Commentaires du jour
14:30
L'Ukraine va rester pendant encore plusieurs semaines un élément perturbateur sur les marchés financiers
Le résultat du référendum en Crimée n'a pas constitué une surprise quelconque étant donné la situation sur place. Tout comme ne sera pas une surprise le premier train de sanctions prises par l'UE et les Etats-Unis.
Depuis la fin de la semaine dernière, les marchés financiers avaient déjà en partie intégré dans les prix les retombées de l'échéance d'hier. C'était notamment très visible au niveau des indices européens comme le CAC et le DAX.
L'aversion au risque devrait dominer à l'ouverture en Europe mais un scénario de forte chute similaire à la séance du 3 mars devrait être évité dans un premier temps. Il s'agissait alors d'une véritable panique des investisseurs.
L'Ukraine va rester pendant encore plusieurs semaines un élément perturbateur sur les marchés financiers. A long terme, Saxo Banque considère qu'une solution politique est inévitable vu le contexte. En revanche, à court et moyen terme, une escalade qui pourrait rappeler certains épisodes de la Guerre Froide n'est pas exclue.
Laisser Moscou intégrer dans la Fédération russe la Crimée serait un grave précédent pour l'Europe. Par conséquent, une démonstration de force militaire des Occidentaux pourrait être envisageable pour contrer l'offensive de la Russie dans sa zone d'influence traditionnelle.
Pour les investisseurs, des soubresauts sur les actifs financiers sont à anticiper. Un repli sur l'or et l'argent pourrait permettre de limiter l'exposition au risque politique en Europe de l'Est. Ayant résisté au tensions initiales, les actifs financiers des pays limitrophes, comme le zloty polonais, seront les premières victimes de la méfiance généralisée.
Le MICEX, principal indice de la bourse moscovite, et le rouble russe seront à surveiller dans les prochaines séances. De nouveaux plus bas historiques du rouble face à l'euro et au dollar ne seraient en rien surprenants. La sanction des investisseurs devrait encore accentuer les pertes et fragiliser l'économie de la Fédération qui s'oriente chaque jour un peu plus vers un PIB atone pour cette année.
Au niveau français, les entreprises exposées à la Russie, comme Société Générale, ont réussi à rassurer les investisseurs donc les retombées du référendum seront certainement limitées.
Pour les plus aventureux, l'évolution des bourses aujourd'hui pourrait permettre de réaliser des achats à bon compte avant le retour à la normale.
Par Christopher Dembik, Analyste Financier chez Saxo Banque
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10:00
Good Morning Finyear Readers!
European shares are trading little changed to slightly higher this morning.
As widely expected Crimea has voted to join Russia, certainly no surprise there and markets having more or less priced in this event already .
Markets are awaiting now the sanctions which the West will impose on Russia as a consequence of the referendum.
While much depends on how harsh these sanctions will be and on possible counter sanctions by Russia, the overall view is that at this stage their impact on global growth should be fairly minor and certainty don’t pose a major danger to the global recovery.
Furthermore after last week’s hefty losses we are seeing some profit taking by short’s mainly as so far the worst which would be an armed conflict hasn’t materialised but which last week couldn’t necessarily be completely dismissed.
Overall market action will remain rather driven by politics than fundamentals for now whereby this probably applies more to European markets than to US markets especially with the FOMC meeting taking place on Wednesday.
Thank you.
Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com
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Les marchés attendent la réponse des Occidentaux après le référendum en Crimée
Marchés Actions : Sur les marchés actions, les principaux indices mondiaux ont terminé la séance de vendredi dans le rouge à la suite de catalyseurs chinois décevants et d’un véritable enlisement dans le conflit russo-ukrainien. Dans l'attente du référendum qui a eu lieu ce dimanche pour un éventuel rattachement de la Crimée à la Russie, l'ensemble des places financières ont tremblé en fin de semaine. Les investisseurs ont eu des difficultés à se focaliser sur les fondamentaux dans un contexte géopolitique extrêmement tendu. Wall Street a notamment enregistré sa pire baisse hebdomadaire depuis les sept dernières semaines. Le recul des prix à la production et la baisse surprise du moral des ménages américains, n'ont pas arrangé la situation de la place américaine qui s'est finalement orientée à la baisse à la clôture après avoir réussi à se maintenir à l’équilibre la journée. Le Dow Jones a notamment perdu 0,27% à 16 065,67 points, le S&P500 a cédé 0,28% à 1 841,13 points et le Nasdaq a terminé sur les 4 245,40 points en baisse de 0,35%. Auparavant, les Bourses européennes ont également souffert de l'escalade des tensions entre Moscou et Washington. Le CAC 40 a fini sur les 4 216,37 points en perte de 0,80%. Le FTSE a également chuté de 0,40% à 6 527,89 points. Seul le DAX allemand aura réussi à s'élever sur les 9 056,41 points en hausse de 0,43%.
