Mathieu George
Mathieu GEORGE bonjour, pourriez vous vous présenter ?
Mathieu GEORGE, 37 ans, entrepreneur depuis 2009 et fondateur du réseau Creditprofessionnel.com spécialisé dans le courtage en financement des professionnels et des entreprises.
J’ai débuté dans l’expertise comptable et le commissariat aux comptes avant d’intégrer le groupe Carrefour pour participer au développement de la franchise DIA.
C’est grâce à mon activité de financement des entreprises que j’ai découvert le crowdlending fin 2014.
Comment avez vous eu l’idée de créer Crowdlending.fr ?
Avec mon associé, nous cherchons en permanence des solutions de financement nouvelles pour nos clients, et nous nous sommes intéressés à ce financement alternatif lors de sa réglementation en octobre 2014.
Lors de mes recherches sur le sujet, j’ai remarqué qu’il y avait très peu d’informations en ligne et c’est pourquoi j’ai décidé de créer un blog. Crowdlending.fr étant disponible, j’ai opté pour ce nom de domaine.
Depuis j’ai reçu beaucoup de questions par l’intermédiaire du formulaire de contact, notamment de particuliers qui envisageaient de prêter à des entreprises. Afin de faciliter l’échange j’ai donc créé le forum qui est devenu le forum de référence pour les prêteurs … mais aussi les plateformes qui viennent y recueillir des avis, des critiques, …
En juillet 2015, j’ai commencé à éditer un baromètre mensuel indépendant du crowdlending en France. Aujourd’hui il est devenu la référence du secteur et la presse le relaie régulièrement.
D’après vous comment va évoluer le marché ?
Tout d’abord le crowdlending est encore aujourd’hui un marché tout petit. En effet les plateformes ont permis de financer les TPE et PME à hauteur de 31,5 millions d’euros sur 2015. Au regard du financement des entreprises par les banques, c’est une goutte d’eau.
D’après certains experts, le marché devrait représenter entre 60 et 100 millions d’euros de financement en 2016. Dans d’autres pays on parle en milliards …
La difficulté des plateformes est de réaliser suffisamment de chiffre d’affaires pour être rentables mais sans dégrader la qualité des dossiers financés afin de ne pas échauder les prêteurs particuliers. D’après la majorité des plateformes, elles ont besoin de financer 100 millions d’euros par an pour atteindre le seuil de rentabilité et elles sont 12 actives aujourd’hui … je crois qu’on peut en conclure qu’il y aura de la casse dans les prochains mois !
L’important aujourd’hui est de donner confiance à Monsieur et Madame Toutlemonde pour leur permettre d’investir une partie de leurs économies dans le financement des TPE et des PME. C’est pourquoi les plateformes ont le devoir de bien sélectionner les dossiers à financer.
Pour information, on dénombre déjà plus d’une quinzaine de défauts de paiement sur 4 plateformes.
Le marché pourrait par ailleurs se développer par la volonté de certains institutionnels d’investir sur des projets aux cotés des prêteurs. On note notamment quelques initiatives dans ce domaine avec Groupama Banque et la banque Wormser qui prêtent respectivement aux projets d’Unilend et de Lendix.
Vous avez choisi de créer des outils pour limiter encore le risque, pouvez vous nous en dire plus ?
Nous venons en effet de lancer 2 outils innovants dans le domaine du crowdlending :
Le 1er est un comparateur de plateformes permettant aux entreprises de choisir simplement la ou les plateformes adaptées à leur projet. Nous avons lancé ce service car nous avons constaté que, compte tenu du nombre de plateformes, il devenait difficile de sélectionner celle pour laquelle l’entreprise respecte les conditions d’obtention d’un emprunt (Ancienneté, activité, besoin, durée, …)
www.crowdlending.fr/comparatif-des-plateformes-de-pret-pour-les-entreprises/
Le 2ème est un agrégateur de projets qui permet cette fois aux prêteurs d’échanger sur les projets à financer, de les noter et d’indiquer si ils ont investi ou non. Nous pensons en effet que l’intelligence collective permettra encore plus de limiter les risques de défaillance. Il faut savoir que, par le passé, certains prêteurs ont fait enlever des projets de certaines plateformes car ils avaient soulevé un vice que n’avait pas vu la plateforme.
www.crowdlending.fr/agregateur/
Mathieu George, merci d'avoir répondu à nos questions et rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.
Mathieu GEORGE, 37 ans, entrepreneur depuis 2009 et fondateur du réseau Creditprofessionnel.com spécialisé dans le courtage en financement des professionnels et des entreprises.
