvier) le cas.
Petit cafouillage donc pour la plateforme qui essuie peut-être les plâtres d'une réglementation qui voit là ses premières applications.
Fondée en 2017 par Star Xu, l'entreprise possède aujourd'hui des licences aux Emirats Arabes Unis, en Turquie et à Singapour. Elle revendique 60 millions d’utilisateurs à travers le monde, ainsi que la place de deuxième plateforme au monde en matière de volume de trading.
Malgré sa taille et sûrement les moyens de se faire accompagner, OKX devra encore attendre quelques jours pour déployer ses services en France et au-delà au sein de l'UE, ce qui ne devrait pas tarder.
Quant aux plateformes françaises ? Eh bien on les attend !
AL Allain
Parmi celles du jour, Bitpanda et OKX.
Du côté de Bitpanda, la licence a été officiellement obtenue par l'Autorité fédérale de supervision financière de l'Allemagne (BaFin). Et si l'obtention de Mica ouvre des perspectives au groupe d'origine autrichienne qui revendique déjà plus de 5 millions d'utilisateurs, cela ne va pas bouleversé son mode de fonctionnement. L'entreprise possédant déjà 17 licences réglementaires en Europe avec des bureaux à Amsterdam, Barcelone, Berlin et Bucarest et des représentants un peu partout au sein de l'UE maintenant le dialogue avec les associations professionnelles et les autorités réglementaires en place.
Car, et c'est un point important : si la licence Mica délivrée par le pays d'origine de l'entreprise en au sein de l'UE donne bien accès à l'ensemble des pays de l'UE, il est nécessaire de se faire "connaître" auprès des autorités de régulation du pays dans lequel on souhaite se "passeporter"
"Le prestataire de services sur crypto-actifs peut commencer à fournir des services sur crypto-actifs dans un autre État membre que son État membre d’origine au plus tard à partir du 15ème jour calendaire après avoir fourni les informations sur sa demande de passeport à l’autorité de son État membre d’origine. C’est cette dernière qui fait le lien avec l’autorité de l’État membre d’accueil et lui communique les informations sur le passeport (nature des services notamment)." nous explique l'AMF
A ce titre, la situation d'OKX, le sujet est un poil plus délicat. Après avoir tenté d'obtenir l'agrément PSAN en France, OKX s'est choisie Malte comme base arrière européenne à l'automne dernier. Après l'obtention de sa licence MICA, OKX a immédiatement annoncé via communiqué qu'elle était désormais opérationnelle sur le marché français. Ce qui n'est pas à ce jour (28 janvier) le cas.
Petit cafouillage donc pour la plateforme qui essuie peut-être les plâtres d'une réglementation qui voit là ses premières applications.
Fondée en 2017 par Star Xu, l'entreprise possède aujourd'hui des licences aux Emirats Arabes Unis, en Turquie et à Singapour. Elle revendique 60 millions d’utilisateurs à travers le monde, ainsi que la place de deuxième plateforme au monde en matière de volume de trading.
Malgré sa taille et sûrement les moyens de se faire accompagner, OKX devra encore attendre quelques jours pour déployer ses services en France et au-delà au sein de l'UE, ce qui ne devrait pas tarder.
Quant aux plateformes françaises ? Eh bien on les attend !
AL Allain