En Asie, l’issue du vote ukrainien a fait plonger la Bourse de Tokyo ce lundi sur son plus bas niveau des six dernières semaines. Faute de nouveaux catalyseurs, la place asiatique n’a pas réussi à limiter les pertes suite à cet effet d’annonce : l’indice phare japonais, le Nikkei, a terminé sur les 14 277,67 points en baisse de 0,35%. Le Topix, plus large, a cédé 0,84% à 1 154,93 points.
Ce lundi nous attendons les places américaines et européennes en repli dès l’ouverture dans le sillage des marchés asiatiques. Sans véritable surprise, le référendum a donné lieu à un vote en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie à hauteur de 95%. Au cours de la séance, les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne vont se réunir à Bruxelles pour évoquer des premières sanctions envers Moscou, en accord avec la volonté de Washington qui refuse de reconnaitre ce vote. Les investisseurs suivront également ce lundi l'indice des prix à la consommation en zone euro, l’indice Empire State de la Fed de New York et la production industrielle aux Etats-Unis.
Forex : Sur le marché des devises, l’euro se stabilisait lundi matin face au dollar. La situation entre la Russie et l’Ukraine pousse les investisseurs à être prudent et se tourner vers des actifs plus sûrs. L’euro étant vu comme une valeur refuge par de nombreux investisseurs en Europe de l’Est, les opérateurs ont tendance à rapatrier leurs investissements vers l’euro en attendant que le dossier ukrainien soit solutionné.
Alors que les habitants de la péninsule ukrainienne de Crimée se sont prononcés dimanche sur le référendum concernant le rattachement ou non de leur région à la Russie et considéré comme illégal par Kiev et l’Occident, la paire phare du marché des changes évoluait prudemment à l’ouverture. D’un point de vue technique, l’euro se stabilisait face au dollar aux encablures du seuil de 1,39 en attendant l’ouverture des marchés actions.
De son côté, la divise nippone continue de jouer son rôle de valeur refuge. Après avoir perdu du terrain en fin de semaine dernière, les deux paires de devises reprenaient des couleurs à l’ouverture, pour venir s’adjuger respectivement à 141,24 yens pour un euro et 101,54 yens pour un dollar.
Quant aux autres paires de devises, la livre britannique baissait vendredi face à l'euro, s’adjugeant à 83,56 pence pour un euro et montait un peu face au dollar à 1,6645 dollar pour une livre. La devise helvétique quant à elle restait quasi stable face à l'euro à 1,2134 franc suisse pour un euro et progressait face au dollar, à 0,8722 franc suisse pour un dollar.
Matières premières : Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent évoluent dans le rouge ce matin. Le WTI cède de 0,04% à 98,82$ tout comme le brut de référence européen qui concède 0,27% à 107,92$. Le WTI s’échange à son plus haut niveau au cours des trois dernières séances alors que le vote en Crimée pourrait détériorer un peu plus les relations entre la Russie et l’Occident. L’Union Européenne et les Etats-Unis ont mis en garde Moscou, ouvrant la voie à des sanctions si la Russie choisissait d’annexer la Crimée alors que cette dernière s’est montrée favorable selon le résultat du référendum hier. Rappelons que la Russie est le plus gros producteur d’énergie au monde. Washington a indiqué ne pas reconnaître ce vote, le considérant comme illégal et illégitime alors que la Russie considère qu’elle a respecté les règles internationales. Le président américain Barack Obama a signé un ordre exécutif autorisant des sanctions financières, permettant notamment le gel des avoirs des entreprises ou le blocage des affaires avec les russes. La production en Libye a profondément baissé de 230 000 barils par jour, suite à la fermeture d’un oléoduc transportant du brut par des manifestants. Rappelons que la Libye détient les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique.
Du côté des métaux précieux, on évolue en ordre dispersé ce matin. Le métal jaune ouvre proche de la neutralité en cédant 0,04% à 1 382,36$ tout comme l’argent qui recule de 0,32% à 21,34$. L’or s’échange à son plus haut niveau en près de six mois suite au résultat du référendum qui ne devrait pas apaiser les tensions entre Russie et Occident dans les jours à venir. L’or a déjà progressé de 15% depuis le début de l’année. Du côté de l’Afrique du Sud, les trois plus gros producteurs de platine au monde ont choisi de s’en remettre à un médiateur pour tenter de sortir du conflit qui les oppose au syndicat des mineurs. La grève a débuté depuis sept semaines maintenant et les stocks constitués arrivent à leur fin. Le platine et le palladium s’adjugent respectivement 0,49% et 0,54% à 1 477,00$ et 777,00$.
L'équipe Saxo Banque
www.saxobanque.fr
L'Ukraine va rester pendant encore plusieurs semaines un élément perturbateur sur les marchés financiers
Le résultat du référendum en Crimée n'a pas constitué une surprise quelconque étant donné la situation sur place. Tout comme ne sera pas une surprise le premier train de sanctions prises par l'UE et les Etats-Unis.
Depuis la fin de la semaine dernière, les marchés financiers avaient déjà en partie intégré dans les prix les retombées de l'échéance d'hier. C'était notamment très visible au niveau des indices européens comme le CAC et le DAX.