J’ai débuté dans l’expertise comptable et le commissariat aux comptes avant d’intégrer le groupe Carrefour pour participer au développement de la franchise DIA.
C’est grâce à mon activité de financement des entreprises que j’ai découvert le crowdlending fin 2014.
Comment avez vous eu l’idée de créer Crowdlending.fr ?
Avec mon associé, nous cherchons en permanence des solutions de financement nouvelles pour nos clients, et nous nous sommes intéressés à ce financement alternatif lors de sa réglementation en octobre 2014.
Lors de mes recherches sur le sujet, j’ai remarqué qu’il y avait très peu d’informations en ligne et c’est pourquoi j’ai décidé de créer un blog. Crowdlending.fr étant disponible, j’ai opté pour ce nom de domaine.
Depuis j’ai reçu beaucoup de questions par l’intermédiaire du formulaire de contact, notamment de particuliers qui envisageaient de prêter à des entreprises. Afin de faciliter l’échange j’ai donc créé le forum qui est devenu le forum de référence pour les prêteurs … mais aussi les plateformes qui viennent y recueillir des avis, des critiques, …
En juillet 2015, j’ai commencé à éditer un baromètre mensuel indépendant du crowdlending en France. Aujourd’hui il est devenu la référence du secteur et la presse le relaie régulièrement.
D’après vous comment va évoluer le marché ?
Tout d’abord le crowdlending est encore aujourd’hui un marché tout petit. En effet les plateformes ont permis de financer les TPE et PME à hauteur de 31,5 millions d’euros sur 2015. Au regard du financement des entreprises par les banques, c’est une goutte d’eau.
D’après certains experts, le marché devrait représenter entre 60 et 100 millions d’euros de financement en 2016. Dans d’autres pays on parle en milliards …
La difficulté des plateformes est de réaliser suffisamment de chiffre d’affaires pour être rentables mais sans dégrader la qualité des dossiers financés afin de ne pas échauder les prêteurs particuliers. D’après la majorité des plateformes, elles ont besoin de financer 100 millions d’euros par an pour atteindre le seuil de rentabilité et elles sont 12 actives aujourd’hui … je crois qu’on peut en conclure qu’il y aura de la casse dans les prochains mois !
L’important aujourd’hui est de donner confiance à Monsieur et Madame Toutlemonde pour leur permettre d’investir une partie de leurs économies dans le financement des TPE et des PME. C’est pourquoi les plateformes ont le devoir de bien sélectionner les dossiers à financer.
Pour information, on dénombre déjà plus d’une quinzaine de défauts de paiement sur 4 plateformes.
Le marché pourrait par ailleurs se développer par la volonté de certains institutionnels d’investir sur des projets aux cotés des prêteurs. On note notamment quelques initiatives dans ce domaine avec Groupama Banque et la banque Wormser qui prêtent respectivement aux projets d’Unilend et de Lendix.
Vous avez choisi de créer des outils pour limiter encore le risque, pouvez vous nous en dire plus ?
Nous venons en effet de lancer 2 outils innovants dans le domaine du crowdlending :
Le 1er est un comparateur de plateformes permettant aux entreprises de choisir simplement la ou les plateformes adaptées à leur projet. Nous avons lancé ce service car nous avons constaté que, compte tenu du nombre de plateformes, il devenait difficile de sélectionner celle pour laquelle l’entreprise respecte les conditions d’obtention d’un emprunt (Ancienneté, activité, besoin, durée, …)
www.crowdlending.fr/comparatif-des-plateformes-de-pret-pour-les-entreprises/
Le 2ème est un agrégateur de projets qui permet cette fois aux prêteurs d’échanger sur les projets à financer, de les noter et d’indiquer si ils ont investi ou non. Nous pensons en effet que l’intelligence collective permettra encore plus de limiter les risques de défaillance. Il faut savoir que, par le passé, certains prêteurs ont fait enlever des projets de certaines plateformes car ils avaient soulevé un vice que n’avait pas vu la plateforme.
www.crowdlending.fr/agregateur/
Mathieu George, merci d'avoir répondu à nos questions et rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.
© Copyright Finyear. Propos recueillis par la rédaction de Finyear.
Les médias du groupe Finyear
Lisez gratuitement :
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
La newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise et de la finance d'affaires.
Les 6 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The FinTecher
- The Blockchainer
- Le Capital Investisseur
Le magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour recevoir un avis de publication pour une ou plusieurs lettres
Lisez gratuitement :
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
La newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises de la finance d’entreprise et de la finance d'affaires.
Les 6 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The FinTecher
- The Blockchainer
- Le Capital Investisseur
Le magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour recevoir un avis de publication pour une ou plusieurs lettres