L’indice a en effet gagné 0,3% en août, ce qui n’est pas rien dans la mesure où la production industrielle avait déjà bondi de 1,7% en juillet (nettement révisé à la hausse). L’acquis de croissance pour le troisième trimestre dans l’industrie s’élève à 1,9%, un beau chiffre (aidé, il est vrai, par une forte production énergétique). Bref, le troisième trimestre a globalement très bien commencé pour l’économie française. Pour ne rien gâcher, on note que le secteur de la construction se porte toujours bien, preuve que le marché du logement continue de résister.
Il est particulièrement intéressant de remarquer que la production automobile a augmenté de 0,9% en août, après 4,9% en juillet. Les nouveaux modèles de voitures proposés par les constructeurs français trouvent preneurs, en France comme à l’étranger. Les chiffres des exportations et de la production s’en ressentent. Ce point est absolument fondamental. Parce que l’industrie automobile représente près de 10% de l’industrie manufacturière. Mais aussi parce que la demande émanant des constructeurs irrigue en amont l’activité dans nombre de secteurs.
Le secteur des biens d’équipement a vu sa production augmenter de 0,3% en août, après 2,2% en juillet. Mieux : la production n’a pas été soutenue par les Airbus et autres paquebots (nous en avions déjà beaucoup produit au premier semestre), mais par de bons vieux équipements électriques, électroniques, voire mécaniques. Ce qui signifie que, globalement, les entreprises investissent au troisième trimestre. C’est un bon signal pour la conjoncture et la compétitivité de la France.
Seul motif d’inquiétude, la production de biens intermédiaires a reculé de 0,6% en août, pour se retrouver grosso modo à son niveau du mois de mai. Cette contre-performance tend à prouver que, si la conjoncture industrielle est encore bien orientée, les chiffres du quatrième trimestre pourraient décevoir (la production de biens intermédiaires est généralement considérée comme un indicateur avancé relativement robuste de la conjoncture industrielle globale).ü C’est d’ailleurs bien notre scénario. Après un bon troisième trimestre (où le PIB augmenterait de 0,6%), la croissance économique ralentirait au quatrième trimestre, subissant les effets différés de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar et de l’essoufflement de la croissance aux Etats-Unis. En conséquence, et malgré les bons chiffres de ces derniers jours, nous n’avons pas de raison de relever notre prévision de croissance pour 2007, laquelle reste à 1,8%.
Nicolas Bouzou
Il est particulièrement intéressant de remarquer que la production automobile a augmenté de 0,9% en août, après 4,9% en juillet. Les nouveaux modèles de voitures proposés par les constructeurs français trouvent preneurs, en France comme à l’étranger. Les chiffres des exportations et de la production s’en ressentent. Ce point est absolument fondamental. Parce que l’industrie automobile représente près de 10% de l’industrie manufacturière. Mais aussi parce que la demande émanant des constructeurs irrigue en amont l’activité dans nombre de secteurs.
Le secteur des biens d’équipement a vu sa production augmenter de 0,3% en août, après 2,2% en juillet. Mieux : la production n’a pas été soutenue par les Airbus et autres paquebots (nous en avions déjà beaucoup produit au premier semestre), mais par de bons vieux équipements électriques, électroniques, voire mécaniques. Ce qui signifie que, globalement, les entreprises investissent au troisième trimestre. C’est un bon signal pour la conjoncture et la compétitivité de la France.
Seul motif d’inquiétude, la production de biens intermédiaires a reculé de 0,6% en août, pour se retrouver grosso modo à son niveau du mois de mai. Cette contre-performance tend à prouver que, si la conjoncture industrielle est encore bien orientée, les chiffres du quatrième trimestre pourraient décevoir (la production de biens intermédiaires est généralement considérée comme un indicateur avancé relativement robuste de la conjoncture industrielle globale).ü C’est d’ailleurs bien notre scénario. Après un bon troisième trimestre (où le PIB augmenterait de 0,6%), la croissance économique ralentirait au quatrième trimestre, subissant les effets différés de l’appréciation de l’euro par rapport au dollar et de l’essoufflement de la croissance aux Etats-Unis. En conséquence, et malgré les bons chiffres de ces derniers jours, nous n’avons pas de raison de relever notre prévision de croissance pour 2007, laquelle reste à 1,8%.
Nicolas Bouzou
Nicolas Bouzou - Gérant de ASTERES (Analyses et Prévisions Economiques)
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