L'aversion au risque devrait dominer à l'ouverture en Europe mais un scénario de forte chute similaire à la séance du 3 mars devrait être évité dans un premier temps. Il s'agissait alors d'une véritable panique des investisseurs.
L'Ukraine va rester pendant encore plusieurs semaines un élément perturbateur sur les marchés financiers. A long terme, Saxo Banque considère qu'une solution politique est inévitable vu le contexte. En revanche, à court et moyen terme, une escalade qui pourrait rappeler certains épisodes de la Guerre Froide n'est pas exclue.
Laisser Moscou intégrer dans la Fédération russe la Crimée serait un grave précédent pour l'Europe. Par conséquent, une démonstration de force militaire des Occidentaux pourrait être envisageable pour contrer l'offensive de la Russie dans sa zone d'influence traditionnelle.
Pour les investisseurs, des soubresauts sur les actifs financiers sont à anticiper. Un repli sur l'or et l'argent pourrait permettre de limiter l'exposition au risque politique en Europe de l'Est. Ayant résisté au tensions initiales, les actifs financiers des pays limitrophes, comme le zloty polonais, seront les premières victimes de la méfiance généralisée.
Le MICEX, principal indice de la bourse moscovite, et le rouble russe seront à surveiller dans les prochaines séances. De nouveaux plus bas historiques du rouble face à l'euro et au dollar ne seraient en rien surprenants. La sanction des investisseurs devrait encore accentuer les pertes et fragiliser l'économie de la Fédération qui s'oriente chaque jour un peu plus vers un PIB atone pour cette année.
Au niveau français, les entreprises exposées à la Russie, comme Société Générale, ont réussi à rassurer les investisseurs donc les retombées du référendum seront certainement limitées.
Pour les plus aventureux, l'évolution des bourses aujourd'hui pourrait permettre de réaliser des achats à bon compte avant le retour à la normale.
Par Christopher Dembik, Analyste Financier chez Saxo Banque
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European shares are trading little changed to slightly higher this morning.
As widely expected Crimea has voted to join Russia, certainly no surprise there and markets having more or less priced in this event already .
Markets are awaiting now the sanctions which the West will impose on Russia as a consequence of the referendum.
While much depends on how harsh these sanctions will be and on possible counter sanctions by Russia, the overall view is that at this stage their impact on global growth should be fairly minor and certainty don’t pose a major danger to the global recovery.
Furthermore after last week’s hefty losses we are seeing some profit taking by short’s mainly as so far the worst which would be an armed conflict hasn’t materialised but which last week couldn’t necessarily be completely dismissed.
Overall market action will remain rather driven by politics than fundamentals for now whereby this probably applies more to European markets than to US markets especially with the FOMC meeting taking place on Wednesday.
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Les marchés attendent la réponse des Occidentaux après le référendum en Crimée
Marchés Actions : Sur les marchés actions, les principaux indices mondiaux ont terminé la séance de vendredi dans le rouge à la suite de catalyseurs chinois décevants et d’un véritable enlisement dans le conflit russo-ukrainien. Dans l'attente du référendum qui a eu lieu ce dimanche pour un éventuel rattachement de la Crimée à la Russie, l'ensemble des places financières ont tremblé en fin de semaine. Les investisseurs ont eu des difficultés à se focaliser sur les fondamentaux dans un contexte géopolitique extrêmement tendu. Wall Street a notamment enregistré sa pire baisse hebdomadaire depuis les sept dernières semaines. Le recul des prix à la production et la baisse surprise du moral des ménages américains, n'ont pas arrangé la situation de la place américaine qui s'est finalement orientée à la baisse à la clôture après avoir réussi à se maintenir à l’équilibre la journée. Le Dow Jones a notamment perdu 0,27% à 16 065,67 points, le S&P500 a cédé 0,28% à 1 841,13 points et le Nasdaq a terminé sur les 4 245,40 points en baisse de 0,35%. Auparavant, les Bourses européennes ont également souffert de l'escalade des tensions entre Moscou et Washington. Le CAC 40 a fini sur les 4 216,37 points en perte de 0,80%. Le FTSE a également chuté de 0,40% à 6 527,89 points. Seul le DAX allemand aura réussi à s'élever sur les 9 056,41 points en hausse de 0,43%.
En Asie, l’issue du vote ukrainien a fait plonger la Bourse de Tokyo ce lundi sur son plus bas niveau des six dernières semaines. Faute de nouveaux catalyseurs, la place asiatique n’a pas réussi à limiter les pertes suite à cet effet d’annonce : l’indice phare japonais, le Nikkei, a terminé sur les 14 277,67 points en baisse de 0,35%. Le Topix, plus large, a cédé 0,84% à 1 154,93 points.
