La situation conjoncturelle est restée favorable au premier semestre, en connexion avec celle de la zone euro (la France est la principale destination des exportations tunisiennes, lesquelles sont destinées à hauteur de plus de 80% à l’Union Européenne). Les exportations sont toujours sur un trend d’amélioration, ce qui tire la production. Importatrice nette de produits énergétiques, l'économie tunisienne fait preuve d'une grande résilience face à la montée des cours des hydrocarbures et des autres matières premières importées. D’ailleurs, l’inflation reste faible (3,3% en août), et inférieure au principal taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie.
La Tunisie continue donc de profiter du train de réformes entamé dans la deuxième moitié des années 1980. Le pays est le plus développé du Maghreb, et il a vu émerger une large classe moyenne. Les entreprises du pays et l’Etat vont maintenant devoir faire face à deux enjeux majeurs :
- l’accroissement de la concurrence internationale. La Tunisie a signé de multiples accords de libre-échange ces dernières années (avec les pays d’Afrique du nord et l’Europe). L’accord entre l’UE et la Tunisie prévoit le rapprochement législatif et réglementaire avec l’acquis communautaire dans le cadre de la « Politique Européenne de Voisinage ». Dans ce contexte, les entreprises devront encore accroître leur productivité et leur taux d’investissement, lequel reste relativement bas. L’Etat devra continuer de se débureaucratiser.
- la transition vers la démocratie. Comme nous l’avons écris plusieurs fois dans nos commentaires sur l’économie marocaine, il ne saurait y avoir de stabilisation macroéconomique durable sans une intensification du processus de démocratisation. La consolidation des performances économiques de la Tunisie passe par une ouverture politique plus importante.
La Tunisie continue donc de profiter du train de réformes entamé dans la deuxième moitié des années 1980. Le pays est le plus développé du Maghreb, et il a vu émerger une large classe moyenne. Les entreprises du pays et l’Etat vont maintenant devoir faire face à deux enjeux majeurs :
- l’accroissement de la concurrence internationale. La Tunisie a signé de multiples accords de libre-échange ces dernières années (avec les pays d’Afrique du nord et l’Europe). L’accord entre l’UE et la Tunisie prévoit le rapprochement législatif et réglementaire avec l’acquis communautaire dans le cadre de la « Politique Européenne de Voisinage ». Dans ce contexte, les entreprises devront encore accroître leur productivité et leur taux d’investissement, lequel reste relativement bas. L’Etat devra continuer de se débureaucratiser.
- la transition vers la démocratie. Comme nous l’avons écris plusieurs fois dans nos commentaires sur l’économie marocaine, il ne saurait y avoir de stabilisation macroéconomique durable sans une intensification du processus de démocratisation. La consolidation des performances économiques de la Tunisie passe par une ouverture politique plus importante.
Production industrielle et exportations
Dans ces conditions, nous estimons que le déficit public devrait se maintenir sous la barre des 3% du PIB à l’horizon de la fin de la décennie, ce qui permettrait à la dette publique de reculer légèrement (en % du PIB). Outre la poussée des recettes fiscales, les privatisations à venir et l’amélioration de la collecte des impôts y contribueraient. Le déficit commercial (courant) devrait quant à lui continuer de naviguer autour de 1,5% du PIB, un niveau relativement modeste, d’autant que les entrées d’investissements directs étrangers demeurent importantes. L’année 2006 a connu un flux record d’IDI, notamment en raison de la privatisation partielle de Tunisie Telecom.
La Tunisie continue donc de profiter du train de réformes entamé dans la deuxième moitié des années 1980. Le pays est le plus développé du Maghreb, et il a vu émerger une large classe moyenne. Les entreprises du pays et l’Etat vont maintenant devoir faire face à deux enjeux majeurs :
La Tunisie continue donc de profiter du train de réformes entamé dans la deuxième moitié des années 1980. Le pays est le plus développé du Maghreb, et il a vu émerger une large classe moyenne. Les entreprises du pays et l’Etat vont maintenant devoir faire face à deux enjeux majeurs :
Inflation et taux d’intérêt à court terme
- l’accroissement de la concurrence internationale. La Tunisie a signé de multiples accords de libre-échange ces dernières années (avec les pays d’Afrique du nord et l’Europe). L’accord entre l’UE et la Tunisie prévoit le rapprochement législatif et réglementaire avec l’acquis communautaire dans le cadre de la « Politique Européenne de Voisinage ». Dans ce contexte, les entreprises devront encore accroître leur productivité et leur taux d’investissement, lequel reste relativement bas. L’Etat devra continuer de se débureaucratiser.
- la transition vers la démocratie. Comme nous l’avons écris plusieurs fois dans nos commentaires sur l’économie marocaine, il ne saurait y avoir de stabilisation macroéconomique durable sans une intensification du processus de démocratisation. La consolidation des performances économiques de la Tunisie passe par une ouverture politique plus importante.
- la transition vers la démocratie. Comme nous l’avons écris plusieurs fois dans nos commentaires sur l’économie marocaine, il ne saurait y avoir de stabilisation macroéconomique durable sans une intensification du processus de démocratisation. La consolidation des performances économiques de la Tunisie passe par une ouverture politique plus importante.
Nicolas Bouzou - Gérant de ASTERES (Analyses et Prévisions Economiques)
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