Heureux qui comme Bertrand BADRÉ, a fait un beau voyage dans la « finance honnie » et puis est retourné, « plein d’usages et raisons » dans le monde réel et la création d’Entreprise, pour proposer de faire de cet « outil », domestiqué, un atout au service de l’homme et du bien commun.
Il est vrai que l’expérience, diversifiée de l’auteur(1) est d’une richesse incontestable et une large partie de son ouvrage en est le témoignage édifiant de ces quinze années « peu ordinaires » dont il a été à la fois le témoin et l’acteur, où la finance mondiale a failli emporter le Monde par ses dérives et ses excès, dans des abîmes économiques, financiers et sociaux.
Un douloureux rappel de ce que fût cette grande désillusion, de cette crise de confiance avec les dommages collatéraux qui ont suivi, notamment en terme de surendettement, de baisse de la croissance, de déséquilibre croissant monétaire et budgétaire et de surcroît avec le maintien d’un taux de pauvreté mondiale à un niveau supérieur à 10 % de la population.
Aussi refonder la finance pour ré enchanter la mondialisation apparaît plus proche de l’utopie que du défi auquel l’auteur se propose de contribuer en apportant ses propres éléments de réponse.
Toutefois les propositions qu’il avance, largement inspirées de celles de son modèle et mentor, Michel CAMDESSUS, sont frappées du sceau du bon sens (dont le groupe Crédit Agricole fait slogan….).
La finance n’est jamais qu’un outil que l’homme doit garder à son service « ….un outil ingénieux qui permet de s’emparer de l’espace et du temps pour en faire des alliés, en même temps qu’un moyen puissant de libération….. ». S’en suivent de nombreux exemples comme les programmes d’inclusion financière, microcrédit etc…..
Remettre l’innovation financière au service du bien commun, repousser les frontières du développement, et par-dessus tout, mettre la finance au service d’un leader ship mondial partagé, en reconnaissant le miracle des institutions internationales existantes (leur utilité malgré les frustations), c’est « ….faire de la finance un outil de gouvernance mondiale et non plus un point de l’ordre du jour des conférences internationales…. ».
La conviction de l’auteur reste qu’il n’est pas nécessaire d’inventer d’autres outils, ils existent il suffit d’avoir la volonté de mettre la vie mondiale « en copropriété ». C’est sans doute la condition nécessaire, en même temps qu’une espérance (démesurée ?) pour faire de ce mauvais maître (cet adversaire ?) un bon serviteur enfin.
Puisse Bertrand BADRÉ, avoir raison de croire en la solidarité dans l’humanité pour relever les défis de paix et de prospérité que la finance n’a plus le choix d’ignorer
(1) Inspecteur des finances – banquier d’affaires chez Lazard – Conseiller à l’Elysée –proche de Michel Camdessus – rédacteur pour le G8 des questions de développement puis directeur financier du groupe Crédit Agricole et Société Générale et Directeur général de la banque mondiale de 2013 à 2015
Il est vrai que l’expérience, diversifiée de l’auteur(1) est d’une richesse incontestable et une large partie de son ouvrage en est le témoignage édifiant de ces quinze années « peu ordinaires » dont il a été à la fois le témoin et l’acteur, où la finance mondiale a failli emporter le Monde par ses dérives et ses excès, dans des abîmes économiques, financiers et sociaux.
Un douloureux rappel de ce que fût cette grande désillusion, de cette crise de confiance avec les dommages collatéraux qui ont suivi, notamment en terme de surendettement, de baisse de la croissance, de déséquilibre croissant monétaire et budgétaire et de surcroît avec le maintien d’un taux de pauvreté mondiale à un niveau supérieur à 10 % de la population.
Aussi refonder la finance pour ré enchanter la mondialisation apparaît plus proche de l’utopie que du défi auquel l’auteur se propose de contribuer en apportant ses propres éléments de réponse.
Toutefois les propositions qu’il avance, largement inspirées de celles de son modèle et mentor, Michel CAMDESSUS, sont frappées du sceau du bon sens (dont le groupe Crédit Agricole fait slogan….).
La finance n’est jamais qu’un outil que l’homme doit garder à son service « ….un outil ingénieux qui permet de s’emparer de l’espace et du temps pour en faire des alliés, en même temps qu’un moyen puissant de libération….. ». S’en suivent de nombreux exemples comme les programmes d’inclusion financière, microcrédit etc…..
Remettre l’innovation financière au service du bien commun, repousser les frontières du développement, et par-dessus tout, mettre la finance au service d’un leader ship mondial partagé, en reconnaissant le miracle des institutions internationales existantes (leur utilité malgré les frustations), c’est « ….faire de la finance un outil de gouvernance mondiale et non plus un point de l’ordre du jour des conférences internationales…. ».
La conviction de l’auteur reste qu’il n’est pas nécessaire d’inventer d’autres outils, ils existent il suffit d’avoir la volonté de mettre la vie mondiale « en copropriété ». C’est sans doute la condition nécessaire, en même temps qu’une espérance (démesurée ?) pour faire de ce mauvais maître (cet adversaire ?) un bon serviteur enfin.
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Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
Retrouvez les chroniques de Jean-Louis Chambon sur www.canalacademie.com
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