Ce lundi nous attendons les places américaines et européennes en repli dès l’ouverture dans le sillage des marchés asiatiques. Sans véritable surprise, le référendum a donné lieu à un vote en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie à hauteur de 95%. Au cours de la séance, les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne vont se réunir à Bruxelles pour évoquer des premières sanctions envers Moscou, en accord avec la volonté de Washington qui refuse de reconnaitre ce vote. Les investisseurs suivront également ce lundi l'indice des prix à la consommation en zone euro, l’indice Empire State de la Fed de New York et la production industrielle aux Etats-Unis.
Forex : Sur le marché des devises, l’euro se stabilisait lundi matin face au dollar. La situation entre la Russie et l’Ukraine pousse les investisseurs à être prudent et se tourner vers des actifs plus sûrs. L’euro étant vu comme une valeur refuge par de nombreux investisseurs en Europe de l’Est, les opérateurs ont tendance à rapatrier leurs investissements vers l’euro en attendant que le dossier ukrainien soit solutionné.
Alors que les habitants de la péninsule ukrainienne de Crimée se sont prononcés dimanche sur le référendum concernant le rattachement ou non de leur région à la Russie et considéré comme illégal par Kiev et l’Occident, la paire phare du marché des changes évoluait prudemment à l’ouverture. D’un point de vue technique, l’euro se stabilisait face au dollar aux encablures du seuil de 1,39 en attendant l’ouverture des marchés actions.
De son côté, la divise nippone continue de jouer son rôle de valeur refuge. Après avoir perdu du terrain en fin de semaine dernière, les deux paires de devises reprenaient des couleurs à l’ouverture, pour venir s’adjuger respectivement à 141,24 yens pour un euro et 101,54 yens pour un dollar.
Quant aux autres paires de devises, la livre britannique baissait vendredi face à l'euro, s’adjugeant à 83,56 pence pour un euro et montait un peu face au dollar à 1,6645 dollar pour une livre. La devise helvétique quant à elle restait quasi stable face à l'euro à 1,2134 franc suisse pour un euro et progressait face au dollar, à 0,8722 franc suisse pour un dollar.
Matières premières : Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent évoluent dans le rouge ce matin. Le WTI cède de 0,04% à 98,82$ tout comme le brut de référence européen qui concède 0,27% à 107,92$. Le WTI s’échange à son plus haut niveau au cours des trois dernières séances alors que le vote en Crimée pourrait détériorer un peu plus les relations entre la Russie et l’Occident. L’Union Européenne et les Etats-Unis ont mis en garde Moscou, ouvrant la voie à des sanctions si la Russie choisissait d’annexer la Crimée alors que cette dernière s’est montrée favorable selon le résultat du référendum hier. Rappelons que la Russie est le plus gros producteur d’énergie au monde. Washington a indiqué ne pas reconnaître ce vote, le considérant comme illégal et illégitime alors que la Russie considère qu’elle a respecté les règles internationales. Le président américain Barack Obama a signé un ordre exécutif autorisant des sanctions financières, permettant notamment le gel des avoirs des entreprises ou le blocage des affaires avec les russes. La production en Libye a profondément baissé de 230 000 barils par jour, suite à la fermeture d’un oléoduc transportant du brut par des manifestants. Rappelons que la Libye détient les plus grandes réserves de pétrole d’Afrique.
Du côté des métaux précieux, on évolue en ordre dispersé ce matin. Le métal jaune ouvre proche de la neutralité en cédant 0,04% à 1 382,36$ tout comme l’argent qui recule de 0,32% à 21,34$. L’or s’échange à son plus haut niveau en près de six mois suite au résultat du référendum qui ne devrait pas apaiser les tensions entre Russie et Occident dans les jours à venir. L’or a déjà progressé de 15% depuis le début de l’année. Du côté de l’Afrique du Sud, les trois plus gros producteurs de platine au monde ont choisi de s’en remettre à un médiateur pour tenter de sortir du conflit qui les oppose au syndicat des mineurs. La grève a débuté depuis sept semaines maintenant et les stocks constitués arrivent à leur fin. Le platine et le palladium s’adjugent respectivement 0,49% et 0,54% à 1 477,00$ et 777,00$.
L'équipe Saxo Banque
www.saxobanque.fr
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Marchés actions : la prudence prévaut à court terme
Le Commentaire de CMC Markets France du 14 mars 2014.
Si les marchés boursiers européens s’inscrivent toujours dans une tendance de fond haussière, plutôt robuste, plusieurs facteurs d’incertitude provoquent quelques mouvements d’aversion à court terme.
La recrudescence de la volatilité sur les marchés actions nourrit l’alternance de mouvements correctifs et de rebonds depuis quelques semaines. C’est ainsi que l’indice phare parisien a de nouveau perdu du terrain au cours des trois dernières séances (-2 ,5% à près de 4 221 points ce matin), alors qu’il avait jusqu’ici plutôt bien résisté aux tensions géopolitiques, en passant notamment le cap des 4 400 points la semaine passée. Même constat à l’échelle de l’Eurostoxx 50, qui après avoir lâché 1,5% hier à la clôture, présente une moins-value de près de -3% depuis le 1er janvier.
