Des négociations sur un projet susceptible de modifier fortement la configuration du Groupe Caisse d’Epargne se déroulent depuis plusieurs semaines entre les dirigeants de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE) et ceux du groupe Banque Populaire.
A aucun moment la Caisse des Dépôts, actionnaire à 35 % de la CNCE et liée par un pacte d’actionnaires aux Caisses régionales d’Epargne n’en a été informée. Ceci constitue un grave manquement aux règles élémentaires de la gouvernance des entreprises.
Lorsqu’il en a été informé par la presse, le Directeur général de la Caisse des Dépôts a fait savoir le 10 mars à Charles Milhaud, président du directoire de la CNCE, qu’avant toute poursuite des discussions, il était indispensable que l’ensemble des actionnaires de la CNCE puisse prendre le temps de discuter de manière sereine et approfondie de ce projet et de ses conséquences.
Au lieu de cela, un Conseil de surveillance de la CNCE a été convoqué à la hâte dans la soirée du 10 mars pour le dimanche 12 mars, sans que les administrateurs disposent d’un quelconque dossier, et en contradiction manifeste avec les dispositions du pacte d’actionnaires signé entre la Caisse des Dépôts et les Caisses d’Epargne le 30 juin 2004.
Des premières informations obtenues sur les conditions et les résultats de la négociation, il apparaît que le projet porterait gravement atteinte aux intérêts de la CNCE et de ses actionnaires.
Dans ces conditions, Francis Mayer a indiqué par l’intermédiaire des représentants de la Caisse des Dépôts au Conseil de surveillance de la CNCE qu’il ferait jouer sur ce projet le droit de véto prévu à l’article 4.2 du pacte d’actionnaires.
La priorité aujourd’hui est de nous retrouver ensemble, les Caisses d’Epargne, la Caisse des Dépôts et les dirigeants de la CNCE, pour faire le point sur notre partenariat et déterminer quel est le projet porteur d’avenir que nous devons conduire ensemble dans la transparence et la confiance.
Source QUALISTEAM (22 mars 2006)
A aucun moment la Caisse des Dépôts, actionnaire à 35 % de la CNCE et liée par un pacte d’actionnaires aux Caisses régionales d’Epargne n’en a été informée. Ceci constitue un grave manquement aux règles élémentaires de la gouvernance des entreprises.
Lorsqu’il en a été informé par la presse, le Directeur général de la Caisse des Dépôts a fait savoir le 10 mars à Charles Milhaud, président du directoire de la CNCE, qu’avant toute poursuite des discussions, il était indispensable que l’ensemble des actionnaires de la CNCE puisse prendre le temps de discuter de manière sereine et approfondie de ce projet et de ses conséquences.
Au lieu de cela, un Conseil de surveillance de la CNCE a été convoqué à la hâte dans la soirée du 10 mars pour le dimanche 12 mars, sans que les administrateurs disposent d’un quelconque dossier, et en contradiction manifeste avec les dispositions du pacte d’actionnaires signé entre la Caisse des Dépôts et les Caisses d’Epargne le 30 juin 2004.
Des premières informations obtenues sur les conditions et les résultats de la négociation, il apparaît que le projet porterait gravement atteinte aux intérêts de la CNCE et de ses actionnaires.
Dans ces conditions, Francis Mayer a indiqué par l’intermédiaire des représentants de la Caisse des Dépôts au Conseil de surveillance de la CNCE qu’il ferait jouer sur ce projet le droit de véto prévu à l’article 4.2 du pacte d’actionnaires.
La priorité aujourd’hui est de nous retrouver ensemble, les Caisses d’Epargne, la Caisse des Dépôts et les dirigeants de la CNCE, pour faire le point sur notre partenariat et déterminer quel est le projet porteur d’avenir que nous devons conduire ensemble dans la transparence et la confiance.
Source QUALISTEAM (22 mars 2006)