Aux craintes d’enlisement politique en Crimée s’ajoutent depuis peu de nouveaux signes préoccupants de ralentissement économique en Chine. Ces facteurs constituent des catalyseurs baissiers, à court terme, pour les marchés financiers.
En Ukraine aucune issue politique ne fait consensus. A trois jours d’un référendum non reconnu par la communauté internationale, pour statuer sur le sort de la Crimée, l’hypothèse d’un détachement à marche forcée de la région vis-à-vis de l’Ukraine est d’ores-et-déjà intégrée. Une consultation favorable à la Russie, mais dont la valeur juridique est nulle aux yeux des pays occidentaux. En attendant, la déstabilisation politique de l’Ukraine affaiblit fortement sa situation économique.
En Chine, les indicateurs économiques marquent le pas. La production industrielle chinoise a progressé de 8,6% en janvier et février par rapport à la même période un an plus tôt, ce qui représente la plus faible progression depuis environ cinq ans. En février, la production manufacturière affichait la plus forte contraction des sept derniers mois, selon l’indice HSBC. Dans ce contexte, le ralentissement effectif de la croissance économique des deux dernières années incite le gouvernement à revoir ses objectifs. Prudent, celui-ci anticipe un taux de 7,5% pour 2014.
Les craintes quant à un coup de pompe de la deuxième puissance économique mondiale se manifestent notamment par l’orientation baissière du cours du cuivre, un indicateur qui sert traditionnellement de baromètre de la santé économique chinoise. A 6 500 USD la tonne, le prix du métal enfonce un plancher de quatre ans. Sans surprise, la trajectoire est symétriquement opposée pour l’once d’or, dont le cours flirte actuellement avec les 1 375 USD, « flight to quality » oblige (le métal précieux est au plus haut depuis 6 mois).
Toutefois, cette nouvelle correction boursière permettra aux investisseurs les plus offensifs de se réexposer aux marchés actions à des niveaux d’entrée attrayants. Car si, globalement, les espoirs de forte progression des bénéfices des entreprises européennes pour 2014 se heurtent désormais à la réalité - le scénario d’une progression moyenne de 8 à 10% est de moins en moins plausible - les marchés boursiers européens présentent encore un potentiel de rattrapage. Même après le rally des deux dernières années. Dans l’ensemble, les investisseurs professionnels ont encore une réserve de capitaux à allouer. Les marchés actions étant à des niveaux de valorisation historiquement hauts aux Etats-Unis, les indices émergents éprouvant un cycle de forte instabilité, les flux d’investissement devraient continuer de profiter à la progression des actifs européens à plus long terme.
Selon le « Sentiment Clients », baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde) et établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles, les flux d’investissement sont aujourd’hui vendeurs sur les indices Cac 40 (vendeurs à 55%) et Dow Jones (à 71%). En revanche, ils restent sensiblement acheteurs sur les indices Footsie (à l’achat à 83%), Dax (80%) et Japan 225 (68%). Le succès de l’once d’or comme actif de protection continue de se matérialiser par des flux acheteurs, à hauteur de 61%.
Par J. Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France
Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.
Les CFD (contract for difference) sont des produits financiers à effet de levier comportant un risque de perte supérieure au capital investi. Ces produits présentent un caractère hautement spéculatif. Ils sont destinés à des investisseurs avisés pouvant surveiller leurs positions de façon continue et ayant les moyens financiers de supporter un risque de perte en capital. Les CFD sont liés à des actifs sous-jacents extrêmement variés. Les CFD présentent des risques spécifiques qui peuvent varier grandement d’un produit à l’autre, par exemple s’agissant de la rapidité des variations des cours ou en matière de liquidité.
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La reprise se poursuit dans les pays du G7, mais la situation est contrastée dans les économies émergentes, selon l'OCDE
Une reprise est en cours dans les économies avancées du monde, étayée par des conditions financières favorables et un relâchement du freinage exercé par le resserrement budgétaire, mais la situation de l'activité est contrastée dans les grandes économies de marché émergentes, selon la dernière Évaluation économique intermédiaire de l'OCDE.
La reprise est bien engagée aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais elle est plus inégale au Japon et dans la zone euro qui reste à la traîne. Divers facteurs ponctuels – la rigueur de l'hiver en Amérique du Nord et l'anticipation de la hausse de la taxe sur la consommation du 1er avril au Japon – ont débouché sur une croissance irrégulière.
Certaines grandes économies émergentes se caractérisent toujours par une expansion rapide, notamment la Chine, mais d'autres connaissent une baisse de régime. Le durcissement des conditions financières accentue le ralentissement de la croissance dans les économies émergentes.
Lors de la présentation de l'Évaluation économique intermédiaire à Paris, le Secrétaire général adjoint et Chef Économiste par intérim de l'OCDE, M. Rintaro Tamaki, a déclaré : « La reprise progressive observée dans les économies avancées est encourageante, même si des facteurs temporaires ont fait baisser les taux de croissance au cours des premiers mois de cette année, tandis que le ralentissement de l'activité dans les économies émergentes va sans doute être un frein à la croissance mondiale. »
« Étant donné que des fragilités perdurent dans la zone euro, que le Japon commence seulement à s'atteler à la tâche redoutable qui l'attend en matière budgétaire, et que subsiste la possibilité d'un ralentissement en Chine, il est crucial que les économies avancées comme les économies émergentes reconnaissent l'importance grandissante que revêtent les réformes structurelles pour relancer la croissance et stimuler la création d'emplois », a indiqué M. Tamaki.
Selon les prévisions de l'OCDE, la croissance aux États-Unis devrait atteindre 3.1 % en rythme annualisé au deuxième trimestre de 2014, après avoir été affectée négativement par les températures exceptionnellement basses du premier trimestre. Ces conditions météorologiques extrêmes ont également eu des répercussions sur le Canada, dont la croissance devrait présenter une irrégularité similaire au premier trimestre, avant de rebondir à 2.4 %.au deuxième trimestre.
Au Japon, l'assainissement budgétaire prévu devrait entamer la croissance à court terme. La hausse du taux de la taxe sur la consommation qui entrera en vigueur le 1er avril devrait doper l'activité au premier trimestre, les consommateurs procédant à des achats par anticipation, et faire monter le taux de croissance à 3.9 % en rythme annualisé. Ce phénomène sera contrebalancé par une contraction de l'activité au deuxième trimestre, avant que la reprise ne revienne sur une trajectoire plus normale.
Le Royaume-Uni devrait enregistrer une expansion économique de 3 % en rythme annualisé tant au premier qu'au deuxième trimestre, mais le taux de croissance de la zone euro – bien qu'en voie d’amélioration – reste inférieur à celui des autres économies avancées.
De fortes disparités persistent en Europe, où les trois principales économies (l'Allemagne, la France et l'Italie) considérées dans leur ensemble enregistreront une croissance moyenne pondérée de 1.9 % au premier trimestre et de 1.4 % au deuxième. L'Allemagne devrait connaître une expansion économique d'environ 3,7% en rythme annualisé au premier trimestre et de 2,5% au second, tandis que le taux de croissance annualisé de l'économie française oscillera autour de 1 % et que celui de l'Italie restera en deçà de 1 % au premier comme au deuxième trimestre.
Pour en savoir plus : http://www.oecd.org/fr/eco/perspectiveseconomiquesdelocde.htm
À propos de l’OCDE : l’OCDE est un forum mondial de politique économique. Elle fournit des analyses et conseils à ses 34 pays membres et aux autres pays à échelle mondiale, en encourageant des politiques meilleures pour une vie meilleure.
OCDE – Paris, le 11 mars 2014
Marchés actions : la prudence prévaut à court terme
Le Commentaire de CMC Markets France du 14 mars 2014.
Si les marchés boursiers européens s’inscrivent toujours dans une tendance de fond haussière, plutôt robuste, plusieurs facteurs d’incertitude provoquent quelques mouvements d’aversion à court terme.
La recrudescence de la volatilité sur les marchés actions nourrit l’alternance de mouvements correctifs et de rebonds depuis quelques semaines. C’est ainsi que l’indice phare parisien a de nouveau perdu du terrain au cours des trois dernières séances (-2 ,5% à près de 4 221 points ce matin), alors qu’il avait jusqu’ici plutôt bien résisté aux tensions géopolitiques, en passant notamment le cap des 4 400 points la semaine passée. Même constat à l’échelle de l’Eurostoxx 50, qui après avoir lâché 1,5% hier à la clôture, présente une moins-value de près de -3% depuis le 1er janvier.
Aux craintes d’enlisement politique en Crimée s’ajoutent depuis peu de nouveaux signes préoccupants de ralentissement économique en Chine. Ces facteurs constituent des catalyseurs baissiers, à court terme, pour les marchés financiers.
En Ukraine aucune issue politique ne fait consensus. A trois jours d’un référendum non reconnu par la communauté internationale, pour statuer sur le sort de la Crimée, l’hypothèse d’un détachement à marche forcée de la région vis-à-vis de l’Ukraine est d’ores-et-déjà intégrée. Une consultation favorable à la Russie, mais dont la valeur juridique est nulle aux yeux des pays occidentaux. En attendant, la déstabilisation politique de l’Ukraine affaiblit fortement sa situation économique.
En Chine, les indicateurs économiques marquent le pas. La production industrielle chinoise a progressé de 8,6% en janvier et février par rapport à la même période un an plus tôt, ce qui représente la plus faible progression depuis environ cinq ans. En février, la production manufacturière affichait la plus forte contraction des sept derniers mois, selon l’indice HSBC. Dans ce contexte, le ralentissement effectif de la croissance économique des deux dernières années incite le gouvernement à revoir ses objectifs. Prudent, celui-ci anticipe un taux de 7,5% pour 2014.
Les craintes quant à un coup de pompe de la deuxième puissance économique mondiale se manifestent notamment par l’orientation baissière du cours du cuivre, un indicateur qui sert traditionnellement de baromètre de la santé économique chinoise. A 6 500 USD la tonne, le prix du métal enfonce un plancher de quatre ans. Sans surprise, la trajectoire est symétriquement opposée pour l’once d’or, dont le cours flirte actuellement avec les 1 375 USD, « flight to quality » oblige (le métal précieux est au plus haut depuis 6 mois).
Toutefois, cette nouvelle correction boursière permettra aux investisseurs les plus offensifs de se réexposer aux marchés actions à des niveaux d’entrée attrayants. Car si, globalement, les espoirs de forte progression des bénéfices des entreprises européennes pour 2014 se heurtent désormais à la réalité - le scénario d’une progression moyenne de 8 à 10% est de moins en moins plausible - les marchés boursiers européens présentent encore un potentiel de rattrapage. Même après le rally des deux dernières années. Dans l’ensemble, les investisseurs professionnels ont encore une réserve de capitaux à allouer. Les marchés actions étant à des niveaux de valorisation historiquement hauts aux Etats-Unis, les indices émergents éprouvant un cycle de forte instabilité, les flux d’investissement devraient continuer de profiter à la progression des actifs européens à plus long terme.
Selon le « Sentiment Clients », baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde) et établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles, les flux d’investissement sont aujourd’hui vendeurs sur les indices Cac 40 (vendeurs à 55%) et Dow Jones (à 71%). En revanche, ils restent sensiblement acheteurs sur les indices Footsie (à l’achat à 83%), Dax (80%) et Japan 225 (68%). Le succès de l’once d’or comme actif de protection continue de se matérialiser par des flux acheteurs, à hauteur de 61%.
Par J. Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France
Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.
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La reprise se poursuit dans les pays du G7, mais la situation est contrastée dans les économies émergentes, selon l'OCDE
Une reprise est en cours dans les économies avancées du monde, étayée par des conditions financières favorables et un relâchement du freinage exercé par le resserrement budgétaire, mais la situation de l'activité est contrastée dans les grandes économies de marché émergentes, selon la dernière Évaluation économique intermédiaire de l'OCDE.
La reprise est bien engagée aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais elle est plus inégale au Japon et dans la zone euro qui reste à la traîne. Divers facteurs ponctuels – la rigueur de l'hiver en Amérique du Nord et l'anticipation de la hausse de la taxe sur la consommation du 1er avril au Japon – ont débouché sur une croissance irrégulière.
Certaines grandes économies émergentes se caractérisent toujours par une expansion rapide, notamment la Chine, mais d'autres connaissent une baisse de régime. Le durcissement des conditions financières accentue le ralentissement de la croissance dans les économies émergentes.
Lors de la présentation de l'Évaluation économique intermédiaire à Paris, le Secrétaire général adjoint et Chef Économiste par intérim de l'OCDE, M. Rintaro Tamaki, a déclaré : « La reprise progressive observée dans les économies avancées est encourageante, même si des facteurs temporaires ont fait baisser les taux de croissance au cours des premiers mois de cette année, tandis que le ralentissement de l'activité dans les économies émergentes va sans doute être un frein à la croissance mondiale. »
« Étant donné que des fragilités perdurent dans la zone euro, que le Japon commence seulement à s'atteler à la tâche redoutable qui l'attend en matière budgétaire, et que subsiste la possibilité d'un ralentissement en Chine, il est crucial que les économies avancées comme les économies émergentes reconnaissent l'importance grandissante que revêtent les réformes structurelles pour relancer la croissance et stimuler la création d'emplois », a indiqué M. Tamaki.
Selon les prévisions de l'OCDE, la croissance aux États-Unis devrait atteindre 3.1 % en rythme annualisé au deuxième trimestre de 2014, après avoir été affectée négativement par les températures exceptionnellement basses du premier trimestre. Ces conditions météorologiques extrêmes ont également eu des répercussions sur le Canada, dont la croissance devrait présenter une irrégularité similaire au premier trimestre, avant de rebondir à 2.4 %.au deuxième trimestre.
Au Japon, l'assainissement budgétaire prévu devrait entamer la croissance à court terme. La hausse du taux de la taxe sur la consommation qui entrera en vigueur le 1er avril devrait doper l'activité au premier trimestre, les consommateurs procédant à des achats par anticipation, et faire monter le taux de croissance à 3.9 % en rythme annualisé. Ce phénomène sera contrebalancé par une contraction de l'activité au deuxième trimestre, avant que la reprise ne revienne sur une trajectoire plus normale.
Le Royaume-Uni devrait enregistrer une expansion économique de 3 % en rythme annualisé tant au premier qu'au deuxième trimestre, mais le taux de croissance de la zone euro – bien qu'en voie d’amélioration – reste inférieur à celui des autres économies avancées.
De fortes disparités persistent en Europe, où les trois principales économies (l'Allemagne, la France et l'Italie) considérées dans leur ensemble enregistreront une croissance moyenne pondérée de 1.9 % au premier trimestre et de 1.4 % au deuxième. L'Allemagne devrait connaître une expansion économique d'environ 3,7% en rythme annualisé au premier trimestre et de 2,5% au second, tandis que le taux de croissance annualisé de l'économie française oscillera autour de 1 % et que celui de l'Italie restera en deçà de 1 % au premier comme au deuxième trimestre.
Pour en savoir plus : http://www.oecd.org/fr/eco/perspectiveseconomiquesdelocde.htm
À propos de l’OCDE : l’OCDE est un forum mondial de politique économique. Elle fournit des analyses et conseils à ses 34 pays membres et aux autres pays à échelle mondiale, en encourageant des politiques meilleures pour une vie meilleure.
OCDE – Paris, le 11 mars 2014
Chiffres du jour
Suisse : Evolution du chiffre d'affaires du commerce au 4e trimestre 2013
Les chiffres d’affaires du commerce de détail en janvier 2014 : hausse des chiffres d'affaires de 0,3% en termes réels.
Selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS), les chiffres d'affaires du commerce de détail, corrigés de l’effet des jours ouvrables et des jours fériés, ont augmenté de 0,3% en termes réels en janvier 2014 par rapport à janvier 2013 (-0,6% en termes nominaux). Ajustés des variations saisonnières, les chiffres d’affaires du commerce de détail ont reculé de 1,8% en termes réels en janvier 2014 par rapport à décembre 2013 (-1,6% en termes nominaux).
Variations annuelles (sans les carburants)
Corrigés de l’effet des jours ouvrables et des jours fériés, les chiffres d’affaires du commerce de détail sans les carburants ont progressé de 0,5% en termes réels en janvier 2014 par rapport à janvier 2013
(-0,5% en termes nominaux). Dans le même temps, les chiffres d’affaires du commerce de détail de denrées alimentaires, boissons et tabac ont enregistré une hausse de 1,2% en termes réels (+2,2% en termes nominaux) et ceux du secteur non alimentaire ont reculé de 0,2% en termes réels (-1,8% en termes nominaux).
Variations mensuelles (sans les carburants)
Ajustés des variations saisonnières, les chiffres d’affaires du commerce de détail sans les carburants ont enregistré en janvier 2014 une baisse de 1,2% en termes réels par rapport au mois précédent (-1,2% en termes nominaux). Dans le même temps, les chiffres d’affaires du commerce de détail de denrées alimentaires, boissons et tabac ont augmenté de 0,7% en termes réels (+0,6% en termes nominaux) et ceux du secteur non alimentaire ont reculé de 2,2% en termes réels (-1,9% en termes nominaux).
Evolution du chiffre d'affaires du commerce au 4e trimestre 2013 :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/06/01/new/nip_detail.html?gnpID=2014-144
Office fédéral de la statistique - Espace de l'Europe 10 - 2010 Neuchâtel ⁄ Suisse
Les chiffres d’affaires du commerce de détail en janvier 2014 : hausse des chiffres d'affaires de 0,3% en termes réels.
Selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS), les chiffres d'affaires du commerce de détail, corrigés de l’effet des jours ouvrables et des jours fériés, ont augmenté de 0,3% en termes réels en janvier 2014 par rapport à janvier 2013 (-0,6% en termes nominaux). Ajustés des variations saisonnières, les chiffres d’affaires du commerce de détail ont reculé de 1,8% en termes réels en janvier 2014 par rapport à décembre 2013 (-1,6% en termes nominaux).
Variations annuelles (sans les carburants)
Corrigés de l’effet des jours ouvrables et des jours fériés, les chiffres d’affaires du commerce de détail sans les carburants ont progressé de 0,5% en termes réels en janvier 2014 par rapport à janvier 2013
(-0,5% en termes nominaux). Dans le même temps, les chiffres d’affaires du commerce de détail de denrées alimentaires, boissons et tabac ont enregistré une hausse de 1,2% en termes réels (+2,2% en termes nominaux) et ceux du secteur non alimentaire ont reculé de 0,2% en termes réels (-1,8% en termes nominaux).
Variations mensuelles (sans les carburants)
Ajustés des variations saisonnières, les chiffres d’affaires du commerce de détail sans les carburants ont enregistré en janvier 2014 une baisse de 1,2% en termes réels par rapport au mois précédent (-1,2% en termes nominaux). Dans le même temps, les chiffres d’affaires du commerce de détail de denrées alimentaires, boissons et tabac ont augmenté de 0,7% en termes réels (+0,6% en termes nominaux) et ceux du secteur non alimentaire ont reculé de 2,2% en termes réels (-1,9% en termes nominaux).
Evolution du chiffre d'affaires du commerce au 4e trimestre 2013 :
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/06/01/new/nip_detail.html?gnpID=2014-144
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DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur
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TAUX D'INTERET LEGAL
Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.
Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %
Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.
Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %
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TAUX INTERBANCAIRES
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Notes :
- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.
- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France
- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.
- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France
Taux de référence des bons du Trésor et OAT
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France
INDICES OBLIGATAIRES
Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.
Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.
Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)
Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France
Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France
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